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Ayona Hills

15/10

Édimbourg, écosse.

L'obscurité recouvre petit à petit le ciel annonçant le début de la soirée. Les nuages grisâtres ont flottés dans l'air, toute la journée, menaçant de pleuvoir à tout moment. L'automne est déjà présent dans l'atmosphère, c'est ma saison préférée.

Je dois reconnaître que pendant ma convalescence, qui n'est pas totalement terminée, beaucoup de choses ont changées. Premièrement, Ellie et moi sommes devenues encore plus inséparables, nous travaillons souvent ensemble, elle révise tandis que je prépare mes commandes. D'ailleurs, après ma sortie de l'hôpital, ma clientèle s'est multipliée ce qui me provoque un sentiment d'accomplissement.

Matthew et Lilian passent énormément de temps pour me remettre le Tavern'Coffee en état. Je suis fière de lui et de sa détermination, qu'il a toujours eu, pour réaliser ses objectifs. Nous filons le parfait amour aux côtés d'Alina. Elle me considère sincèrement comme sa mère, qui est ma demi-soeur, et un élan d'amour me traverse à chaque fois que je l'entends m'appeler maman.

Grâce à mes séances de rééducation, je recommence à marcher correctement. Je dois admettre avoir ressentie du soulagement lorsqu'on m'a retiré les plâtres à mes jambes, ils pesaient littéralement une tonne. Lilian et moi avons décidés de déménager de son appartement, où je vis actuellement, pour une plus grande maison afin d'installer mon atelier. Et nous avons également débuter les préparations pour notre mariage qui se déroulera l'été prochain.

Au milieu de l'après-midi, il m'a informé, par message, qu'il avait demandé à Miranda de garder Alina pour la nuit. J'ai donc décidé de lui préparer un bon repas et une petite soirée en amoureux pour le détendre. Il est très souvent fatigué en rentrant de son bar, les réparations prennent plus de temps que nécessaire.

Un charmant sourire se plaque sur mes lèvres lorsque le bruit de la serrure parvient à mes oreilles. Il est rentré. Je pose un couvercle sur la poêle où mijote délicieusement ma sauce tomate. Pour lui faire plaisir, j'ai préparé des pâtes à la bolognaise, son plat préféré.

- Bonj..

Je me retourne vers lui avec de l'amusement dans mes iris. Il s'est figé dans l'encadrement de la porte de la cuisine. Je dois reconnaître que le body en dentelle rouge qui recouvre mon corps doit lui faire de l'effet. Une agréable décharge électrique se propage dans mes veines au moment où il capture mes lèvres fougueusement.

- Tu es une femme dangereuse, Ayona.. me susurre-t-il, fiévreusement.

- Ah oui ? Je croyais que j'étais une femme surprenante.. me colle-je contre lui, avec une voix faussement mielleuse.

Mon rire résonne dans la pièce lorsqu'il me soulève par les cuisses avec un sourire amusé sur ses lèvres. Je presse mes lèvres contre les siennes, il intensifie notre baiser en jouant sensuellement avec ma langue à l'aide de la sienne. Je m'enflamme intérieurement tandis que nous traversons l'appartement pour rejoindre la chambre, qui est la nôtre désormais, pendant qu'il me transmet ouvertement son désir à mon égard qui est équivalent au mien.

Il me pose délicatement sur la moelleuse couverture de notre lit. Ma respiration se fait haletante quand il parsème mon cou de bisous me faisant frissonner, il descend les bretelles sur mes épaules au moment où il arrive à ma poitrine. Je ne peux retenir un gémissement de plaisir lorsqu'il mordille voluptueusement mon téton.

Rapidement nos vêtements se posent sur le sol. Je me cambre quand il insère un doigt en moi tout en m'embrassant avec ardeur. Je referme ma main autour de son membre en commençant des mouvements lents et délicats. Nos gémissements emplissent la pièce pendant qu'il passe sa main libre sur mes seins dans une caresse érotique.

Je retire doucement ses mains de mon corps lisant de la surprise dans ses prunelles pétillantes de désir. Je mords ma lèvre inférieure, doutant une seconde de moi, puis entoure sa verge de mes lèvres. Il passe une main dans mes cheveux emmêlés lorsque je commence des va-et-vient d'une douceur voluptueuse. J'augmente légèrement la vitesse de mon mouvement au moment où il commence à s'impatienter dans ma bouche.

Quand un craquement d'emballage parvient à mes oreilles, je réalise qu'il souhaite passer à l'étape supérieure ce qui me plaît énormément. Je me redresse délicatement, ressentant une petite douleur dans mes genoux encore fragiles, puis passe érotiquement ma langue sur mes lèvres pendant qu'il ajute le préservatif sur son membre.

Il pose doucement ses mains froides sur mes hanches pour m'allonger correctement. Lorsqu'il écarte mes cuisses sensuellement, nous ressentons la même impatience. Mon corps frissonne délicieusement au moment où il s'introduit en moi. Mes mains parcourent son dos et son torse imprimant les sensations dans mon esprit éternellement.

L'intensité de ce moment m'éloigne de la réalité me ramenant sur un petit nuage de bonheur. Mon corps s'embrase charnellement quand il accentue ses coups de reins approchant de l'extase. Je m'enivre de ses caresses sur mon corps, gémissant sans aucune timidité.

- Je t'aime.. gémit-il, fortement.

Nous vibrons de plaisir mutuellement. Son dernier coup de reins m'envole au septième ciels relâchant mes muscles tandis qu'il pose son front, essoufflé, sur mon épaule. Je passe ma main dans ses boucles pendant que nos corps dégoulinent de sueur.

- Je t'aime aussi, Lilian.. murmure-je, avec un sourire rayonnant.

Un soupir d'agacement dépasse la barrière de mes lèvres au moment où la sonnerie de mon téléphone résonne dans la pièce. Un appel vidéo. Je décale délicatement le corps de Lilian sur le côté et remonte la couverture sur ma poitrine pour décrocher à ma meilleure amie.

- Ayona ! J'ai quelque chose à te dire ! s'écrie cette dernière dans l'appareil.

- Désolé, je lui avais dis que vous étiez occupés. s'excuse Matthew, gêné.

- Même très occupés, donc il faudra attendre demain. intervient Lilian, amusé.

- AHHH, mais vous étiez entrain de faire des bébés ! s'exclame Ellie, en jouant des sourcils.

- Rejoignez-nous chez Miranda en début d'après-midi, on va rechercher Alina.

- C'est une très bonne idée. décide Matthew, avec un sourire.

- Bisous, à demain. conclus-je, rapidement.

- Mettez des préservatifs, si tu ne veux pas accoucher dans neuf mois ! ricane Ellie, en raccrochant.

Je repose mon téléphone sur ma table de chevet puis je me blotti confortablement dans les bras de Lilian qui commence à s'endormir paisiblement. Je me demande ce qu'elle veut nous annoncer, elle me semblait très heureuse.

SECONDE CHANCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant