Chapitre 5

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Ça va déraper...

Rindou: Qu'est-ce que tu fous là, toi?

Amaya

Ran et Rindou font face à Draken, qui s'est levé de son tabouret.

Rindou: Alors c'est le Toman qui voulait s'en prendre à elle pour ouvrir le feu?

Je le vois perdre son sang froid et réduire l'espace entre eux.

Ran: Attends Rindou.

Il s'arrête et laisse Ran parler.

Ran: Où elle est?
Moi: Je suis là.

Les trois têtes se tournent vers moi. Je lance un regard désolé à Draken qui n'a pas l'air perturbé le moins du monde.

Moi: Et tu ne te défends pas?
Draken: J'aurais kiffé me mesurer à eux.

Je soupire, c'était prévisible. Ce mec adore s'amuser, surtout avec les poings. Si c'est comme ça il est bien tombé, ces deux zigotos ne jurent que par les coups.

Rindou: Ama!

Il se détourne de son précédent adversaire pour me rejoindre et me regarder attentivement.

Ran: Son bras.

Le blondinet attrape ma main pour remarquer mon poignet bleuté. Comme si j'avais été attachée pendant des heures.

Moi: Nan c'est vraiment pas ce que tu crois.

Il me tire jusqu'à Ran qui examine mon poignet, ils sont agacés ça se voit.

Moi: Il m'a juste attrapé le bras.

Je regarde Ran, c'est celui qui entendra le plus raison ici.

Moi: Ma peau marque vite.

La dernière fois que Rindou a voulu se battre avec moi, il a suffit d'une griffure sur mon bras pour que je sois rouge pendant deux jours.

Rindou: Alors ils t'ont pas frappée?
Moi: Non. Un mec du Toman s'est débarrassé d'eux.

C'est vers Draken qu'ils se tournent, cette fois.

Ran: Le second du Toman?
Moi: Lui, c'est mon ami. C'est un de ses potes qui m'a sortie de là.

Un désagréable pote.

Ran: T'es pote avec Draken toi?
Rindou: T'as des potes toi?

Je le fusille du regard, il me fout le honte et je sais très bien que Draken va me vanner avec ça la prochaine fois, moi qui me vante toujours d'être mieux entourée quand il n'est pas dans les parages.

Enfin bref. Mon jus se termine bien vite et je jette la brique à la poubelle avant de me rasseoir sur mon tabouret et reprendre mon boulot sur la bécane que j'opérais.

Rindou: J'suis désolé, si je t'avais déposé en bas de chez toi et pas au konbini ça ne serait-
Moi: C'est moi qui t'ait demandé de me laisser là-bas.
Ran: Justement, il est plus grand et était sensé réfléchir pour deux.

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