chapitre 20: poser un choix

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- Cet homme est en granit, fini par déclarer le rêveur penché sur Maniel, il n'a rien.

- Comment ça ? S'étonna Ellana. Et ce sang ? Pourquoi est-il inconscient ?

- Il est assommé, voilà tout. Le coup qu'il a reçu aurait dû lui fendre le crâne, et il ne saigne déjà plus. Dans une heure, il se réveillera avec une simple migraine.

J'ouvris de grands yeux, en observant Maniel allongé dans le chariot. Puis j'observai Salim qui aidait Bjorn à s'asseoir. Il était inquiet, et contrairement à son habitude ne se permis pas la moindre taquinerie.

Le camp s'était établi de l'autre côté de la passa, pour ne plus à avoir supporter l'horrible odeur qui se dégageait du champ de bataille.

- Ils sont toujours là ? Demanda alors Camille à Edwin

- Oui, ils nous observent encore.

Je fronça les sourcils

- De qui ? Demandai-je

- Les Faëls. Ce sont eux qui nous ont aidés pour tout à l'heure. Répondit Edwin alors qu'il se faisait soigné par Artis.

Il dû enlever son armure, et finit par enlever tout ce qui couvrait le haut de son corps. Assise à côté de lui, je ne pus m'empêcher de tourner légèrement la tête pour l'observer.

Était ce possible d'être aussi musclé ?

Il avait un corps uniquement composé de nerfs, mais il avait un torse, je devais l'avouer très attirant...

Trente ans...

Je détourna le regard, et vis qu'Ellana aussi semblait s'intéresser à Edwin. Mais contrairement à moi, elle ne changea pas la direction de son regard.

C'est ce moment là que Maniel choisi pour se réveiller. Face à sa surprise, Camille et Salim se mirent à lui narrer la fin de l'affrontement.

- Des Faëls ? S'étonna le soldat. Ils sont toujours là ?

- Oui, répondit Edwin. Ils ont traversé les Dentelles Vives par le sommet. Je les ai entendu il y a un moment. Ils se tiennent juste au dessus de nous. Il n'est plus temps de parler, continua t-il, je veux que vous preniez tous du repos.

- Et la garde ? Demanda Ellana.

- je m'en occupe, répondit le maître d'armes, mais je ne crois pas qu'il y ait du danger cette nuit. Les bêtes sauvages ont de quoi se repaître de l'autre côté de la passe et les Ts'liches ne peuvent pas nous envoyer indéfiniment leurs tueurs. Et puis, poursuit il après un silence, si les Faëls ont fait l'effort de nous venir en aide, on peut imaginer qu'ils nous soutiendront encore si nécessaire...

- Je n'aime pas être observée comme ça... Grognais je

Camilla bailla, et je partis avec elle prendre quelques couvertures pour s'allonger ensuite dans l'herbe tendre

- Amalis ? Me demanda alors Camille

- Oui ?

- Tu as vu Edwin et Ellana ?

Je me relèva sur un coude pour les regarder monter la garde ensemble. Ils étaient très proches l'un de l'autre, et se regardaient en souriant.

- Tu crois qu'ils finiront ensemble quand tout sera fini ?

- Qui te dit que ça finira un jour ? Répondis-je un peu sèchement.

- Je sais que je parviendrai à libérer les Figés.

Il y eut un instant de silence, puis j'entendis Camille bouger.

- Qu'est-ce que tu fabriques ? Lui demandais je

Seul l'avenir nous le diraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant