Une simple envie de changer d'air [BAKUDEKU]

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 26

Ma respiration devient saccadée, reflétant le plaisir qui grandit en moi. Je sens aussitôt un troisième qui ne fait qu'augmenter mes gémissements incontrôlables. Cependant, je ne veux pas atteindre mon paroxysme par ses doigts mes biens par lui et lui seul

.- Kat-ngh~chan vas-y ~

- Tu n'es pas encore prêt. Patience Deku ~

Pourquoi ne veut-il pas comprendre bon sang ? Ses vas et viens deviennent de plus en plus rapides. Je me sens en perdre l'équilibre, restant à peine sur mes genoux et m'accrochant fermement à son cou. Ça va bientôt arriver, mais je refuse de venir de cette façon. Ainsi, utilisant une force encore inconnue, j'arrive à le pousser en arrière. Surpris par mon geste, son dos viens se plaquer aux peaux recouvrant le lit.

- Qu'est-ce q-

Il n'a à peine le temps de finir sa phrase, que je me repositionne sur lui et plus précisément devant son membre dur. Collant ainsi mon fessier et le stimulant par de petits à-coups discrets. Mon esprit est brouillé par mon désir. Je ne sais même pas comment je suis capable de faire de telles choses sans aucun gène. Mais je me poserai toutes ces questions plus tard, parce que là maintenant, je ne plus attendre.

Je relève ainsi mon corps et prends délicatement son sexe en main afin de l'approcher de mon entrée bien lubrifiée.

- Deku.. ~

Je rentre doucement son gland en moi, laissant facilement glisser l'entièreté de son pénis grâce à la précédente préparation. Je possède ce que je souhaitais tant. Me sentir enfin remplis par lui.

Essayant de tout de même m'habituer à son membre, nous restons immobiles durant quelques instants, durant lesquels nous nous embrassons langoureusement. Le moment est parfait, mais pourrait l'être encore plus. Je sens que mon corps réclame encore. Maintenant adapté à la taille de mon blond, je commence de légers vas et viens.

Mon plaisir s'accroît de plus en plus les mouvements deviennent rapides et violents. Je sens que je vais bientôt venir et ça Katchan l'a bien compris. Il augmente alors ses réels coûts de butoirs, me faisant gémir à en hurler à pleins poumons.

- Katchan~ Ngh~

- Putain de pervers~

Mais alors que j'allais atteindre la délivrance, il agrippa fermement mes hanches avant de me pénétrer violemment.

- OH PUTAIN !!~

Je viens aussitôt sur son torse et lui en moi. Le plaisir est si grand que j'en ai les jambes tremblantes. Je m'effondre sur son buste, haletant. Seulement, même s'il a lui aussi joui, il ne se retire pas, continuant même de petits à-coups avec son bassin. Venant tout juste d'éjaculer, mon corps est encore plus sensible qu'avant.

Seulement, lorsque ses asseaux deviennent de nouveau brutales et rapides, je sens mon corps ne pas pourvoir supporter davantage.

Je commence à voir flou, mais pas par le plaisir. J'essaye de me relever, cependant mon corps me parait dix fois plus lourd qu'avant. Tremblant de partout, mon visage s'écrase sur son pectoral gauche.

- Deku ça va.. ?

Je n'arrive même pas à lui répondre, tentant toujours de me redresser par mes propres moyens. Je le sens alors s'asseoir, me relevant au passage. Il comprend très vite lorsque je commence à tomber en arrière. Je n'arrive même plus à tenir assis. Cela en est presque pitoyable.

- Deku réponds ! Qu'est-ce que tu as ?

Il me tient fermement, je le sens stresser alors que je commence doucement à m'évanouir dans ses bras. Mais bordel ! Qu'est-il en train de m'arriver.

La moindre action que je fais me faire perdre totalement l'équilibre. Je pensais avoir attrapé une simple toux et rien d'autre, mais quelle maladie fait ce genre d'effet ?

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J'ai passé une très mauvaise nuit. Entre le froid et le chaud, entre ma toux et mes spasmes. Je n'ai pas réellement pu me reposer comme le voulait Katchan. Recouvert de plusieurs couches de vêtements, j'ai l'interdiction de sortir dehors.

Alors que ma seule occupation est de regarder au loin à travers un petit trou de la hutte, je vois le monde qui m'entoure. Les observant depuis plusieurs dizaines de minutes, je me rends vite compte qu'ils ne sont pas si différents de nous les humains. Restant très proches de leur famille, ils ne font au final que se nourrir en nous chassant. J'en viens même à me dire que nous faisons bien pire qu'eux.

- Dek-

-AAAH!!!

Oh mon Dieu ! Étant bien trop concentré sur les personnes à l'extérieur, je ne l'ai même pas entendu arriver. Étonné par ma réaction, il finit par se poser à mes côtés en riant discrètement.

Il tend sa main vers mon front afin de récupérer ma température bien trop élevée.

- Ta température est encore trop chaude...

- Ça va passer.

- Deku ! Arrête de dire ça, tu ne devrais pas être dans cet état-là ! Je t'avais bien dit que nous ne devions pas le faire, tu aurais dû te reposer !

- Alors quoi ? Je vais finir mes jours dans cette hutte sans pouvoir sortir et être nourri tel un bébé !!

- Ne dis pas ça comme si tu allais mourir !

- ET SI C'ÉTAIT LE CAS !!!

J'ai hurlé cette phrase en pleurant. Nous disputer n'est jamais arrivé et je n'ai jamais osé hausser la voix sur lui. Mais lui et moi sommes tous deux très alarmés par mon état actuel. Soudain, je le vois lever sa main et m'infliger un coup sur ma joue droite.

- Je t'interdis de dire une telle chose. . .

Choqué par son geste, je tiens ma pommette maintenant enflée et rougie. N'ayant pas contrôlé sa force, la douleur me fait perdre quelques larmes. Baissant ma tête, il se rend vite compte de l'erreur qu'il vient de commettre.

Rapprochant sa même main qu'il vient d'utiliser contre moi, il essaye de caresser ma joue, essayant de se faire pardonner. Mais là, c'en est trop et j'enlève sa main sans même le regarder. Bien trop en colère pour accepter un quelconque signe d'affection.

- Deku, je suis d-

- Pars.

Il essaye de récupérer mon regard en baissant sa tête à la hauteur de la mienne, mais je détourne celle-ci. Je le vois alors se poser plus proche et poser son menton sur mon épaule, cependant, je refuse de céder à ses essais d'excuses. Il m'a frappé et il pense pouvoir se faire pardonner avec de simples caresses ?

Après de nombreuses tentatives, en vain, il finit par repartir hors de la hutte.