Élizabeth pdv :
Quelques heures auparavant.
Bordel. J'avais explicitement demandé à Matthew de m'embrasser, mais qu'était-il en train de m'arriver ? Étais-je devenue folle, ou bien étais-je en manque d'affection ? Impossible je n'en avais presque jamais eu.
Ton désir te dévore simplement. Me cria la petite voix au fond de moi.
Matthew était parti dehors pour fumer, ce qu'il faisait de plus en plus régulièrement ces derniers jours. Tandis que moi, je faisais des recherches afin d'en apprendre plus sur la disparition de Warren.
Peut-être m'avait-il laissé un indice que je n'avais pas su encore trouver. Désormais, j'étais prête à toutes les éventualités.
Lorsque le mercenaire revint, après une dizaine de minutes au moins, je découvris un bouquet de fleurs dans sa main.
Euh, depuis quand Matthew était-il un grand romantique ?
- On te l'a déposé. Annonça-t-il supprimant toutes possibilités que ce bouquet vienne de lui.
Je fronçai les sourcils, essayant de faire marcher mon cerveau.
Oh putain. Je reconnaissais ces fleurs. C'était les mêmes que celles qui avaient été déposées sur la tombe de ma mère, juste avant nous.
Je m'empressai d'attraper le bouquet, et commençai à chercher n'importe quoi qui me renseignerait sur l'identité de l'expéditeur.
- Si c'est Pablo, je jure d'écraser sa tête d'espagnol, marmonna Matthew d'un air absent.
J'esquissai un sourire devant sa jalousie qu'il ne prenait même pas la peine de cacher.
Si tu me voulais tienne, tu n'avais qu'à m'embrasser espèce d'abruti. Dis-je au fond de moi sans pour autant que les mots ne quittent mes lèvres.
- C'est Mike, déclarai-je devant une petite carte à son nom, il veut nous voir.
Matthew se rapprocha de moi afin de lire à son tour la lettre, me permettant d'inhaler son parfum. Il sentait si bon que c'en était frustrant de ne pas simplement lui céder entièrement.
- Je ne pense pas que nous devrions y aller. C'est trop dangereux Élisa. On ne sait pas ce qu'il nous veut.
Je réfléchis longtemps.
- Et de quoi devrions-nous avoir peur ? Tu l'as bien vu lorsqu'il est venu nous voir, mon frère ne ferait pas de mal à une mouche.
Le regard du mercenaire s'assombrit et un voile vint s'y déposer, m'empêchant ne serait-ce que d'imaginer ce à quoi il pensait. Ce qui me remplit de frustration.
- Bien. Abdiqua-t-il. Prends une arme au cas où ça viendrait à dégénérer.
Le train de vie ici à Madrid ne semblait me laisser aucun répit. Je venais d'enterrer une deuxième fois ma mère, et voilà que le soir même je devais me préparer à une éventuelle attaque. Si j'avais su, je serais restée tranquillement chez moi.
Menteuse. Le danger t'attire, parce que cette adrénaline c'est la seule chose qui te permet de te sentir vivante.
Je me changeai rapidement. Troquant mon ensemble pour une robe noire collée à la peau.
- Sérieusement ? On s'apprête à peut-être devoir tirer sur ton frère, et toi tu t'habilles comme si tu allais à une remise des oscars ? S'exclama Matthew en roulant des yeux.
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ActionC'est aux États-Unis que se situent les plus gros et puissants gangs. En lisant cette histoire vous allez pénétrer dans un univers rempli de haine, rancune, amour, amitiés, bagarres, combats et enfin aventures à n'en plus en finir. La machine de gu...