Élizabeth pdv :
L'esprit ailleurs, je fixais ma tasse se remplir de café, sans dire un mot. Pablo était déjà parti travailler, nous laissant à nouveau seuls, Matthew et moi. Mes pensées me tourmentaient tant elles étaient contradictoires avec ce que je semblais ressentir. Plus les jours passaient, et plus nous nous rapprochions, comprenant que nous n'étions pas si différents l'un de l'autre.
Lorsque le mercenaire débarqua enfin dans le salon, fin prêt pour sortir je ne sais où car il avait voulu garder la surprise, il jeta un coup d'œil dans ma direction. Traçant de ses prunelles bleues les courbes que mettaient en valeur les coutures de mon pantalon à pince. Ses yeux parcoururent mon débardeur blanc, alors que je priais pour n'avoir pas choisi le seul haut qui était transparent, puis ils ne quittèrent plus mon visage.
Le contact visuel avec Matthew était quelque chose d'effrayant, tant il pouvait me procurer des sentiments. Sentiments dont il m'était encore difficile d'en réaliser l'existence. La couleur de ses pupilles me rendait folle, la douceur de son regard me prenait aux tripes. Je ne savais même plus comment agir avec lui, comment penser, ou bien comment respirer.
Il s'approcha de moi en j'en eus le souffle coupé, de près il était encore plus beau. Ses cheveux bruns encore trempés tombaient au niveau de ses yeux. Et ses lèvres me criaient de l'embrasser.
Je secouai la tête : Matthew fronça les sourcils.
- Tout va bien Élisa ?
J'hochai la tête, confuse :
- Oui, tout va bien. Je me suis préparée du café, tu en veux ?
Il refusa poliment avec son éternel sourire aux lèvres. Je m'empressai de boire mon café, espérant par la même occasion chasser de ma tête l'idée que Matthew puisse me plaire. Certes il était beau, mais il n'était censé rester qu'un homme parmi tant d'autres.
Pas vrai ?
Le mercenaire enfila sa veste en cuir, et me conduisit jusqu'à l'une des voitures que possédait Pablo.
- Jolie caisse Remington, lui glissai-je en souriant légèrement.
- Pablo et moi sommes à deux doigts d'être meilleurs amis je crois, répondit-il au tac au tac, rentrant dans mon jeu.
Je me positionnais côté passager lorsqu'il attrapa ma main, geste rapide qui n'en resta pas moins doux. Ne comprenant pas où il voulait en venir, je me contentai de le regarder en fronçant les sourcils.
- Je ne t'ai jamais vue conduire à ce que je sache. Déclara Matthew, une lueur de défi dans les yeux.
Son sourire inébranlable eut bien trop d'effet sur moi. Je m'installai alors du côté conducteur, où il m'aida à régler le siège.
- Allez princesse, montre-moi ce que tu as dans le ventre. Je suis prêt à parier que tu aimes la vitesse.
Mon coeur se mit à battre de plus en plus vite dans ma poitrine, coeur qu'il m'était impossible de réfréner.
Je passai lentement mes mains sur le cuir du volant, me rappelant à quel point j'aimais conduire. Il était vrai que je n'avais pas conduit depuis le nouvel an, ce qui maintenant me paressait tellement loin. Tant de choses depuis avaient changé.
J'allumai le moteur et me sentis prise d'une sensation de pouvoir qui m'avait tellement manqué. Le bruit que faisait la voiture alors que je la démarrais me rendait déjà folle. Je ne pus contrôler ce sourire idiot qui se logea sur mon visage, prenant toute la place à vrai dire.
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ActionC'est aux États-Unis que se situent les plus gros et puissants gangs. En lisant cette histoire vous allez pénétrer dans un univers rempli de haine, rancune, amour, amitiés, bagarres, combats et enfin aventures à n'en plus en finir. La machine de gu...