31. Bain de sang

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Élizabeth pdv :

- Absolument pas ma jolie...ce n'est que le début déclara leur chef d'une voix sombre, qui ne me provoqua aucun frisson.

Je lâchai un rictus mauvais, toujours accrochée à la banderole, avant d'atterrir sur une table.

- J'attends de voir ça. M'écriai-je les yeux brûlants de défi.

Sous une pluie de balles, j'évitai de justesse le poignard d'un homme. Je me jetai sur lui avec une hystérie dont seule moi avait le secret , et sans qu'il puisse faire quoi que ce soit mon pied s'écrasa violemment contre son visage.

L'aiguille de mon talon se planta dans son œil ainsi, un cri de douleur s'échappa de l'homme. Du sang s'écoulait à flot de l'un de ses yeux, telle une fontaine. Mais je m'en moquais complètement. La chemise de l'homme devint rapidement rouge vif, et j'en fus la première ravie.

Je l'attrapai par la nuque et lui infligeai d'innombrables coups de poings, sans jamais m'arrêter. Le coup fatal le propulsa en arrière ce qui le fit heurter brutalement le sol.

Je fis tourner mon arme avant de la pointer sur une bande de trois hommes que bien entendu, je ne manquai pas de tuer un par un en leur tirant dessus.

Je me mise à courir dans le but de me rapprocher des gens qui m'avaient défiée : de mes adversaires.

Je glissai entre les jambes de l'un d'entre eux et, avec un de mes poignards, je déchirai son entre jambe. D'un seul coup de main. Malgré mon visage devenu rouge d'un sang qui n'était pas le mien, je continuai ma course pour m'élancer sur un autre groupe d'homme.

Cette fois-ci je fis une clé de poignet au premier, lui arrachant un hurlement de douleur qui tomba au sol. Par la suite, je lui plantai mes poignards avant de les ressortir quelques secondes plus tard. Histoire que son sang s'échappe plus rapidement de son corps.

- Meurs d'hémorragie abruti. Pouffai-je d'une façon mesquine.

Ensuite, je mis un violent coup de coude dans le visage du second. Son corps bascula en arrière, et il tomba. L'homme presque inconscient et essayant de se relever, je lui donnai un coup de genou dans le nez. Sa tête cogna violemment contre le sol et il perdit connaissance.

Le sourire triomphant, je poursuivis ma course.

- Patron, cette fille n'est pas humaine. On devrait battre en retraite. Elle a déjà tué 6 d'entre nous en à peine 2 minutes. Murmura l'un d'entre eux dans l'oreille du meneur.

- Et tu crois que c'est d'une femme dont je devrais avoir peur ?

Je m'empressai de tirer sur deux hommes qui s'avançaient dangereusement de moi. Leur deux corps tombèrent aussitôt au sol.

- Ça fait huit. Déclarai-je fièrement.

Soudain, un homme me saisit les poignets et me désarma arrivant de derrière moi. Il plaqua son corps contre le mien puis, me menaçai avec son arme posée sur ma tempe.

- C'est ça de faire trop la maline. Me nargua-t-il.

Mais je ne ressentis même pas une once de peur, l'adrénaline dévorant tout mon corps.

- Je vais te descendre beauté. S'exclama l'homme qui me tenait.

Je serrai mes poings de colère avant de lui donner un violent coup dans l'entre jambe, il se tortilla légèrement de douleur, mais ce ne fut pas suffisant pour que je puisse lui planter mon poignard dans la nuque.

Sans que je n'aie le temps de faire quoi que ce soit, une balle lui atterrit en pleine tête. Le faisant tomber à la renverse, et me lâcher par la même occasion.

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