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PABLO GAVIRA

Je suis à côté d'elle, de Laura, qui est actuellement encore endormie après le malaise qu'elle a fait il y a quelques heures. Je ne suis pas arrivé à temps pour la sauver et je m'en veux énormément.

Laura est accro à l'automutilation, ce qui me brise le coeur en sachant que je commence a l'aimer. J'aimerais qu'elle se sente heureuse et épanouie, comme elle était avant, selon son frère.

J'ai d'ailleurs contacté ce dernier au sujet de sa sœur et m'a informé qu'il allait me rejoindre en compagnie de ses parents, je ne sais pas si ça fera plaisir à Laura de les voir au réveil mais peut être qu'ils vont venir pour avoir une discussion profonde avec elle ?

Je caresse la main de Laura tout en espérant que ses yeux bougent et me regarde, me contemple comme ils le faisaient avant..

La famille Garcia toque à la porte et je l'es invites à entrer, ses parents ont l'air furieux comparé à son frère qui a l'air assez inquiets pour sa sœur vu les cicatrises qu'il voit.

- J'ai pas reçu à venir à temps, c'est de ma faute si elle s'est évanouie et je m'en excuse.. m'excuse je auprès de sa famille.

- Ne t'inquiète pas Pablo, c'est de sa faute si elle ne serait pas aussi conne pour se mutiler, elle ne l'aurait pas fait. Répond sa mère, avec un ton et des paroles assez déplacés selon moi.

Je ne rajoute rien à ses mots avant que la machine qui se trouve à la gauche de Laura se mit à sonner. Les infirmiers arrivent à la rescousses, ce qui me fait encore plus paniqués mais en voyant le sourire qu'ils affichent sur le visage, j'imagine qu'ils ont une bonne nouvelle à nous annoncer.

- Madame García devrait se réveiller dans quelques minutes, sa tension et ses battements de cœur sont revenus à la normal. Ajoute l'infirmière, auxquels, je souris poliment.

***

LAURA GARCÍA

Mes paupières sont lourdes mais j'arrive à résister contre l'envie de les refermes en voyant la main de Pablo superposé à la mienne. Il se trouve dans mon chant de vision et il est si beau en prenant soin des gens qu'il aime, même si je doute qu'il m'aimera un jour !

Je tourne ma tête de l'autre côté en apercevant mon frère et mes parents, mon pire cauchemar. Rien qu'en voyant la tête de ma mère, je l'ai déçu et elle sait que je le comprends. Elle n'a jamais aimé que je me mutile déjà adolescente, alors je n'imagine pas maintenant..

**Flashback :

Je rentre chez moi, le teint pâle et des poches se sont formes en dessous de mes yeux à cause de la fatigue de cette dernière semaine. Les cours et les leçons s'enchaînent et je commence à légèrement décrocher, surtout que les moqueries sur mon physique n'arrange rien..

Je me sers un bol de céréales, tout en étant morose et mélancolique quand ma mère arrive derrière moi, soûlée de mon comportement.

- Bordel, dit au moins bonjour quand tu rentres des cours non ? Tu connais la politesse ? Rétorque ma mère.

- Maman, j'ai pas vraiment la tête à ça ce soir, j'aimerais plutôt me reposer et rester dans ma chambre, je n'ai pas la force de rester en votre compagnie..

- Tu me gonfles Laura, mais d'un point ! Tu essayes de nous éviter mais s'il te plaît, révise merde ! Tu as vu tes dernières notes, tu ne devrais pas en être fière. J'instaurerais, à partir de maintenant, des règles afin que tu es des heures de révisions dans la semaine et c'est non négociable ! Gueule ma mère.

Je ne réagis pas face à sa leçon de moral et je m'enferme dans ma chambre. Moi qui pensait qu'elle aurait améliorer ma journée, elle ne l'a fait qu'empirer.

Je me munis d'un ciseaux avant de me faire des traits pour signifier le mal-être et la douleur qui se cache en moi. Soudainement, ma mère entre dans ma chambre sans toquer et elle a tout vu..

- Sérieux Laura ? Tu te mutiles ? Tu devrais avoir honte de le faire. Ce sont les dépressifs ou les fous qui le font, pas une adolescente de quatorze ans qui va le faire ! Tu es puni Laura, j'en ai marre des tes conneries, soi comme ton frère ! Hurle ma mère a travers toute la maison.

**Fin du flashback**

Je sors de mes pensées quand ma mère se dirige vers moi et s'assoie sur un coin de mon lit d'hôpital. Elle me scrute bizarrement avant de reprendre sa mine normale.

- Laura.. tu as fais peur à ton copain et tu lui fais croire que c'est de sa faute ? Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même, c'est toi qui a voulu continuer à te faire du mal et c'est ton choix, pas le notre. Exprime ma mère.

- Maman, si je l'ai fais, ce sont pour tes raisons que je n'ai pas envie d'évoquer en votre présence mais Pablo est déjà au courant de la situation principal et il s'est excusé, maintenant tout est réglé et vous pouvez rentrer en Andalousie tranquillement.

- Ma cocotte, tu vas pas te débarrasser de nous aussi facilement. Même si tu nous apprécie pas beaucoup, on gardera un œil sur toi et on demandera à Pablo de te surveiller à tout les moments de la journée et si tu dérapes encore une fois, tu auras à faire à moi ! Gueule mon père.

- Papa, Maman, calmez vous. N'oubliez pas qu'elle vient juste de se réveiller car elle s'est mutilée et qu'elle a touchée une veine assez importante qui peut provoquer la mort alors soyez déjà heureux qu'elle soit en vie et à nos côtés ! S'exclame mon frère.

- Quel soit la ou non, ça ne changerai strictement rien à notre vie ! Répond ma mère.

Ouch, ces mots et ses paroles me font mal. L'emprise de Pablo sur mon poignet se resserre face à la phrase maladroite que ma mère vient d'annoncer. Pablo les vire chacun leur tour de leur chambre en leur disant un par un qu'ils sont cruels avec moi et que je ne mérite pas d'avoir des parents aussi ingrats, mais eux aussi ne mérite pas une fille aussi ingrate envers les personne qui lui ont donné la vie..

Quelques minutes plus tard, un infirmier informe moi et Pablo que nous pouvions sorti de l'hôpital. J'ai des examens à repasser dans quelques jours mais rien de grave. Je vois au visage de Pablo qu'il a l'air assez soulagé de me voir marche et sourire sans perfusion dans le bras

Pablo emmène quelques truc dans ses bras tél que les médicaments et le gant d'eau chaude qu'il place sur mon bras et nous sortons de l'hôpital assez gaiement.

- Laura, je suis fière que tu t'en sois sorti, je suis très content pour toi et n'écoute pas tes parents. Ils ne connaissent et ne connaîtront jamais la vraie Laura que tu es. La prochaine fois, dès que ça va mal, n'hésite pas à venir me voir en vitesse, je suis là pour t'aider ! M'annonce Pablo, ce qui a beau me faire monter quelques larmes aux yeux.

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Pablo le plus mignon à la fin..🤭

Par contre les parents à Laura, c'est devenue mes nouveaux ennemis ✊🏼

Sur ceux, GROS BISOUUU <3

𝐉𝐔𝐄𝐆𝐎 𝐌𝐀𝐋𝐎 - 𝐏.𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant