Charlastor : Entre Enfer et Paradis -Tome 3

Chapitre 169: Une décision importante à prendre

Point de vue Evan:

Ce matin à la brigade je suis nullement surpris de ne pas voir Sadako car selon ma mère cette dernière à voulu participer à la petite soirée à laquelle ma propre mère a été conviée .Déjà quand je sais que ma mère était dans le mal en se réveillant ça ne m'étonne pas que ce soit son cas , au moins aujourd'hui on est certain de ne pas entendre des bruits suspect venant du bureau . On pourra travailler un peu plus dans le calme et aussi ne pas subir les plaintes de notre chef sur le retard qui s'accumule alors que nous faisons bien le nôtre comme il faut . C'est plutôt lui qui est à la traîne avec ses petites sauteries avec sa compagne , à croire qu'ils n'ont pas de chez eux pour avoir des rapports intimes. Mais comme vous vous en doutez Vox est bien trop mauvaise foie pour avouer que c'est en partie sa faute . J'étais entrain de boire un café , gentiment proposé par Brian . Il a peut être un mauvais caractère mais il sait faire de très bon café peut être que dans une autre vie il a été secrétaire je ne sais pas. J'étais sur le point de porter la tasse à ma bouche lorsque je peux voir une Strawberry avancer dans ma direction avec les très un peu fatiguée , je pose donc ma tasse . Je crois qu'elle aussi a passé une sacrée soirée , je lui adresse un petit sourire bien que cette dernière ne semble pas vraiment être disposée à sourire .

-Evan , on peut parler dans un coin tranquille ? * demande -t-elle*

-Oui je veux bien * acceptais-je*

-Merci beaucoup , c'est très important ce que j'ai a te dire * déclare -t-elle soulagée*

Je me lève et je me rends dans la salle des archives , la rose ferme la porte derrière elle à clé tout d'un coup j'ai comme un mauvais pressentiment mais pour le moment je ne laisse rien transparaître. Elle finit par se tourner vers moi , affirmant que comme ça elle était sûre que personne puisse nous interrompre pendant notre conversation . Que ce n'était pas quelque chose dont elle voulait que tout le monde le sache du moins pour le moment . Je lève donc un sourcil l'invitant donc à parler et à ne pas tourner autour du pot encore longtemps comme ça. Cette dernière prend donc une profonde inspiration sans doute pour se donner du courage et me regarde droit dans les yeux .

-En réalité je suis la fille de Valentino , l'ancien Overlord . J'avais peur de te le dire de peur que tu me rejettes et que tu ne me vois plus comme avant , puisque lui et ta famille ont été ennemi pendant un temps * avoue ma collègue *

Alors là tu en parles d'une révélation c'est vrai que ça surprend , après tout Valentino n'a pas du tout le profil pour avoir des enfants . Ou du moins il a le profil à ne pas s'en occuper , s' il devait en avoir . Cependant je vois bien que la femme n'a rien à voir avec son géniteur c'est sûr et certain , donc il n'y aucune raison pour laquelle je l'aurais rejetter. Je lui adresse un petit sourire dans l'unique but de la rassurer , que rien ne changera entre nous maintenant que je sais ça et que je ne compte rien changer . Puis après tout je n'ai aucun compte personnel avec Valentino donc je n'ai aucune rancune à avoir auprès d'elle. Je m'approche d'elle et je pose une main amicale sur son épaule , chose qui semble beaucoup la surprendre, elle me regarde dans les yeux .

-Pourquoi je devrais t'en vouloir , tu ne m'as jamais nui après tout * répondis-je*

Elle baisse la tête se sentant un peu perdue et s'agrippe le bras , bon ce n'est pas vraiment la réaction à laquelle je m'attendais suite à ma réponse de beau gosse gentleman puis elle finit par redresser la tête . Ses yeux commencent donc à s'humidifier un tout petit peu , bon là j'avoue que je commence à ne plus assumer ce n'était pas du tout mon but de la faire pleurer .

-Tu es sûr de toi , car j'ai bien compris que tu avais un problème avec le fait que j'avais des aventures d'un soir . Je tiens sûrement ça de lui bien qu'il ne sait jamais occupé de moi et ma mère n'a fait que le minimum pour moi car elle n'avait que d'yeux pour lui * répond la femme*