Charlastor : Entre Enfer et Paradis -Tome 3

Chapitre 184: Les prémices d'une histoire d'amour

Point de vue Alastor:

Notre conversation avec Lilith et Hadès prend fin , Hadès à de son côté assuré qu'il nous apportera son soutien avec ses troupes et Lilith en parlera à son fils . Et moi de mon côté je leur ai promis d'en avertir les Overlord les sept péchés capitaux et les Goétiens. C'est le moins que je puisse faire et bien entendu ma famille , je pense faire monter une garde pour rester aux côtés de ma belle et douce Charlie même si je pense qu'elle n'acceptera pas et maintenant que j'y pense maintenant que cette partie de mon passé refait surface cela signifie sans doute qu'il est temps pour moi de lui en parler. Puis après tout je n'ai pas de réelle raison de continuer de lui cacher , sachant qu'au départ elle avait fini par me griller sur mes véritable attentions concernant son hôtel et aussi me servir d'elle . Malgré cela et après une période de léger froid ma princesse a fini par me pardonner alors qu'elle aurait pu me réduire en charpie ou bien me mettre à la porte et me fermer les portes à jamais de son hôtel.

" Elle avait vu à travers mon jeu et c'est à présent face à une Charlie en larmes que je me trouve , je l'ai profondément blessé je ne peux pas en douter . Ses larmes ruisselaient abondamment sur ses joues , cependant je ne fais rien pour les stopper à quoi bon à part lui enfoncer encore plus le couteau dans la plaie . Quoique il fut un temps je l'aurais fait sans la moindre once d'hésitation par pur plaisir sadique mais là mon corps reste tout à fait statique . Au bout d'un moment nos regards se captent vraiment et c'est à ce moment là que je sentis quelques se briser en moi , alors que d'ordinaire j'aurais ressenti une sorte de légèreté à voir quelqu'un dans cet état là je ne pouvais que me sentir mal c'était vraiment étrange et désagréable comme sensation.

-Je...je te déteste Alastor , tu es vraiment un sale con je te faisais confiance ...Je...je oh puis merde ça te concerne pas du moins plus puisque tout ça n'était qu'un jeu pour toi * sanglote la femme*

-Tu as raison je ne suis qu'un con , maintenant qu'est ce que tu vas faire de moi très chère princesse des enfers ? * demandais-je*

Elle me regarde un instant me regardant de haut en bas , puis elle soupire tout en essuyant ses larmes me regardant cette fois-ci froidement et je crois bien que ce regard m'est encore plus douloureux à encaisser que le précédent.

-Je ne vais rien te faire car me défouler sur toi , fera justement ton jeu et je ne veux pas y entrer . Je veux pas te donner ce plaisir en plus , fait comme bon te sembles de toute façon cet hôtel est voué à l'échec ! * déclare -t-elle*

Puis sur ces mots elle s'en va , me laissant complètement pantois ne m'attendant pas du tout à ce genre de réaction . Mon coeur continue de me faire mal me faisant même suffoquer mais bon sang qu'est ce qu'elle m'a fait cette princesse de malheur ? Je n'aurais jamais dû accepter la requête de la reine Lilith , j'ai été trop gourmand pour pouvoir tout gérer sur les front . Je pense que je ferais mieux de partir car je pense que la princesse va rapidement rapporter ce que j'ai fait à sa mère et je ne donne pas cher de ma peau dans ce cas là"

A l'époque j'étais bien trop bête pour me rendre compte que je commençais à tomber fou amoureux de cette princesse des enfers. Et que je viens de découvrir ce qu'était la culpabilité d'avoir blessé un être aimé , j'ai dû me reclure pendant un petit moment dans ma maison pour m'en rendre compte . Et jamais je m'étais senti aussi minable qu'à cette période , j'avais l'impression d'être revenu à l'époque où j'étais incapable de défendre ma chère mère du courroux de mon père. De plus que maintenant que j'y pense c'était peut être des rémanence de notre petite romance en Nouvelle Orléans de quand j'étais encore vivant . Ma tête ne se rappelait plus mais mon corps , oui et maintenant que je me souviens je peux vous dire que ce fut l'une des années les plus douces passée sur terre . Puis comme vous le savez ma très chère Charlie a dû effacer nos souvenirs de cette belle époque sous pression de son père.