Nous on sait.

Partie 2 Chapitre 8 : Pierre et Candice

Chapitre 8

Pov Pierre

Le reste de l'après-midi c'était fait dans le calme, on en avait profité pour un peu chanter par petit groupe, certains était parti se reposer un peu avant ce soir. On allait passée notre réveillon ensemble, tous ensemble. L'année dernière une partie avait déjà quittée le château et nous n'avions pas pu le fêter ensemble. Cette année, on la passait dans un chalet tous ensemble sans élimination.

J'avais l'impression que c'était hier alors que ça faisait un an. Cette année avait été riche. Entre ma victoire, la tournée, mon premier single, de mon première album, Helena et Lenie ensemble puis séparer... Pourtant je voyais bien que toutes les deux faisaient bonne figure, ne voulant pas être plus proche qu'elles ne l'étaient. J'avais dit que je ne m'emmêlerais plus, mais les voir se retenir d'être ensemble me fait de la peine. Hele n'avait yeux que pour Lenie depuis qu'elle était arrivé à la gare et depuis qu'on était ici c'était pire.

-On va sapiner ? Fis-je.

-Mhm ?

-Sapiner ? Refis-je.

Helena se leva, me tendant les mains pour me tirer, toujours partante pour s'enfumé. J'avais vu le regard de Lenie nous suivre jusqu'à ce qu'elle ne soit plus dans mon champ de vision.

-On ce les cailles quand même ici. Fit Hele.

-Ouep, mais c'est beau. Fis-je me tournant vers l'horizon. Comment ça se passe avec Lenie ?

-Je sais pas trop. Fit-elle au bout d'un moment.

-Tu l'aimes.

-Pierre...

-Quoi ? Jamais une seule fois tu ne l'as dit oralement.

-ça changerait quoi ? Elle est en couple.

-Oh Hele arrête, tu le sais, tout le monde le sait c'est toi qu'elle l'aime. Elle n'attend qu'une seule chose de ta part.

-Je suis pas prête a assumé devant la terre entière.

-C'est pas ce qu'elle souhaite et tu le sais.

-J'ai laissée passée ma chance de toute façon.

-Tu trouves que tu as laissé ta chance ? Ce n'est pas l'impression que j'ai ou que les autres ont.

-Je pensais que vous étiez d'accord pour ne plus vous emmêlez.

-Je fais que parler. Mais Gnocchi, Lenie passe son temps à te regarder dès que tu arrêtes. Est-ce que tu peux au moins te l'avoué et essayé d'avancer ?

-Je l'aime oui, mais parfois ça ne suffit pas.

-Je pense qu'au contraire ça suffit suffisamment pour essayer.

-On a essayé.

-Non, elle a essayé. Toi, tu as fui dès que tu es rentrée en Belgique, te focalisant sur tes chansons, la laissant partir, ou plutôt tout fait pour qu'elle parte.

-J'étais pas prête.

-Et maintenant ?

-Elle me manque mais... fit elle alors qu'une larme coulait.

-Oh Gnocchi. Ecoute ton cœur, si tu ne le fais pas, tu souffriras.

-Et si je la fais souffrir, si avec la distance on n'y arrive pas. Si je prends les mauvaises décisions et que je lui brise le cœur.

-C'est maintenant que tu lui brises le cœur à la repousser à chaque fois qu'elle s'approche un peu trop prêt.

-Je ne vais pas la laisser m'embrasser à tout vas alors qu'elle est en couple.