Point de vue de Gabriel
Après avoir consolé Jordan, Gabriel finit de préparer à manger. Jordan, quant à lui, se reposait dans la chambre de son amant. Gabriel se rendit ensuite dans sa chambre, après avoir mis ce qu'il avait préparé au four. En voyant Jordan, toujours endormi dans son lit, il referma doucement la porte et sortit de la maison pour promener un peu Volta.Durant cette courte promenade, Gabriel repensa à la situation dans laquelle lui et Jordan se trouvaient. Sur le plan de leur relation, tout semblait s'arranger, mais en dehors de celle-ci, tout avait empiré. Le parti de Jordan était devenu un vrai problème pour eux, surtout pour Jordan lui-même. Quant aux citoyens français, les doutes qu'ils pouvaient avoir sur leur possible relation secrète ne faisaient qu'augmenter. Gabriel avait beau repasser tous les problèmes dans sa tête, il ne voyait pas comment arranger les choses.
Au-delà de cela, ce qui l'inquiétait encore plus, c'était l'état de son compagnon, qui semblait plus affecté qu'il ne voulait le montrer. Même si Gabriel s'était rapproché de Jordan, ce dernier se refermait totalement sur lui-même lorsqu'il s'agissait de Marine, même avec son amant.
Après être rentré de leur promenade, Gabriel se dirigea vers la porte de sa chambre : Jordan dormait toujours. Gabriel retourna donc à la cuisine et sortit le plat du four. Il laissa celui-ci refroidir quelques minutes, avant de retourner dans sa chambre pour réveiller Jordan.
Gabriel entra silencieusement. Jordan était dos à la porte, allongé sur le côté. Ne voulant pas réveiller l'homme brusquement, Gabriel se glissa dans le lit, juste derrière lui. Il regarda par-dessus l'épaule de Jordan pour apercevoir son visage. Gabriel trouvait toujours Jordan aussi mignon quand il dormait. Il commença à prendre l'homme dans ses bras, avant de lui donner de légers baisers dans le cou.
— Jordan, le dîner est prêt si tu as faim, chuchotais-je à son oreille.
Jordan commençait à refaire surface, sortant de son profond sommeil. Il s'étira légèrement, essayant de chasser la fatigue.
— Je n'ai pas très faim, prononça-t-il d'une voix épuisée.
Gabriel redoutait d'entendre cette réponse sortir de la bouche de Jordan. Jordan était toujours dos à Gabriel. Ce dernier le regardait, allongé, semblant ne plus avoir la force de faire le moindre effort.
— Tu veux bien venir manger quand même ? murmurais-je à son oreille. J'aimerais vraiment que tu manges un peu, s'il te plaît.
Gabriel jouait sur la seule faiblesse de Jordan. Ce dernier ne pouvait rien lui refuser, c'était trop dur pour lui. Alors, doucement mais sûrement, le politicien se redressa avant de faire face à son compagnon. Sa tristesse et sa fatigue étaient toujours gravées sur son visage, mais, au milieu de tout cela, on pouvait lire dans ses yeux une détresse profonde.
En voyant cela, Gabriel attrapa l'une des mains de Jordan, se pencha jusqu'à atteindre son visage, et lui déposa un baiser tendre et passionné. Puis, sans dire un mot, il rompit le contact de leurs lèvres, se redressa du lit sans lâcher la main de Jordan, l'incitant à le suivre.
Jordan avait toujours les yeux plongés dans ceux de Gabriel. Il n'était pas sûr de ce qu'il faisait, mais il se contenta de suivre son amoureux.
Une fois arrivé dans la salle à manger, Jordan s'installa sur une chaise, et Gabriel lui servit à manger. Jordan, tant bien que mal, commença à manger. Cela fut compliqué au début, mais à force d'avaler ce que Gabriel avait préparé pour lui, il se sentit un peu mieux et retrouva un peu l'appétit.
Au bout d'une petite quinzaine de minutes, Jordan avait fini son assiette. Gabriel ne lui avait pas servi une grande quantité de nourriture, mais il fut agréablement surpris de voir son compagnon manger autant.
— Tu te sens un peu mieux ? Demandais-je, toujours inquiet de l'état de Jordan.
— Un peu, oui, mais je suis toujours mort de fatigue, répondit Jordan, toujours aussi épuisé.
Gabriel avait un plan pour essayer d'aider Jordan à s'ouvrir à lui, mais pour le moment, il fallait vraiment qu'il se repose.
— Tu veux qu'on aille se coucher ? Proposais-je calmement.
Jordan répondit d'un simple signe de la tête, consentant à cette idée. Les deux hommes se levèrent de table et se dirigèrent vers la chambre à coucher. Ils se déshabillèrent, ne gardant que leurs sous-vêtements, et s'allongèrent sous les draps du lit. Dans le noir, ils échangèrent quelques baisers discrets, ne se lassant pas de goûter aux lèvres de leur moitié, puis se souhaitèrent bonne nuit.
Gabriel s'était blotti juste derrière Jordan. Les deux hommes avaient l'habitude d'être dans des positions inverses, mais Jordan avait besoin du réconfort qu'il trouvait dans les bras de son partenaire, et Gabriel le savait.
Il ne leur fallut que quelques minutes pour s'endormir, tous deux épuisés par cette dure journée.
Message
Chapitre plutôt court, et je m'en excuse. Je n'ai pas vraiment trouvé l'inspiration, ou plutôt, je n'ai pas réussi à écrire quelque chose qui me plaise et qui reste cohérent avec ce qui s'est passé dans le dernier chapitre. Malgré cela, j'espère que ce chapitre vous plaira tout de même. À la base, je voulais continuer ce chapitre et inclure ce qui allait se passer ensuite, mais tout comme nos deux personnages, je suis épuisé ahah. J'ai même réussi à m'endormir pendant l'écriture de ce chapitre (pas trop longtemps, heureusement), ce qui me permet de tout de même en publier un cette nuit. J'espère que ce chapitre ne fera pas trop redondant avec le précédent, mais je ne voyais pas trop quoi écrire d'autre pour continuer cette histoire, malheureusement.
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Sous les Draps du Parlement [ Attal x Bardella ]
FanficIls sont rivaux et ne cessent de s'affronter l'un l'autre par le biais des débats. Pourtant, ils ne peuvent s'empêcher de s'aimer. Ils ne se connaissent pas en dehors du plan politique, sur lequel ils ne s'entendent pas, et pourtant ils semblent tou...