Point de vue de Jordan
Alors que les deux amoureux échangeaient de doux baisers, cachés dans l'obscurité de la nuit, un frisson parcourut leurs corps lorsqu'ils sentirent un téléphone vibrer dans la poche de la veste de Jordan, les coupant dans leur élan.Le moment qu'ils venaient de partager, bien qu'éphémère, laissa un joli sourire se dessiner sur leurs lèvres.
Jordan sortit son téléphone, remarquant les nombreux appels manqués de Stéphane et Fanny.
Il n'eut même pas le temps d'appeler l'une des deux personnes qu'il reçut un nouvel appel, et répondit.
Les deux personnes au bout du fil, Stéphane et Fanny, semblaient mourir d'inquiétude pour Jordan et Gabriel, se demandant ce qu'il se passait.
— Jordan, enfin tu réponds ! Mais où étais-tu passé ? Prononça Fanny, soulagée à la réponse de son appel de la part de l'homme.
— Je suis désolé, je n'ai pas fait attention à mon portable, répondit calmement Jordan.
— Est-ce que tout va bien ? Demanda Fanny, inquiète.
— Oui, tout va bien, désolé de t'avoir causé du souci.
— Tu as retrouvé Gabriel ? Il ne répond toujours pas à son téléphone, et nous n'avons aucune idée d'où il pourrait être.
— Oui, il est avec moi, répondit joyeusement Jordan.
La femme au bout du fil, ainsi que Stéphane, qui semblait entendre leur conversation, furent tous deux soulagés par les réponses de Jordan.
Ce dernier leur proposa de les rejoindre chez eux, les deux hommes étaient épuisés par cette journée riche en émotions.
Ils se donnèrent donc rendez-vous et raccrochèrent.
À peine cela fut il fait, que Jordan reporta son attention sur l'homme toujours blotti dans ses bras.
Il comptait bien profiter encore un peu de lui avant de rejoindre les autres.
Jordan embrassa à nouveau Gabriel, un léger baiser accompagné de ces quelques mots :
— Je t'aime, Gabriel, murmura Jordan.
Ces simples mots, il y avait si longtemps qu'il n'avait pas pu les lui dire. Et c'était bien la seule chose à laquelle il pouvait encore se raccrocher. L'amour qu'il éprouvait pour Gabriel était tout ce qui lui restait, et cela lui convenait parfaitement.— Moi aussi, je t'aime, Jordan, répondit Gabriel sans le quitter des yeux.
Ils avaient beau avoir tout traversé ensemble, ils avaient beau s'être exprimé leur amour de mille et une façons, ils n'avaient presque jamais pris le temps de se dire ces simples mots. Eux qui passaient leur temps à utiliser l'art du dialogue et de la conversation à travers leurs débats politiques, avaient peut-être peur que ces mots sonnent faux à leurs oreilles s'ils venaient à les prononcer.
Pourtant, les deux politiciens n'avaient jamais été aussi sincères qu'à ce moment-là.
— On rentre à la maison ? Chuchota presque Jordan.
— Oui, rentrons chez nous, répondit Gabriel, joyeusement.
Les deux hommes, malgré la fatigue, affichaient un joli sourire, soulagés de sortir de ce terrible épisode qu'ils venaient de traverser.
Le doute et la peur étaient toujours présents, mais ils savaient qu'ils seraient capables de les affronter ensemble.
Jordan attrapa la main de Gabriel, ressentant la chaleur familière et apaisante de celle-ci. Peu à peu, leurs doigts s'entrelacèrent, et les deux amants commencèrent à marcher, se dirigeant vers la voiture de Jordan.
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Sous les Draps du Parlement [ Attal x Bardella ]
Fiksi PenggemarIls sont rivaux et ne cessent de s'affronter l'un l'autre par le biais des débats. Pourtant, ils ne peuvent s'empêcher de s'aimer. Ils ne se connaissent pas en dehors du plan politique, sur lequel ils ne s'entendent pas, et pourtant ils semblent tou...