Overwatch : Naissance d'un Héros

Chapitre 7. Château Guillard

Lorsque Genji entra dans le monastère du Népal, Hanzo lui, venait juste d'atterrir sur une toute petite île de l'océan Atlantique, dans les eaux de la France, une île qui était en fait un gigantesque château solitaire au milieu de la mer. Autrefois, les marins locaux le connaissaient comme étant la demeure de la riche famille Lacroix, avec qui ils avaient l'habitude de marchander et même parfois d'y faire escale pendant quelques nuits. Mais un jour, Mr Lacroix s'est fait assasiné et on raconte que sa femme en est devenu folle, elle tuerait tous ceux qui s'approcherait de leur ancienne demeure et y vivrait donc seule depuis lors. Autrefois on disait de cette femme qu'elle était la plus belle et la plus douce au monde, que son accueil au château était toujours chaleureux et plein de vie, mais que la créature qu'elle est devenue depuis ne lui resssemble plus en rien. Aujourd'hui, plus personne n'ose s'approcher du château, par peur d'être tué par celle que l'on appelle la Veuve.

Le petit vaisseau qui transportait Hanzo et la femme qui l'accompagnait se posa et tous deux entrèrent dans le château. Plusieurs personnes s'y trouvaient déjà et tous le regardèrent avec méfiance. Sigma, un savant fou, aux yeux creusés dans leurs orbites, qui semblait pouvoir léviter au-dessus du sol. Le Faucheur, un homme au costume noir et au masque blanc que rien ne semblait pouvoir traverser. Moira, une sorcière aux yeux mauvais et malicieux qui semblait toujours concocter un plan machiavélique. Hanzo ne se sentit pas à son aise en rencontrant ce qui devait devenir ses nouveaux collègues de travail. Que faisait-il ici ? Overwatch, se dit-il. Il tourna la tête, et vit que la Veuve le regardait du coin de l'œil.

"Tes appartements sont par ici, dit-elle avec sa voix douce mais froide."

Hanzo suivit la Veuve dans le château jusqu'à une chambre dont la décoration trahissait tout ce qu'il avait pu voir dans sa vie auparavant. Elle avait gardé un style d'une chambre du dix huitième siècle, avec ses hauts plafonds, son chandelier et son grand lit.

"ça ne te plaît pas ? demanda La Veuve derrière lui.

-Je m'en contenterais, répondit Hanzo."

-Tu as encore des doutes quant à ta présence ici n'est ce pas ?

-Je ne suis pas sûr que ce soit le bon moyen de reprendre ce qu'on m'a volé.

-En connais-tu d'autres ? Nous sommes les meilleurs dans notre domaine, avec toi à nos côtés rien ne nous arrêtera.

-Mais ces gens là dehors, ce sont des dangers publics, des tueurs de masse, je ne suis pas comme eux...

-Tu es sûr, Hanzo ? N'étais tu pas le chef d'un clan d'assassins ?

-Prends garde à tes paroles, Veuve. Mon clan n'exécutait pas ses ennemis sans raisons, chacun de nos assassinats avaient un but."

La Veuve s'approcha de Hanzo, il pouvait sentir son parfum de rose.

-Vous tuez les opposants pour le pouvoir. C'est exactement ce que nous faisons ici. Ces tueurs là dehors ne sont pas différents de toi, et moi non plus, mon cher. Toi et moi, nous sommes pareils. Et quand nous aurons tué tous ces gêneurs, nous régnerons, toi et moi."

La Veuve n'était plus qu'à quelques centimètres du visage de Hanzo, ses yeux bleus transcendaient ceux de l'archer.

"Mais vous...

-Oui ?

-Vous semblez différente, dit Hanzo.

-En quoi ? demanda la Veuve sur la défensive.

-Je crois que vous tuez parce que vous y êtes obligée."

La Veuve ne répondit pas, son regard flanchât un instant, elle était déstabilisée, Hanzo avait trouvé quelque chose dans son esprit qu'elle même n'osait pas imaginer. Soudain, elle recula, alors que quelques instants auparavant, elle avait eu une autre intention en tête. Son regard avait changé.

"Comment ose tu... dit-elle surprise."

Puis elle fit demi-tour, et sortit de la chambre. Hanzo entendit ses talons s'éloigner jusqu'à s'arrêter tout à coup. Pendant plusieurs instants, Hanzo sentit qu'elle était toujours là et au bout de quelques secondes pendant lesquelles il cru entendre des mots prononcés par quelqu'un d'autre, il entendit ses pas faire demi-tour jusqu'à sa chambre. Elle fit irruption, son regard avait de nouveau changé, il était redevenu froid. Au bout du couloir, elle avait eu une prise de conscience ou bien avait vu quelque chose ou quelqu'un là bas, qui l'avait rappelée à l'ordre. Quoi qu'il se soit passé, la Veuve désormais s'avança lentement et sans dire un mot vers Hanzo. Sa démarche faisait penser aux mouvements d'une araignée, avançant lentement vers sa proie paralysée. Car Hanzo était véritablement paralysé, non pas par la peur, mais par l'intimidation et la démarche presque nuptiale de la Veuve qui s'avançait vers lui. Il voulut dire quelque chose, mais aucun mot ne sortit de sa bouche, son regard passa honteusement des yeux froids de la femme à sa poitrine et à sa taille. Puis arrivée à son niveau, la Veuve se mit sur la pointe de ses talons et embrassa Hanzo, un baiser long et dur qu'elle offrit à l'archer qui se laissa faire. Après quelques instants, elle décolla ses lèvres bleues, toujours avec ce regard froid déstabilisant, et commença à se dévêtir de sa tenue violette moulante. Elle échappa ses bras de sa combinaison et invita Hanzo à mettre les siens autour de sa taille pour l'aider à se déshabiller. Elle passa autour du cou de Hanzo ses longs bras bleus et l'embrassa à nouveau avec délicatesse. Sa tenue complète tomba au sol et la Veuve sortit ses pieds de ses talons pour pousser son homme sur le lit quelques mètres plus loin. Hanzo fut projeté dessus avec force, la Veuve, en avançant vers lui enleva son chignon et sa longue chevelure tomba sur ses épaules jusqu' à sa taille, des cheveux bleus marine, longs et gracieux. Elle s'appuya sur le lit, contre Hanzo et l'embrassa de nouveau, mais cette fois-ci avec violence, l'homme sentit qu'elle lui en voulait pour quelque chose mais qu'elle tentait tant bien que mal de le cacher. Dans ce baiser, la Veuve révélait une partie de sa personnalité qu'elle n'avait jamais montrée à personne. Dehors, devant la chambre de Hanzo, quelqu'un était appuyé contre le mur, quelqu'un qui avait écouté tout ce qui s'était passé. La sorcière aux doigts crochus nommée Moira, en entendant ce qu'il se passait maintenant, sourit et s'en alla. Elle traversa le couloirs jusqu'à une grande pièce.

"La Veuve remplit son rôle à merveille, Doomfist, je m'en suis assuré, dit Moira."

Un grand homme se trouvait au fond de la pièce, un homme fort dans un costume sombre. Cet homme au crâne chauve et à la peau noire regardait l'horizon par la fenêtre, sa silhouette était incroyablement imposante, et l'un de ses bras, le droit, était fait de métal et semblait bien plus gros que l'autre.

"Bien, dit l'homme d'une voix grave."