Chapitre 29

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Alors que je suis en haut avec les filles, Louis arrive en courant et me fait signe.

« Je vais revenir, reposez-vous. Nous allons préparer à manger et je viendrai vous réveiller ensuite, » dis-je en souriant.

Je descends les escaliers avec Louis, qui a également pris le temps d'embrasser Eleanor. Juste avant d'atteindre le bas, Harry se tourne vers moi et annonce : « Elle m'a répondu. »

Mon cœur s'emballe à l'entende de c'est mot. « Qu'est ce qu'elle a dit »

« Elle m'a demandé comment j'allais et m'a exprimé ses regrets. Elle sait à quel point j'aime Aria. Elle a même proposé de venir ce soir pour qu'on puisse apaiser nos rancunes rapidement, » explique Harry.

« Non, pas ce soir. Les filles sont là. Si on leur dit de partir ou qu'on les emmène quelque part, elles vont se douter de quelque chose, » intervient Louis.

« C'est pour ça que vous deux ne serez pas là non plus, » ajoute Liam.

« Mais pourquoi pas ? » demandai-je, perplexe.

« Parce que j'ai peur qu'elle puisse lire le mensonge sur vos visages. De plus, les filles auront besoin de vous pendant que nous gérons la situation ici, » répond Liam avec sérieux.

« Très bien, mais pour l'instant, nous avons dit aux filles que nous préparions le dîner. Nous allons donc cuisiner, puis nous irons les chercher pour qu'elles mangent. Avec Louis, nous nous occuperons d'elles à l'étage si besoin. En aucun cas elle ne doit arriver avant, c'est clair ? » dis-je, un peu agacé.

« De toute façon, nous devons coordonner nos actions avec la police. Nous allons partir rapidement, car on ne sait jamais si elle surveille la maison avant de venir. Ensuite, nous reviendrons en tant que civils, » explique le policier.

« D'accord, faisons comme ça, » acquiesce Harry.

Je descends dans la cuisine avec Louis, prêt à préparer le dîner. J'ai besoin de me concentrer sur quelque chose de normal, même si la tension dans l'air est palpable. Louis et moi commençons à sortir les ingrédients, et j'essaie de me concentrer sur les gestes familiers, mais mon esprit est préoccupé par ce qui va se passer ce soir.

En montant à l'étage, je frappe doucement à la porte de la chambre où se trouvent Aria et Eleanor. « Les filles, il est temps de se réveiller ! » Je les vois lentement émerger de leur sommeil, leurs yeux encore ensommeillés, mais un sourire se dessine sur le visage d'Eleanor.

Je regarde Aria, assise là, un peu perdue. « Allez, on vous a préparer un bon dîner ! » dis-je en espérant raviver un peu de lumière dans ses yeux.

Une fois à table, je m'aperçois qu'Aria peine à manger. Elle grignote à peine son assiette, son regard lointain trahit son inquiétude. Je sais que la situation la pèse lourdement. J'essaie de capter son attention, d'évoquer des souvenirs heureux pour la rassurer, mais je sens qu'elle est encore trop tourmentée par tout ce qui s'est passé.

Après le repas, je me penche vers elle. « Hey, Aria, ça te dirait de venir en haut regarder un truc avec moi ? » Je veux lui offrir une distraction, une échappatoire, même temporaire. J'espère qu'un moment ensemble pourra l'aider à oublier, même un instant.

Louis, toujours sur la même longueur d'onde, se tourne vers Eleanor. « Et toi, tu veux qu'on monte aussi ? On pourrait regarder un film dans notre chambre. »

Eleanor sourit, visiblement soulagée par l'idée. Aria hoche la tête, et je sens que je fais le bon choix. Je les guide doucement vers les escaliers, en leur offrant un soutien silencieux.

Alors qu'ils montent, je me tourne vers Harry, le cœur lourd mais déterminé. Nous avons besoin de ce moment de répit, mais je sais aussi que la tempête approche. Une fois en haut, avec Louis, nous restons vigilants, prêts à faire face à tout ce qui pourrait arriver.

Voici le texte reformulé :

J'aide Aria à s'allonger, puis je m'installe à ses côtés. Je l'observe attentivement, remarquant que quelque chose semble la préoccuper encore plus depuis un moment.

« Aria, tu veux me dire ce que le médecin t'a dit ? » demandai-je doucement.

« Je n'ai pas vraiment envie, mais je sens que je te le dois... » répond-elle avec hésitation.

Qu'est-ce que ça veut dire, "me le doit" ? Elle ne me doit rien. Je ne comprends pas où elle veut en venir.

« Aria, tu ne me dois rien. Parle-moi seulement si tu en as envie, mon cœur. Je ne veux pas te forcer, » dis-je en essayant de lui montrer que je suis là pour elle.

« Je sais, Zayn, mais c'est important pour nous. » Ses mots me troublent, mais je suis encore plus touché par la force qu'elle trouve en elle pour s'exprimer, elle qui d'habitude reste si silencieuse. Je suis heureux qu'elle s'ouvre à moi, mais je commence à me sentir inquiet lorsque je comprends que cela nous concerne tous les deux.

« Je t'écoute. Prends ton temps. Si tu ne peux pas parler, ce n'est pas grave. Je ne t'en voudrai pas, » dis-je en lui embrassant tendrement la tempe.

Après un moment de silence, elle finit par murmurer : « Avec Eleanor, nous étions... enfin... on sortait de la pharmacie avec des tests... »

« Des tests ? » demandai-je, inquiet.

« Des tests de grossesse... on était enceintes, mais... nous avons perdu les bébés... » Elle s'effondre, et mon cœur se serre à la vue de sa douleur.

Bien sûr, voici le texte modifié pour mettre en avant les sentiments de Zayn face à la nouvelle qu'il allait être père, mais qu'Aria a perdu le bébé :

À ces mots, un froid glacial s'installe dans ma poitrine. J'avais toujours espéré devenir père un jour, et l'idée qu'Aria porte notre enfant me remplissait de joie. Mais maintenant, en l'entendant dire qu'elle avait perdu le bébé, tout s'effondre. Une vague d'impuissance m'envahit. Je regarde Aria s'effondrer, et je ne peux que ressentir cette douleur partagée qui me transperce.

Mon instinct me pousse à la prendre dans mes bras, à la réconforter, mais je me sens bloqué, comme si un mur invisible me séparait d'elle. Mes pensées s'embrouillent. J'ai rêvé de ce moment - d'être là pour elle, de fonder une famille. Mais maintenant, ce rêve s'évanouit dans la réalité cruelle de sa souffrance.

Je glisse doucement ma main dans ses cheveux, la caressant avec tendresse. « Oh, Aria... Je suis tellement désolé... » murmurai-je, ma voix tremblante. Les larmes commencent à couler sur ses joues, et je sais qu'elle a besoin de ce moment, même si ça me brise le cœur de la voir souffrir ainsi.

« Pourquoi... pourquoi ça a dû arriver ? » Elle parle entre ses sanglots, sa voix saccadée. Mon cœur se brise un peu plus à chaque mot qu'elle prononce. Je veux lui dire que ce n'est pas sa faute, que rien de tout cela ne devrait être ainsi. Mais les mots restent bloqués dans ma gorge.

« Je ne sais pas, » finissais-je par dire, sincèrement. « Je voudrais pouvoir changer tout ça pour toi, Aria. » Chaque mot pèse lourd, car je ressens aussi cette perte comme un coup dur. Ce n'était pas juste un rêve pour elle, c'était le nôtre. Une vie que nous aurions pu partager, un avenir qui s'effondre avec cette nouvelle.

Je me penche en avant, plaçant mon front contre le sien. « Tu es forte, tu sais ? Je suis là pour toi. On va traverser ça ensemble, je te le promets, » dis-je en essayant de lui transmettre un peu de réconfort. Mais au fond de moi, je ressens un tourbillon d'émotions. La colère, l'inquiétude, la peur. Comment avons-nous pu en arriver là ?

Je repense aux sourires qu'elle avait avant tout ça, à la lumière dans ses yeux lorsqu'elle imaginait notre vie ensemble. Je ferai tout pour retrouver cette étincelle. Mais pour l'instant, je suis là, aux prises avec ma propre tristesse, tout en essayant d'être le pilier dont elle a besoin.

« Aria, je suis là. Tu n'es pas seule. On va surmonter ça ensemble, » lui dis-je en lui prenant les mains, espérant que ma force puisse lui en donner un peu. Je lui dois ça. Je lui dois de me battre pour elle. La douleur est partagée, et je sais que je ne peux pas effacer sa souffrance, mais je ferai tout pour l'accompagner dans cette épreuve. Parce que malgré ma propre douleur, elle reste la plus importante à mes yeux.

Renaissance Tome 2 « terminer »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant