II

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Du côté de Maya

Mon Dieu,
Qu'il était beau cet homme. Vraiment tout ce qu'il faut où il faut, la preuve j'ai sa qualité dans ma main. J'étais fière de mon acte. Je posais ma tête sur son dos si musclé tout en gardant ma main sur sa douceur,
Qui était vulnérable.



- Et bah pour un " frère en Christ " t'en a beaucoup sous ta ceinture.
Dis-je en riant,




Il se contentait de souffler et retirait ma main à chaque fois que la posait à nouveau. Un véritable poison.
Ce petit jeu m'amusait énormément.




- Maya, arrêtes-toi.




- Non,
Dis-je souriante.





- Arrêtes, je te le redis arrête.






- Mais pourquoi souhaites-tu que j'arrêtes?
Demandais-je,
T'es mon fiancé ou pas merde ?





- ...




- Allô la terre j'appelle Ezechiel,
Tu me réponds ou quoi ?





- ...





- Ezechiel ?





Je relâchais sa proie sensible et le contourna afin de me mettre désormais face à lui.



- Mais c'est une blague ?!
Hurlais-je.



J'étais vraiment excédée,
Il m'a encore plus énervé. Vous savez ce que fais votre ami face à moi là ?
Non !
J'en ai assez sincèrement, sa deviens beaucoup trop. Je tournais les talons en furie et m'en alla de son sanctuaire étant donné que je dérange.





(...)




Du côté d'Ezechiel,

J'entre-ouvrais un oeil afin de balayer le périmètre du regard,
Elle n'était plus là. Quel soulagement !
Vraiment je ne sais pas ce qui me prends de faire ça,
C'est ma fiancée après tout.
Puis laissez-moi vous dire que Maya ce n'est pas le genre de fille banale ou quoi. Non loin de là,
Cette femme,
Je vous dis la vérité si je n'avais pas mon Seigneur à mes côtés je lui ferais des choses pas très catholiques ni orthodoxes.


Ses avances me font bouillir à chaque instants,
Je dois résister à la tentation. Car ma destinée est à préserver.
J'accomplirai mon devoir Maya soit en sure mais soit patiente.





En attendant,
Je dois retourner à la douche afin de garder mon sang froid. Elle m'a quand même perturbée,
Du moins surtout son peignoir en soie rose.


On y retourne.





(...)

Du côté de Maya,






Me retournant dans tout les sens afin de trouver un peu de fraîcheur ,
Je ne cessais de penser à ce goujat de Ezechiel.
Il n'a pas le droit, il n'a pas le droit.
Comment se fait-il que je le dragues afin de bien terminer cette soirée et je vois que il médite du moins il prie debout les yeux fermés ?



C'est quel genre d'homme bon sang ?



J'en suis toute ... AH !
Il m'énerve ! Il m'exaspère.



Bonne nuit.




(...)


Le lendemain matin,

Je me suis réveillé d'humeur grincheuse. Il y a de quoi, surtout quand votre fiancé refuse de vous toucher. J'ai l'impression que j'ai la gale avec lui, tiens en parlant de lui, le voilà souriant face à moi avec un plateau remplis de bonnes intentions.
De très bonnes attentions, quel bail vous ?



Je le regardais de haut en bas en restant neutre, blottie dans ma couette. Heureusement je me suis brossé les dents, sinon je l'aurais allongé ici tellement il m'énerve.




- Bien dormi ?
Me demandait-il en s'asseyant sur le bord du lit.




- ...




- Une langue c'est fait pour parler tu sais ?
Me disait-il en me faisant un bisou sur la joue.
Tu devrais l'utiliser pour me répondre.






- Une b*te c'est fait pour faire l'amour tu sais ?
Dis-je en prenant le verre de jus,
Et pourtant tu ne le fais pas alors pour donner des conseils crois-moi t'es mal placé.







Un sourire s'esquissait sur son visage d'ange,
Il a de la chance d'être beau sinon je l'aurai défiguré. Je ne parlais même plus,



- Ton insolence...




- Pardon ?




- Non rien,
Disait-il en se levant.
Prépare toi Maya.




Je lui lançais un regard perçant,




- Pourquoi ?



- On va aller voir tes parents.




- Vas-y seul, je n'irais pas.




- Et pourquoi donc ?
Demandait-il.





- Parce que la " tentation " n'aimerai pas te mettre mal à l'aise vu que tu as une destinée à préserver.
Dis-je exaspérée.
Je suis mieux dans mon lit.




- Maya arrêtes tes enfantillages et prépares-toi.




- Non.





- Tu me forces à employer des moyens dont j'ai horreur.





- Je m'en fiche.





- Tu vas y aller.
Disait-il en souriant.




- Non.


(...)

Me voilà assise dans sa grosse voiture noire au côté passager,
Je boudais comme pas possible.
Il souriant comme un ange,
Quel goujat.




- Allons voir tes parents, c'est parti.



Le moteur en action,
Ezechiel remonta le frein et démarra.

« Tentation. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant