XXXIX

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Du côté de Maya...

― Pour la première fois de ma vie, j'ai entendu et vu ton père me présenter des excuses pour son comportement. Pour ses agissements. Disait-elle, je fus comblée.

Je la regardais avec de grands yeux. Sa se voyait, elle aimait son époux plus que tout. Peu importait les difficultés, elle le voulait toujours près de lui. Ils s'étaient tout promis, peu importait le prix, peu importait les conditions, pour le meilleur comme pour le pire. Malgré tout, j'appréciais leur couple. Il était d'une solidité incroyable.

― Ton père agissait ainsi car, au fond, il voulait un garçon. Disait-elle.

― Je vois... Tout s'explique.

Elle prit sa main dans la mienne et me souriait.

― Après cet enfer qu'il nous as fait vivre au Nigeria, nous sommes partis de là-bas pour vivre une nouvelle vie en France. Une vie de rêve contrairement à là-bas. Nous avions réussis à quitter la misère. Disait-elle.

― Dieu merci, maman tu es une femme forte.

Elle souriait.

― Et ma force je la tiens de toi. Disait-elle.

Je l'admirais de plus en plus.

― Maman...

― Maya, en tant que ta mère... Laisse-moi te donnez ses quelques conseils pour ton mariage qui arrive à grands pas. Disait-elle.

Mon cœur balançait. Avait-elle .... ? Non ? Enfin... Si ?

― MAMAN DIT-MOI PAS QUE ...

Elle me souriait.

― Je vous donne ma bénédiction. Ezechiel à le droit d'être heureux malgré sa maladie, c'est un humain avant tout.



...

Du côté de Ezechiel...

Nous venions d'arriver à l'hôpital. Nous nous présentons à l'accueil et une infirmière nous indique le chemin à prendre jusqu'à la chambre de mon futur beau-père afin de rejoindre ma future femme. En vérité, je m'inquiétais pour son état. Les chocs sont mauvais pour elle et les petits, je suis super stressé. En parlant d'elle, quand elle levait les yeux pour rencontrer les miens, elle accourut vers moi pour me prendre la main et me faire entrer directement dans la chambre de son père, sans même saluer mes parents.

Je fronçais les sourcils et lui lançait un regard foudroyant.

― Maya ?

Elle ne disait pas le moindre mots. Nous nous avançons vers le lit de mon beau-père qui étais réveillé. Il ne disait pas un mot lui aussi, sa me laissait perplexe. Il se contentait de nous observer avec un air de dégoût.

― Papa ? Commençait-elle.

Il ne lui répondit pas.

― Je t'en prie, Charles, fait pas ton enfant. Réponds au lieu de nous observer là. Disait-elle.

Je lui pinçais le bras.

― Me pince pas Ezechiel, je parle avec mon père.

Elle est d'une insolence, surdimensionnée.

― Papa, je suis au courant que tu n'es pas mon père et malgré tout, je ne sais pas comment te dire ce que j'ai sur le cœur... Disait-elle.

― Parle ma fille, parle. Disait-il.

― Papa, je sais que tu as toujours voulu que j'ai la meilleure éducation malgré les sales coups que tu me faisais. Je sais que tu faisais sa pour mon pseudo-bien même si j'en doute réellement. Tu faisais plus ça parce que j'étais une fille, chose que tu ne souhaitais pas car pour toi, une fille c'est source de problème. Et oui, les premières règles, les poussées de poitrines, les caprices de modes, des conditions de vies très strictes, les premiers amours... Et j'en passe. Etre une fille ce n'est pas facile et pourtant je fais avec, chose que toi tu n'as pas supporté visiblement.

Les sourcils de mon beau-père se fronçaient. Son regard devenait rouge.

― C'est pour ça que tu battais et violait ta femme. Tu l'as forçais à avoir un garçon contre son grès, dès qu'elle l'as eu tes griffes sont parties avec tout ses enfants que tu as tué.

― Insolente... Disait-il. Tu ...

― Insolente et fière. Tu sais quoi ? Je remercie le Seigneur de ne pas avoir été ton enfant biologique, car qui sait, tu m'aurais tué.

― Maya... Parles pas comme ça à ton père.

― Laisses Ezechiel, c'est ce que tu as voulu. Disait-il en se redressant.

Je ne comprenais pas, ma colère commençait à monter légèrement.

― Pardon ?

― Depuis que elle te connait, son insolence a décuplée. Me répondre, me manquer de respect devant les gens est devenu une habitude avec elle. Pourquoi tu l'as retient ? C'est toi qui l'envoi me manquer de respect, afin que j'accepte votre union répugnante. Disait-il.

Je souriais à mon père de manière assez nerveuse. Seigneur, soutient ma foi.

― Ecoutez Charles, je n'inculque en aucun cas l'impolitesse ou autre à votre fille. Tout ceci est de votre faute... En vue des actes abominables que vous avez commis dans votre passé, je ne peux rien y faire si son jugement par rapport à vous à changer... Puis...

― Ezechiel, n'uses pas ta salive. Tu viens de loin. Disait-elle.

― Préserves bien ton mari, Maya. Disait-il.

― Des menaces, Charles ? Disait-elle.

― Effrontée... Disait-il en toussant.

Les battements de son cœur devenaient faible, ceci s'entendait au son de la sonde.

― Je ne suis pas ici pour te demander ou te supplier de me donner ton approbation afin d'épouser l'homme que j'aime, je suis juste là pour te prévenir que le mariage est prévu dans trois mois. Si tu viens, tu sera le bienvenue. Disait-elle.

― Je préfère mourir que de venir à ton mariage plein de vices et de péchés. Disait-il.

C'était là de lourdes paroles qui venaient de piqué ma fiancée du plus profond de son âme, pourtant, elle faisait comme-ci de rien était. Elle se dirigeait vers la sortie en me proposant de la rejoindre, ce que je fis quand mon beau-père m'interpella une dernière fois avant ma sortie.

― Que vos bâtards viennent au monde sains et saufs, que votre union soit sellée, que le tout Puissant vous préserve car un malheur, n'arrive jamais seul. Tu m'entends ? Jamais seul.

Je lui souriais simplement en disant.

― Dieu nous protège, et il ne cessera de le faire. Bonne fin de journée, beau papa.







« Tentation. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant