« Tentation. »

VIII.

Quelques jours plus tard,

Du côté de Maya...

Mes yeux tardaient à se fermer difficilement,
Difficilement par leurs fautes, précisément par leur rire audible à deux mètre de loin.
Malgré que je loge désormais dans la chambre d'ami depuis maintenant douze jours d'affilés, leur comportement m'énerve tout au plus.

Le pire de tout ceci, c'est que je ne peux pas parler.
Et oui, j'ai fait donner ma parole que je ne parlerai pas.
J'ai donné ma parole à Ézéchiel que je ne parlerais plus, et franchement ...
Je trouve ça un peu chiant, vous savez pourquoi ?

Ézéchiel est très proche de sa soit disant cousine.
Mais là n'est pas le plus pire non,
Le plus pire c'est que cet homme s'est laissé pousser la barbe,
Ce qui fait que il fait d'autant plus viril, ce qui veut dire plus d'effet en moi.
Il me pousse à aller lui faire du mal bêtement.

Si je m'approche de lui à ma manière,
Il ne me prête aucune attention.
Et j'en ai assez.

Peut-être que je ne suis pas sa destinée...
Peut-être que je ne lui correspond vraiment pas...
Certes j'ai mon caractère bien trempée, mais cela ne m'empêche pas de l'aimer comme je l'aime.
Je dois changer,
Je vais faire des efforts.
Je vais essayer d'être celle qui veut que je sois,

Une femme respectable.
Sa tombe bien, demain nous allons chez ses parents.
Une chance se présente à moi,
En attendant,
Avant de changer trop rapidement et radicalement,
Autant relacher les pressions.

- FERMEZ LA PUTAIN J'ESSAIE DE DORMIR !
Hurlais-je,
C'EST PAS POSSIBLE !

Je soupirais de satisfaction et m'allongeait afin de retrouver le sommeil.

Bonne nuit.

(...)

Du côté de Ezéchiel

- J'ai trop hâte de les revoir,
Disait-elle toute excitée.
Ils m'ont tellement manqués !

Je saisissait ma veste et l'enfilait devant la porte d'entrée.

- Eux aussi ont hâte de te voir, tu sais pas à quel point ils m'ont fatigué pour te voir surtout ta tante là.
Dis-je en riant.

- Ah ma tante Cassandra,
Disait-elle en riant,
Vraiment c'est pour elle que je suis venu.

- Ah c'est pas pour venir te fendre la poire avec moi que t'es là ?
Dis-je en la pinçant,
Hein petite tête ?

- Aie ! Si aussi,
Disait-elle en riant,
Ne soit pas énerver ah ouais.

- Je ne le suis pas,
Dis-je en souriant.
Bon attends moi ici, je vais monter voir si Maya est prête.

- Pas de soucis je t'attends ici.
Disait-elle en riant avec un signe de la main.

Je lui souris et montait à l'étage afin d'aller toquer à la porte de la chambre d'invité,
Et oui,
Depuis notre dernière altercation, douze jours se sont écoulés et elle ne m'a pas adressé la parole malgré ses quelques approches.
Approches un peu entreprenantes on va dire,
Qui me gêne légerement.
J'aurai apprécier lui faire la remarque mais son silence me giffle comme chaque jour.

Je me dirige vers sa porte et y toque.
Après deux minutes d'attente, j'ouvris la porte.
Elle terminait de se préparer, je la regardais avec de grand yeux. Des coeurs remplaçait mes yeux,
Que ma fiancée était belle,
Que ma fiancée était ravissante.

Elle avait lissé ses cheveux et portait un rouge à lèvre marron clair.
Elle portait une robe col roulé de couleur kaki qui lui arrivait jusqu'aux genoux, ce qui collait parfaitement avec son teint ébene.
Avec ceci, elle portait de petites bottines noires avec une petite veste cuir noir.

Elle tentait de fermer son collier qu'elle s'appretait à enfiler,
Je me mis derrière elle et prit son collier des deux extremités.

- Laisse-moi faire,
Dis-je en souriant.

Nos deux regards se confrontent face au miroir,
Elle baissait son regard vers le sol. Je déteste quand elle fait ça
Je ne me gène pas pour lui faire remarquer.

- Relève ton visage Maya s'il te plaît.

Elle ne me répondit toujours pas.
Je fermais son collier et continuait à me tenir derrière elle.

- Tu ne veux toujours pas me parler Maya ?
Lui demandais-je.

Elle saisissait sa sacoche et se dirigeait vers la sortie lorsque je la saisit par le poignet.
Elle n'osait même pas me regarder en face,

- Maya ?

Elle retirait son bras de mon emprise et s'en alla directement vers la sortie,
Sans dire un mot de plus.
Maya me rendra fou,
Je soupirais et descendit à mon tour,
Je rejoignis Akira qui me regardait avec un air désolé,
Je fronçais les sourcils d'avance car il y avait une absente et une mauvaise nouvelle qui m'attendait.
Pas besoins de le pressentir.

- Elle est partie où ?
Demandais-je.

- Elle est partie à pieds.
Disait-elle en soupirant.

Mes yeux se sont grandement ouverts,
J'hallucinais, comment peut-on être une femme aussi fière ?

- C'est une blague ?
Demandais-je fermement.
Putain, bon on y va. On va être en retard.

Akira acquiesca et sortit de la maison.
Je fermais la porte à clé derrière moi et me dirigeais vers le véhicule.

- Cette femme va me rendre fou.
Dis-je en soupirant.