XI

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Du cote de Ezechiel,

Elle se mouvait sur moi,
Vêtue de sa petite tenue que j'ai découvert sous son manteau en fourrure,
Quelle as laissé tomber quelques minutes auparavant.
La voici désormais,
À califourchon sur moi.
Le visage enfoui dans mon cou.




- Père Ezechiel,
Disait-elle en chuchotant,
Que vous sentez bon.



Elle disait sa avec un ton chaud,
Elle faisait passer ses ongles bleutés,
Le long de mes joues.
Le fait de se mouver sur moi,
Plus précisément sur mon membre,
Ne me laissait point indifférent.
Et pourtant je devais faire tout comme.



- M... Maya ?



- Oui ?
Disait-elle.


Elle faisait des tours sur mon buste à l'aide de ses longs doigts,
À la fois long et parfaitement manucurés.


- Pourquoi tu es vêtue de cette façon ?
Demandais-je.




Elle relevait sa tete instinctivement,
Et saisit mon menton à l'aide de deux de ses doigts.
Elle abaissait mon regard sur sa tenue.



- Tu n'aimes pas ce que tu vois ?
Disait-elle en souriant.




Si tu savais Maya ...
J'apprécie réellement la vue que j'ai mais je ne pourrais jamais te le dire.
Je faisais alors dévier la conversation sur un autre sujet,
Un sujet moins gênant.


- Tu ne m'avais pas dit que ton frère, Kenny allait venir séjourner ici ?
Demandais-je.





Elle soupirait et se leva de mon membre.
Exaspérée j'avais l'impression, tres exaspérée même je dirais.
Elle saisit son manteau qui était tombé au sol et se promenait dans tout mon bureau.
Observant chacun de mes objets.



- Donc moi,
Disait-elle,
J'ai fait un effor pour venir stimuler mon fiancé à son travail et il ose me parler de mon petit frère.




- M...




- Donc,
M'interrompait-elle,
Je te parle de ba*se bien consentante et tu me parles de mon petit frère.




- Maya, écoute ...



- Non Ezechiel, tu m'ecoute.
Disait-elle.
J'en ai assez, je sature.





- En quoi satures-tu ?
Demandais-je,
Maya je ne veux pas faire ça dans ses conditions.






- Mais moi je veux,
Hurlait-elle,
JE VEUX QUE EZECHIEL TU ME PRENNES SUR CE BUREAU !




- Maya s'il te plaît...


- HANNNN OUI EZECHIEL PRENDS-MOI À MEME LE SOL.



Je me levais brusquement et accouru vers elle pour imposer ma main sur ses lèvres afin qu'elle ne cesse son cinéma.
Elle hurlait dans mon bureau,
Elle hurlait dans mon lieu de travail.
J'étais un peu gêné par la situation,
Je sentais son regard exaspéré sur moi.



- Maya s'il te plait,
Disais-je,
Parlons-en ce soir à la maison.



Elle retira ma main de sa bouche,
Toujours si exaspérée,
Et s'en alla sans même dire un mot.
Elle claquait la porte,
Face à mon visage.
Je collais mon front ci-contre,
Pensant trouver le répit,
Ce n'était pas du tout le cas,
J'entendis sa voix hors de mon bureau,




- VOUS AVEZ JAMAIS VU UN CORPS DE FEMME ?
Hurlait-elle,
ADMIREZ ET PRENEZ DES NOTES. LES GROSSES ÇA VA PETER.





Dieu aide-moi avec cette femme...



(...)



Nous rentrions en riant, en compagnie de ma jeune cousine, Akira.
Les mains pleines bien-sûr
Un bon burger King ne fais jamais trop de mal à personne,
Je déposais les sacs en papier du fast-food et me dirigeait directement dans la chambre de ma fiancée.
Qui étrangement était vide.




Je fis de même dans notre chambre commune,
Aucune trace de ma fiancée.
C'est étrange.
Je retournais dans la cuisine,
Retrouver ma cousine,
Qui s'emprifrait de frites.



- Akira ?



- Oui.
Disait-elle la bouche pleine.



- Maya n'est pas dans sa chambre, c'est bizzare.
Dis-je en fronçant les sourcils.




- Maya n'est pas ici ?
Disait-elle choquée.
Mon Dieu. Tu as bien regardé là-haut ? Si ce n'est pas le cas laisse moi faire.


Elle se levais donc,
Une serviette en papier en main pour s'essuyer les mains,
Elle se dirigeait à l'étage afin d'aller voir si ma compagne était présente.
Pendant ce temps là,
J'en profitais pour la joindre par téléphone.
Je tombais directement sur sa messagerie,
Je tentais pendant un bon moment mais sans réponse.
Akira vint me rejoindre de nouveau en cuisine,




- Ezechiel...
Disait-elle.



Je me retournais sur elle,
Je fronçais directement les sourcils.


- C'est quoi cette lettre, Akira ?


- C'est pour toi.
Disait-elle.
Tiens.


Je saisis la lettre qu'elle me rendait et l'ouvrit,
Tout en m'asseyant.
À chaque ligne qui défilait sur cette lettre,
Mon coeur se resserait.
J'étais juste outreé, j'en avais perdu mes mots pendant plus de dix minutes.

Akira me secouait mais en vain,


- Ezechiel, je vais appeler oncle Marcello ! Parle moi,
Disait-elle affolée.
Que se passe-t-il ?




Je ne pouvais pas répondre,
Je n'en avais pas la force en vérité.
J'étais déboussolée...







Maya venait non seulement de quitter notre nid douillet, mais elle m'a également quitté.

Honte à moi...

« Tentation. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant