XXIV

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Média, Kenneth surnommé Kenny.

Musique à écouter pendant la lecture...

Du côté de Joyce..,

Les analyses ont été faites, nous attendions le verdict patiemment, assis sur une chaise. Toujours en compagnie de Kenneth, et la mère de Maya, qui faisait les cents pas pour la petite perle qu'elle a élevée. Je lançais un regard du coin de l'oeil à Lydie.

― Tu vois tout ce que tu as causé ? Disais-je.

― Ce... Ce n'est pas moi. Je n'ai rien fait. Disait-elle.

Mes membres tremblaient. Mon sang bouillonnait, je n'ai pas pu tenir mes mains.

― JOYCE ! Hurlait sa mère.

Elle se tenait la joue en me regardant méchamment. Kenneth se mettait directement entre nous car je me suis directement levé après ce geste. Prête à l'enchaîner. Malgré que son âge soit minime par rapport au mien de trois ans, il paraît assez grand. Il retenait mes mains, il me connaît assez bien, surtout dans ce genre de situation.

― Joyce, non... Disait Kenneth.

― Fionton, ce n'est pas de ta faute ? Tu veux blaguer qui avec ta tête de radiateur ? C'est de ta faute si Maya est allongé sur ce lit. Disais-je. Kenny, lâche-moi ! Lâche-moi.

― MAIS TU RACONTES QUOI ?! Hurlait-elle.

― CRIE ENCORE SUR MOI, OSES CRIER SUR MOI ESPÈCE DE PUTE SANS FRONTIÈRE, PYGMÉE BÊTE VA. SI TU NE L'AVAIS PAS DROGUÉE RIEN ... Hurlais-je.

― JOYCE ! LYDIE ! Hurlait la tata Elise.

― JE N'AI RIEN FAIT...C'... C'EST PAS MOI ! Hurlait-elle.

― JOYCE PUTAIN ! Hurlait Kenneth. CALME TOI !

― Kenny, ah ... Soufflais-je. J'espère pour toi que t'es compatible sinon toi, prépare un short, parce que là où je vais t'envoyer il va faire très chaud. Je t'envoie en enfer gratuitement.

Elle se contentait simplement de mal me regarder, et de se frotter la joue continuellement. Kenneth me relâchait et s'assied entre moi et Lydie pour éviter les conflits et les altercations. La mère de Maya se contentait de souffler et de regarder à travers le hublot de la porte de la chambre d'hôpital de Maya. Je me tenais la tête en soutenant le regard au sol, je pensais continuellement aux atrocités que je préparais pour cette Lydie. Elle va morfler, surtout pour Maya.

― Akira ? Disait Kenneth.

Je levais ma tête et les vit subitement se prendre dans les bras de l'un et de l'autre. Ils se firent un léger baiser, à leur côté je vis Ezechiel, vêtue d'un costume. Toujours aussi présentable. Je me levais à mon tour et allait vers lui, je le saluais du moins à ma manière.

― JOYCE PUTAIN ! Hurlait Kenneth.

Il me maintenait de nouveau les mains, je tapais le torse de Ezechiel comme une sauvage.

― Pourquoi t'as pris autant de temps l'homme de Dieu, putain ! Disais-je, ta bien-aimée à besoin de toi. Kenny, lâche-moi, je répète.

― Cesse de te battre alors, et je te lâcherai sans soucis. Disait-il.

« Tentation. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant