Du côté de Ezechiel...―SEIGNEUR !
― OH LA LA LA LA ! JE LE SAVAIS MON FILS EST UN HOMME CAPABLE, EH ! Hurlait-elle.
Elle s'agrippait limite à mon cou à la suite de cette annonce, sa joie surpassait tout et me rendait également heureux. Elle me demandait de me lever et de danser avec elle, en choeur. Ma mère, je ne l'échangerait pour rien au monde. Elle ne cessait de me prendre dans ses bras.
― Cassandra, je t'en prie contrôles-toi. Disait mon père.
― Ma joie est immense Marcello, pardon. Disait-elle.
Elle me relâchait et arrangeait ma chemise avant de s'asseoir de nouveau à sa place initiale. Plus tard dans la soirée, je ne pus m'empêcher d'annoncer la bonne nouvelle à mes parents. Je n'ai pas pus me retenir d'annoncer que je serai père de deux anges, avec la seule femme que j'aime. Leur réaction était d'autant plus positive, cependant, je sentais un certain malaise. Surtout venant de mon père, qui soupirait avant de commencer son récit.
― Maintenant que tu as rendue ta chère et tendre malade, Ezechiel, nous sommes exposés à de grands problème avec la famille de ta fiancée. Disait-il.
― Rendu malade ? Disais-je sur un ton interrogatif.
― Oui... Tu lui as transmit le VIH en ... Franchissant ce cap. Disait-il.
― En parlant de ça papa, il faut que je te dise... Tout d'abord, Dieu est merveilleux.
― Amen mon fils, disait mon père.
― Tellement merveilleux, disait ma mère.
― Il m'a bénit de bien des façons, tout d'abord il a fait en sorte que je garde toujours cette santé. Ensuite, il a fait de moi tout d'abord un homme droit désormais puis maintenant un père comblé. Je ne saurais comment le remercier...
― Je suis heureux de voir que tu le remercies pour ses bienfaits. Disait mon père.
― Et je ne cesse de le remercier car avec sa grâce, j'ai une bonne nouvelle en plus pour vous.
― Tu nous combles de bonheur mon fils aujourd'hui, tu vas nous tuer de joie. Disait ma mère.
Je lui souriais.
― Maman, papa... Après plus de quatre années de tristesse dans mon cœur. Dieu à assécher mes larmes car ...
Mon téléphone portable vibrait à l'intérieur de ma poche. Je le sortis de ma poche en regardant le destinataire, c'était Maya. Je regardais mes parents.
― Excusez-moi, c'est Maya. Je peux ?
― Bien-sûr réponds-lui, ne fait jamais attendre une femme enceinte. Disait ma mère avec un grand sourire, dit lui de venir me rendre visite.
Je lui souriais en me levant pour aller répondre à la femme de ma vie.
― Je lui dirais, maman.
Je me dirigeais vers la cuisine et décrocha.
― Allô ?
Seul des reniflements de sa part se faisaient entendre dans le combiné.
― Maya, qu'est-ce qu'il y a ? Disais-je.
Aucune réponses de sa part, juste des pleurs.
― Maya, les pleurs ne sont pas bons pour les bébés. Cesse de pleurer et dit-moi ce qui te rends triste, s'il te plaît.
Toujours aucune réponses.
― La femme à la taille digne d'une guitare basse... Parle-moi s'il te plaît.
Aucune réponses... Je commençais à m'inquiéter.
― Princesse ...
― J... J... J'aime bien quand t'es doux comme ça. Disait-elle.
― Maya, pourquoi t'es dans cet état ?
― Mon... Mon père viens de faire une crise... Disait-elle.
― Une crise ?
― Non une chute, bah oui une crise. Disait-elle.
― Seigneur, il va bien ?
― O...Oui... Il se repose... M... Mais j'ai peur pour lui. Il a fait une crise cardiaque. Disait-elle.
― Dieu est là, princesse. Il a fait cette crise dut à quoi ?
― Ton penalty de deux points dans mon utérus. Disait-elle.
Je pinçais mes lèvres. Ah, merde.
― Ton tir va tuer un tas de personnes, disait-elle.
― C'est terrible, mon Dieu. Tu ... Tu penses que je peux venir ?
― T'as intérêt à venir tout de suite même. Disait-elle.
― Je viens tout de suite alors.
― Attends ! Tu es chez ta mère ? Demandait-elle.
― Oui.
― Tu peux me la passer s'il te plaît, elle me manque trop ta maman. Disait-elle.
Je la faisais patienter et retournait dans le salon, retrouver mes parents. Je passais le téléphone portable à ma mère, pendant que j'enfilais ma veste sous le regard choqué de mon père.
― Ezechiel, où vas-tu ? Demandait-il.
― Je vais à l'hôpital rejoindre Maya. Son père a eu une crise cardiaque.
― Mon Dieu, on viens avec toi.
― Merci papa.
Mon père accourut le plus vite possible dans l'entrée afin de se munir de sa veste et de celle de son épouse, qui était suspendue à mon téléphone depuis un bon moment à discuter avec sa belle-fille. Elle me rendit mon cellulaire, quelques minutes plus tard.
― Ezechiel, on y va. Disait-elle.
Décidément, il était temps de faire face au père de celle que j'ai enceinté. Ma future femme, Maya.
...
Du côté de Maya ...
Après avoir raccroché avec ma belle-famille, je retournais auprès de ma mère, qui était bouleversée. Je m'en voulais quand même ... Je posais ma tête sur son épaule en tenant sa main dans les miennes.― Ils arrivent.
Elle n'osait dire le moindre mot.
― Maman... Parles-moi.
Elle souriait.
― Tu m'as appeler maman ? Disait-elle.
― Jamais je n'oserais t'appeler par ton prénom, tu es et tu resteras ma mère malgré que tu m'aies adopté.
Elle me fit un bisou sur le front.
― Tu sais, je n'avais pas une vie facile au Nigéria, Maya. Pour te dire la vérité, j'étais une jeune domestique qui savait à peine lire et écrire. Disait-elle, je me privais de ma vie de jeune fille pour travailler et aider mes proches. Avec ce maigre salaire, j'en rendais heureux plus d'un.
― Tu étais une domestique ?
― Une domestique avec une bouche bien salée. Disait-elle en riant, tes véritables géniteurs étaient mes patrons. Ils possédaient énormément de patrimoine.
― Tu ne me l'avais jamais dit ça.
― J'attendais le bon moment pour te dire la vérité, petite princesse. Disait-elle.
Elle me caressait les cheveux, je restais attentive à son monologue antérieur, j'allais enfin en savoir d'avantage sur mes sources...
J'allais en savoir plus sur mon histoire...
VOUS LISEZ
« Tentation. »
General FictionVous êtes responsable de ce que vous lirez, à vos risques et péril. Histoire courte.