« Tentation. »

XV

Du côté de Maya,

- HABILLE-TOI CONVENABLEMENT JE T'AI DIS !
Disait-elle.

Je soupirais comme à mon habitude, sa fait deux bonnes heures que cette femme hurle afin que je puisse m'habiller. Seulement, il y a un gros hic ... Je ne sais pas quoi mettre sur mon pauvre dos afin de lui plaire.

Un truc ample ? Il me prendrait pour une bâche.

Un truc moulant ? Il ne me regarderait même pas.

Le choix était fait, pour qu'il me regarde, il me fallait un vêtement à la fois mi-ample et mi-moulant. Cependant dans mon armoire, c'est assez rare que je trouve une chose comme ceci. J'étais dépitée.

Je m'allongeais sur mon lit et me creusait la tête.

Que mettre pour que mon fiancée me regarde sans me repousser ?

C'est vrai, après tout ce temps de séparation et de réflexion j'ai mûrement réfléchit. Je veux que mon fiancée ne voit que mon bon côté. Je veux qu'il oublie l'image de la Maya trop chaude, au taquet pour lui mettre son tarif comme j'en rêve depuis que je le connais.

Et oui, ne pensez pas que cette envie est arrivée comme ça, à l'entente du mot " MARIAGE " loin de là.

Ezechiel, depuis son jeune âge me rends folle.

Il m'a toujours tourmentée, il m'a toujours chamboulée.

Son côté défendu, c'est toujours ce qui m'a attiré chez lui, va comprendre. Je suis sûrement folle.

Mais malgré tout, je ressens un tas de choses que je n'ai jamais ressenti chez un homme. Je ne parle point de zangange intensif au lit, non.

Il possède l'art et la manière de cajoler, et de combler une femme sans utiliser le " sexe " .

Il possède le don et le pouvoir de te rendre folle de lui rien qu'avec ses habitudes de bons frère en Christ.

Tant que j'y pense, si je continue, je pourrais écrire un bouquin entier sur mon fiancé.

En réalité, j'ai de la chance de l'avoir à mes côtés et je n'en fait que à ma tête pour une histoire de " sexe " sans intérêt.

Je ne veux plus qu'il y pense, je veux lui démontrer que je peux et que j'ai changé.
Oui, je veux lui démontrer ça.

- MAYA !!! J'ESPÈRE QUE TU ES HABILLÉE !
Disait-elle en hurlant.

Si seulement elle savait.

- Je ne comprends pas votre demande, problème technique.
Disais-je.

(...)

Du côté de Akira,

Il me faisait juste planée, mais malheureusement, il était temps de se séparer.

Je n'étais pas du tout charmée par cette idée mais je suis obligée.

- Je dois y aller Kenneth. Laisse-moi m'en aller.
Disais-je.

- Si sa ne tenais qu'à moi, jamais. Mais bon, je suis bien obligé.
Disait-il.

Le temps d'un dernier baiser langoureux de la part de mon prétendant, que nous nous séparions le coeur lourd. Je le quittais avec un noeud dans le coeur, cependant, il le fallait. Bah oui, je n'allais pas dormir, dehors, au sol en sa compagnie.

Passons, passons.

Le chemin dans la nuit se faisait en musique, et oui. Je marchais jusqu'au coin de la rue, non loin de la maison, je la croisais. Malgré le fait qu'elle se soit séparé de lui, sans vous mentir, elle est très belle. Je suis fière qu'elle soit la fiancée de mon cousin.

Je l'interpellais.

Elle se tournait pour me dévisager comme à son habitude, elle m'a bien manqué cette femme audacieuse.

- Maya ! Attends-moi.
Disais-je à bout de souffle.

Elle se retournait et soupirait.

- Tiens le poux.
Disait-elle en souriant.

Je pense que cette surprise va ravir mon cousin.

- Tu es splendide Maya, woaw.
Disais-je.

- Ce qui est tout ton contraire Poux-kira.
Disait-elle.

- Tu vas où comme ça ?
Disais-je.

- T'es qui pour me questionner ?
Disait-elle.

Je riais suite à ses petites provocations.

- Tu lui manques Maya.
Disais-je.

- Je le sais. Tu penses que je vais faire quoi là ?
Disait-elle.

- Je le savais ! Allons-y.
Disais-je.

C'est enthousiaste et heureuse que je saisis Maya dans mes bras, ensuite, je saisis sa main et nous nous dirigeâmes vers la maison.

Cette surprise lui plaira.

(...)

Du côté de Ezechiel,

Un mal de tête se faisait ressentir en moi,
Chose inhabituelle mais bon, sa peut arriver à n'importe qui.
Je tentais de me relever mais impossible, je ne parvenais pas à bouger.
Seconde chose étrange.

J'ouvrais doucement les yeux et observait un flou assez profond. Ma vue était très troublée. Cependant, mon ouïe se faisait réentendre.

- JE VAIS TE TUER SALE P*TE TU VAS REGRETTER TA VIE !
Disait-elle.

- IL A PRÉFÉRER ME SAUTER MOI QUE TOI C'EST TRISTE, T'ES VRAIMENT UNE FILLE FANNÉE PAIVRE PROSTITUÉE.
Disait-elle en riant.

- Retire ça.
Disait-elle.

- Jamais.

Je comprenais à peine ce qu'il se passait,
Doté de seulement deux minutes pour retrouver ma vue que je vis un corps voler afin de se retrouver au sol.

- Ne me retraites jamais de prostituée.
Disait-elle.

Seigneur Dieu.
Il se passe quoi ici ?