Chapitre 2. ♡

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Blake.

J'étais resté une bonne dizaine de minutes au même endroit, fixant le lieu où j'avais vu les yeux marron et bleus de Diana, si bien que George avait tenté de me joindre. Je montai donc les marches de son appartement quand je vis Reece plus haut dans les escaliers, des cernes plus prononcées que d'habitude.

"Reecey ! lui lançai-je pour qu'il se retourne. Il est six heures et demi, tu fiches quoi là ?


-J'ai des nausées, me dit-il avec lassitude. Je viens voir si George n'aurait pas des médicaments contre cette merde.

-Diana Hauchard, c'est un médicament ? demandai-je en arrivant à sa hauteur.

-TU L'A DRAGUÉE ? cria t-il.

-Non, juste croisée. Il faut que je vous raconte, viens !"

Nous terminâmes de monter les escaliers puis toquâmes à la porte de George, qui nous ouvrit avec un grand sourire aux lèvres. Il nous laissa entrer. Tandis que je m'asseyais sur un pouf rouge sang, George cherchait un médicament pour Reece. Une fois trouvé, il le remercia et vint s'asseoir à côté de moi, sur le pouf vert pomme, alors que George alla nous chercher des biscuits. Il revint et on commença à en manger.

"George, devine qui Blake a vu ! s'exclama Reece entre deux gorgées de son médicament.

-Kylie Jenner ?! s'écria George.

-Oh, lâche-nous avec cette conne, elle est refaite de partout, jubila Reece.

-C'est vrai, elle est moche, pris-je part à la conversation. Non, j'ai croisé mieux: la fille Hauchard !

-NAAAAN ?! hurla George. ELLE EST À LONDRES ?"

Diana.

Les majordomes venaient vers nous, suivis d'un homme relativement grand, à la chevelure brune et aux yeux verts, possédant une carrure d'athlète. Mais ce n'était pas mon père. Qui était-ce ?

"Bonsoir, veillez avoir l'amabilité de nous tendre vos bagages, Monsieur et Miss Hauchard, nous dirent les maîtres de maison avec un synchronisation parfaite."

Lucas et moi, déstabilisés, obéissons et tendâmes nos valises au personnel. La personne mystère était arrivée, juste devant mon frère et moi.

"Bonjour, je suis Matthew, le conjoint à votre père, annonça t-il.

-Papa.. est.. homosexuel ? interrogea Lucas, aussi perturbé que moi.

-Oui, sinon je ne serai pas son conjoint, nuances, soupira t-il. Allez, entrez dans la maison. Arthur devrait arriver dans deux heures environ."

Il partit devant, marmonnant des choses inaudibles. Nous lui emboitâmes le pas en nous regardant avec des questions plein la tête. On entra dans la villa, les valets nous attendaient.

"Nous avons rangés vos affaires, Monsieur et Miss, dirent-ils, toujours synchro.

-Merci, vous pouvez disposer, fit Matthew."

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