Chapitre 18. ♡

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Jeudi midi.

Reece.

"-Mais bouge ton gros cul George, va plus y avoir de place ! criai-je à l'attention de mon ami.

-Mais ferme là ! Il faut que je finisse mon devoir d'art, je vais encore me faire coller sinon ! répondit-il en me lançant un regard noir.

-Bon, je sens que je vais manger mon sandwich en étant assis par terre, soupirai-je."

Je m'assis, mis mon sac devant moi et commençai à chercher mon repas car j'avais énormément faim. L'autre blond, il dessinait des fleurs, c'est très original. Je parie tout ce que vous voulez qu'il va avoir un seize, notre professeur trouve les fleurs vraiment très artistique.

"-Au fait, où sont Blake et Diana ? me demanda George en coloriant la tige d'une tulipe.

-Ils ont trouvé une table, eux ! m'exclamai-je. Mais vu que tu veux pas bouger et que je vais pas te laisser seul, je mange mon sandwich au bacon par terre pendant que tu dessines des pâquerettes.

-Je t'adore Reece, sourit le blond.

-Moi aussi je m'adore, fis-je avant de croquer à pleines dents dans mon sandwich."

J'étais en train de me demander ce qu'ils faisaient tout les deux quand on me bouscula violemment, mon nez frappa le sol. Je me retournai et vis Drew accompagné de Luke qui riaient.

"-Alors Bibby, tu manges par terre comme un clochard ? pouffa le plus grand.

-Et toi Drew, tu gerbes devant mon appartement tellement tu es bourré ? s'écria George de manière à ce que tous les gens autour de nous puissent l'entendre.

-Mohhh le petit Smith s'en mêle, c'est mignon ! Tu as perdu papa Blake ? Pauvre petit !

-Eh Luke, Drew ! Mon poing dans la gueule, c'est une bonne idée non ? rétorqua une voix."

Blake était arrivé avec Diana, il défiait des deux cons du regard.

"-On vous laisse bande d'abrutis, mais je vous ai à l'oeil ! dit Lucas avant de partir à moitié en courant suivi de son ami."

Quelle bande de blaireaux, je vous jure. Je passai une main sur mon nez et je la retirai presque immédiatement quand je sentis un liquide dessus. Il m'a pas loupé ce con.

"-Reece ! s'exclama Diana en venant vers moi. Lève toi, tu as le nez complètement en sang !

-J'ai pas fini de manger ! répondis-je en saisissant mon sandwich qui s'était retrouvé par terre.

-Prends ta nourriture si tu veux, mais là, on va voir l'infirmière !"

Le brun et la jeune femme m'aidèrent à me lever tandis que George prenait mon sac et nous suivait. Comme je le disais, Luke et Drew sont des connards, heureusement que Blake est arrivé au bon moment.

Nous traverssions le hall du lycée et tout le monde me regardait ; c'était assez gênant car en plus, mon uniforme était taché de sang. George semblait paniqué, mais je ne comprenait pas, je saignais juste du nez, pourquoi en faire toute une histoire ?

"-Ah oui, quand même, remarquai-je devant le miroir de l'infirmerie."

Ce n'était pas que quelques gouttes de sang, mais bel et bien une vrai blessure, le sang dégoulinant de partout. L'infirmière avait essayé les pansements mais ils absorbaient trop vite le sang, de même pour les bandages.

"-Je crains que nous devions appeler l'hôpital, fit l'adulte en me regardant avec inquiétude.

-Vous êtes sûre ? Qu'est-ce ce qu'il va se passer ? On va lui recoudre le nez ? Qu'est-ce qu'il a ? C'est grave ? demandait George en respirant fort et vite.

-Ça va aller, il va bien s'en tirer, rassura Diana."

George.

Avec cette histoire d'hôpital et ce qui s'est passé hier à la piscine, mon cerveau était littéralement en train de danser la zumba.
Je m'inquiètais beaucoup pour Reece, et dire que si j'avais pas été plongé dans mon dessin, j'aurai pu l'avertir ! Quel con je suis ! Maintenant il va me haïr...

Madame Hooper nous avait demandé de partir car nos cours allaient bientôt reprendre. Allez faire des mathématiques avec ça sur la conscience, vous verrez, c'est fabuleux.

J'étais inconsolable, mon ami était à l'hôpital à cause de moi.
Blake et Diana tentaient de me rassurer, les "ce n'est pas de ta faute" ou alors les "il va bien, t'inquiète pas" me surgissaient de tous les côtés.

Maintenant, j'ai peur que Reece ne me parle plus, avec ma situation en ce moment, ça serait la cerise sur mon gâteau de tristesse.

"-Smith n'a plus son ami ? Tu veux retourner voir ta maman ? ricana une voix que je connaissais malheureusement.

-Laisse ma mère en dehors de ça, veux-tu ? rétorquai-je en prenant mon sac.

-Je te préviens... commença l'autre.

-Tu me préviens de quoi, Lucas ? fis-je en me retournant. Tu as cru quoi, que j'étais ton chien ? Laisse moi rire. Maintenant dégage avant que je te foutte un coup de pied là où je pense."

Ils me regardaient avec des yeux ébahis, et j'étais plutôt fier de moi.

This isn't love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant