Chapitre 26. ♡

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Diana.

Mon réveil hurlait, il était sept heures, autant dire qu'il était terriblement tôt pour un dimanche matin. Je l'éteignis et le fis tomber avec toute la délicatesse du monde avant de me retourner et d'essayer de replonger dans mes rêves. Me lever à huit heures un dimanche, non merci.
Alors que mes paupières se fermaient, la porte de ma chambre claqua contre mon mur, faisant tomber un tableau. Je sursautai et tombai du lit, la couverture sur la tête.

"Qui est assez con pour me faire ça ? pensai-je en tirant la couverture afin d'y voir un peu plus clair."

Mes volets étaient désormais ouverts, la lumière du soleil me faisait plisser mes yeux. Deux jeunes hommes se tenaient devant moi, l'un me regardant avec un sourire moquer tandis que l'autre semblait plus sérieux.

"T'es tombée comme... Comme un pancake ! me dit celui qui souriait."

Le plus sérieux, avec des lunettes se mit à rire.

"C'est vrai, tu as du te faire mal.

-Non, ça va. Mais qui êtes-vous ? demandai-je en me levant."

Les deux jeunes se regardèrent en souriant, et avant même qu'ils ne puissent parler, une personne assez essoufflée rentra dans ma chambre.

"J'ai... Tenté de les empêcher... Crois moi bien, fit-il en se tenant au mur."

Cette personne que je connaissais, n'était autre que Reece. Je me tournai donc vers les deux garçons qui se souriaient encore.

"Jayden et Charlie, je suppose ? questionnai-je avec un soupir.

-Oui, je suis Jayden, mais appelle moi Jay, m'informa celui qui m'avait accueilli avec un sourire moqueur.

-Charlie, mais appelle moi Charlie, déclara le second en me tendant une main que je serrai.

-C'était pas drôle, remarqua mon ami en venant vers nous.

-Tu crois que ta naissance c'était drôle espèce de mioche ? rétorqua Charlie à son frère cadet."

Reece me les avait décris comme étant hyperactifs. Ils sont apparemment toujours debout, et ne semblent ne jamais dormir. Charlie, le plus jeune des deux, était étudiant en sciences tandis que Jayden, l'ainé de la fratrie, était plus branché dans l'automobile.

"Je... Pourquoi êtes-vous venus si tôt ? Je dors à cette heure-ci normalement, rouspétai-je.

-Reece nous a parlé d'une éventuelle possibilité de venir chez toi le temps de notre séjour, commença le jeune à lunettes.

-Alors on voulait voir qui tu étais, ajouta le brun. Il nous parlait beaucoup de toi.

-Ah... Euh, c'est gentil..."

Le benjamin des trois vint s'asseoir à côté de moi et me prit dans ses bras en m'informant que c'était Blake qui lui avait demandé de me faire un câlin de sa part.

"Blake Richardson ? interrogèrent les aînés en même temps. L'ami de Reece ?

-Oui, c'est son petit-ami, fit le blond en me souriant.

-Oh, dommage que tu ne sois pas libre, rit Charlie avec un clin d'oeil.

-Toi, tu es un psychopathe, devinai-je avec un rire."

Le châtain nia mon raisonnement en affirmant que son aîné était pire que lui, et je voulus bien le croire quand Jayden nous demanda si on voulait aller à la fête foraine.

"Primo, j'ai une superbe voiture, secundo, j'ai envie de faire la nouvelle attraction, énuméra t-il avec ses doigts, et tertio, j'ai envie que toi, tu la fasses avec moi."

Il me désignait moi, et je me demandai vraiment si Charlie n'avait pas raison.
Finalement, ses deux cadets acceptèrent de venir, tout comme moi. Ils me laissèrent donc afin que je puisse me préparer.

Mon armoire était très haute, elle était en bois foncé dont le vernis s'écaillait au fil des jours. Pour attraper mes t-shirts, j'étais obligée de me mettre sur un morceau de bois soutenant le meuble, ce qui me faisait assez mal.
Ce qui devait arriver arriva, je glissai et je tombai en arrière. Pensant toucher le sol, je fus surprise de voir que je ne le touchai pas, j'étais dans les bras de quelqu'un.

"Alors Miss, tu tombes tout le temps à ce que je vois ? intervint-il avec un sourire.

-C'est pas vrai, contestai-je. Je suis juste mal réveillée.

-Oui, mais sans moi tu te serais fait mal.

-Sûrement. Merci Charlie, mais laisse moi me changer maintenant, fis-je en le poussant vers la sortie avant de claquer la porte."

Reece me l'avait prédit : ils sont épuisants.

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