Chapitre 1

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4 heures du matin

Il m'est impossible de trouver le sommeil,  je tourne en rond dans mon lit. Je sais que c'est l'anxiété qui me tient toujours debout. J'ai essayé toutes les techniques possibles et inimaginables pour pouvoir me relaxer et m'endormir mais rien n'a vraiment marché. J'ai fais déjà deux crises d'angoisses depuis que je suis couchée et c'est vraiment insupportable, plus le temps passe, plus j'ai l'impression qu'il fait de plus en plus chaud et que les murs de ma chambre se rapproche. Finalement, rester dans ma chambre devient insupportable pour moi et je sens une crise d'angoisse arriver. Je spray dans ma bouche le flacon de « Fleurs de Bach » en y laissant un mauvais goût d'alcool, me faisant grimacer. C'est un produit que m'avait conseillé mon ancienne psychologue, m'ayant indiqué qu'en moment de monter de stresse, cela ma calmerait. A vrai dire, je le prends à chaque fois mais ça ne la jamais arrêter  pour autant. Je crois réellement qu'on est maître de notre corps, mais pourtant depuis ces angoisses je n'arrive plus à le contrôler.

Je décide de promptement descendre le grand escalier de ma maison, et de sortir dehors. L'air était frais et largement respirable, pourtant j'avais dus mal à cause de la crise qui commence à s'accentuer. Mes voies respiratoires semblent entièrement oppressées, je prends de grande bouffer d'air mais rien n'y fais. Les nerfs, la fatigue, la peur prend le dessus et je m'écroule en larmes devant ma maison. J'ai envie de crier mais je réveillerais tout le quartier alors je me contente de sangloter dans mes mains. J'ai l'impression d'avoir une vie foutue par cette angoisse, je n'arrive plus à me relever. Je suis en pyjama, dehors, en plein mois de février, je devrais avoir froid mais je n'arrive à ressentir rien d'autres que du stresse. Le stresse qui s'intensifie lorsque j'entends des pas, je relève ma tête brusquement et regarde partout autour de moi. Je sais que je peux être courageuse et décide de me lever, ma poitrine me fait mal mais je l'ignore et mes pas tremblant se dirige vers les bruits qui semblent provenir de derrière la Range Rover de mon père. Chaque fois que je repose mon pied, j'essaye de faire le moins de bruit possible. Les secondes semblent interminables jusqu'à que j'arrive à la voiture, et enfin j'y suis. Un cri aïgue sort de ma bouche en voyant une ombre. Je réalise qu'il y a quelqu'un qui s'est introduit dans ma maison. La peur monte mais je reste stoïque. La présence se rapproche de moi et me couvre la bouche pour arrêter mon cri. J'essaye de me débattre mais la personne est largement plus musclée que moi. Je glisse au sol pour l'échapper mais il me plaque, assise entre les deux énormes automobiles de mon père tout en laissant sa main contre mes lèvres.  Il me fait face et je peux alors voir son visage. La première chose que j'observe c'est ses yeux bleus très clairs. Il a les cheveux châtains et une petite mèche tombant sur son front. Il a une petite barbe de 3 jours. Il semble être un peu plus vieux que moi. J'arrête de me débattre, mon cœur bat tellement fort que je suis pratiquement sur qu'il peut le sentir. Il me fixe juste, comme moi je fais et n'ose plus rien faire, malgré la panique intérieur. Je sens mes yeux encore humides et les larmes continuent quand même à défiler sur mes joues, tombant sur les mains du jeune homme. Impossible pour moi de ne pas imaginer le pire. Je ne veux pas qu'il m'emmène chez lui, qu'il me viole, qu'il me tue ou quoi. Mon regard termine par tourner autour de nous pour trouver un moyen de l'échapper mais je sais que je suis impuissante face à lui.

- Ok, j'enlève ma main, si tu ne te mets pas à crier ?

J'hoche la tête, il la retire lentement mais je me mets instantanément à recrier afin que mon père m'entend et vient me secourir, mais il la repose rapidement.

-Putain, il y a quoi de dur à comprendre dans « te mets pas à crier » ?

Je bouge la tête dans tout les sens pour enlever sa pression sur ma joue, mais il pose son autre main sur mon front pour prendre tout le contrôle de ma tête. Ma respiration est encore plus difficile, j'exagère mes expirations, je suis totalement en panique, et lui, il me regarde, les sourcils froncés ne comprends pas mon scenario d'angoisse visiblement.  De mes mains, je retente de lui retirer sa pression sur mon visage, je m'agite de partout et il finit par lâcher prise. Il voit que quelque chose cloche chez moi, il semble complètement dépourvue de mon attitude, mon angoisse s'intensifie et mon corps devient totalement faible, impossible de bouger pour moi, malgré mon corps tremblant.

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant