Le cœur battant à une allure plus que rapide, mes jambes ont dut mal à rester debout, la punition dont m'a alerter le jeune blond m'a encore plus effrayé. Mon regard cherche une sortie mais il n'y a rien qui puisse m'aider. Je ne peux pas grimper ce mur, je ne peux plus courir, mais pieds sont complètement foutue, faire un seul pas me fait trop mal, les larmes dévalant mes joues s'accentuent, mon corps ne pouvant plus tenir debout, s'écroule sur l'herbe. Je ne peux plus faire de gestes sans souffrir par toutes les blessures recouvrant mon corps entier. Mes pensées ne voient plus de positifs, et ne l'ont jamais fais pour être honnête. Plus rien me retient ici, je pourrais disparaître qui s'en soucierai vraiment ? Je ne sais même plus qui est important à mes yeux, même Falicia ne me soutient plus comme elle avait l'habitude de le faire. Mettant ma tête dans mes mains, je craque, je me retiens d'hurler pour ne pas attirer les autres personnes travaillant dans ce lieu, mais je découvre qu'il est déjà trop tard lorsque j'entends une petite voix me demandant ce que je fais ici. D'une tête apeuré, je la lève pour y voir une femme de la trentaine environ, avec de longs cheveux blonds et des yeux verts pétillants. Elle me donne un grand sourire, elle semble quelqu'un de rassurant mais je reste stoïque devant elle, ne savant pas quoi dire ou quoi faire.
-Qu'est ce qu'il se passe ?
Elle s'assoit à côté de moi, me souriant, je regarde son badge autour de son cou m'indiquant qu'elle travaille bien ici, c'est étrange le blond de tout à l'heure ne l'avait pas. Il est écrit dessus qu'elle s'appelle Céline, je n'ose pas trop avouer quoi que ce soit, mais je me lance, d'une voix à penne audible pour lui raconter ce que l'autre a voulue me faire, effrayé par ses gestes.
-U-Un blond v-voulait me forcer à me t-toucher.
Son visage se décompose, et devient froid. J'essaye de lancer un faible sourire pour lui dire que tout va bien, mais elle ne semble pas convaincue par celui-ci.
-Je sais de qui tu parles, mais ne t'inquiètes pas, tu ne risques rien. C'est le fils de la directrice mais il est viré de cet établissement.
Je lui donne un signe de tête pour lui dire « d'accord », puis elle me lance un grand sourire en se redressant légerement, me faisant comprendre qu'elle veut parler avec moi. Pas vraiment à l'aise, j'essaye de fuir son regard.
-Pour t'être échappée, tu vas être interdit d'appeler des personnes à la cabine. Mais puisque tu sembles plutôt perdue tu peux me donner le numéro de quelqu'un que tu voudrais appeler avec mon téléphone. Ca restera un secret entre-nous d'accord ?
La regardant, elle semble quelqu'un de fiable, et je suis plutôt touchée de son comportement. Pourquoi elle est si gentille ? Je lui souris, et commence à réfléchir. Je ne sais pas qui je voudrais appeler honnêtement, Louis s'en fou, je ne connais pas le numéro de Falicia, et je refuse catégoriquement d'appeler mon père. Je n'arrive pas à ressentir autre chose que de la haine pour lui, est-ce que ce sentiment va passer ? Hésitante, je ne sais pas quoi lui répondre. Elle voit ma tête perdue, et commence à me faire un signe de la tête en me disant un petit « vas-y, dit moi ». Finalement, d'une voix tout sauf certaine, je lui dis le numéro de Louis. Je ne sais même pas pourquoi je fais ça, je suppose que j'espère qu'un jour il me sera utile même si je pense ne plus appeler qui que ce soit jusqu'à que je sorte de ce trou.
Après l'avoir rentrée dans son cellulaire, elle le glisse dans sa poche et se lève en me tendant sa main pour m'aider à faire de même. En voyant mon état, étant incapable de pouvoir marcher, elle reprend son téléphone pour appeler sûrement du renfort. Quelques minutes après, un homme baraqué, avec le même badge qu'elle, vient vers nous, et me sur son dos. Tout en marchant, Céline m'indique qu'il est midi et qu'il faut que j'aille manger mais qu'avant elle va me soigner toutes mes plaies. Le jeune homme me pose donc à une sorte d'infirmerie, avec un lit et des boites de secours que je reconnais grâce à la croix rouge dessus. Elle me désinfecte donc les pieds, puis fait de gros yeux lorsqu'elle remonte sur mes bleus des jambes. Je prie intérieurement pour qu'elle ne fasse aucunes remarques sur ça, mais raté.
-Comment tu t'es fais ça ?
-Je suis tombée. Mentais-je en grattant ma nuque, stressée.
Elle hoche la tête en faisant une drôle de tête, sûrement choquée par mon horrible corps. J'essaye de lui sourire pour lui dire que ça va et elle me rend le plus grand des sourires. Elle semble être une adorable personne, peut-être la seule de cet endroit flippant.
Après avoir tout soigné, elle m'indique de sortir, ce que je fais promptement en me dirigeant vers le self qu'elle m'avait indiqué avant, devinant que j'étais perdue. J'y rentre donc, et prend un plateau parmi un grand tas et avance dans une espèce de queue où il y a pleins de choix de nourritures sur e côté, mais je suis seule. Les autres ont peut-être tous déjà mangés. Je choisis donc ce qui me fait envie même si il y a pas grand-chose qui semble vraiment appétissant. Après avoir tout choisit, je rentre dans une grande salle remplit de beaucoup trop de personnes à mon goût. Je déglutis difficilement, le monde me provoque toujours des crises d'angoisses. Je sens mes mains devenir moites, et presque trembler. Je reste immobile, qu'est ce que je dois faire ? Je retiens mes larmes de couler, vraiment fatiguée de toujours pleurer. Mes yeux cherchent une table mais n'y parviennent pas, le self est plein à craqué. Je sens mon cœur s'accéléré dans ma poitrine, c'est une crise d'angoisse. L'air est bien trop difficile à respirer, j'ai l'impression que je vais bientôt chavirer. J'essaye quand même d'avancer, tout les regards sont posés sur moi et il y a un bruit horrible tellement ils parlent tous. Je ne connais personnes, il y a bien des personnes seules mais ils ne m'inspirent pas vraiment confiance. Quel cauchemar, je ne sais pas comment m'en sortir. Je continue d'avancer dans une espèce d'allée entre les tables avec de tremblant pas, je ne sais pas comment je vais surmonter ça jusqu'à que j'entends quelqu'un m'appeler, surprise je dirige ma tête vers le son de la voix ayant prononcé mon prénom, pour y voir Harry. Il me sourit et me fais un signe de la main pour que je vienne m'assoir à sa table, pour y constater qu'il est seul. Malgré ayant trouvé enfin une place, je me sens toujours aussi mal, j'essaye de changer mes esprits, mais je n'y arrive pas.
-Tu vas bien ? On dirait que tu vas pleurer. Tu sais c'est normal d'être perdue les premiers jours. Me dit le bouclé.
Je n'ose pas lui dire que je suis juste une fille juste trop anxieuse, je lui souris juste alors que j'ai l'impression de mourir intérieurement.
-Faut vraiment pas que tu paniques, les gens ici sont gentils malgré qu'aucun d'eux sont compétant pour t'aider, pas même les psychiatres présents. Continue t-il.
J'hoche seulement la tête pour réponse, et regarde autour de moi pour un peu mieux mesurer où je me trouve. Ce self est autant flippant que tout le reste de l'établissement à vrai dire. Beaucoup de personnes me regardent, et des filles me lancent des regards affreusement noirs.
-Oh, et si les gens te regardent comme ça c'est parce que tu es avec moi.
J'arque un sourcil, qu'est ce qu'il a de particulier pour qu'on me regarde de cette manière ?
-Ca fait un peu plus d'un mois que je suis ici, alors je m'occupe en faisant croire aux gens que j'ai tué des personnes. Me prends pas pour un fou, tu verras dans quelques temps ce que tu feras.
Il rigole et je fais donc de même, je commence à me détendre au fur et à mesure, malgré que l'air me semble toujours autant irrespirable. Je ne le prends pas pour un fou à vrai dire, si il savait toutes les choses bizarres que j'ai fais à force d'être seule dans ma chambre ou même lorsque je croise un inconnu s'introduisant dans ma maison, et que je lui demande de devenir mon ami. Je me demande ce que lui a fais pour se retrouver ici, il ne semble pas vraiment fou, contrairement aux autres. Mais malgré ma curiosité infinie, je ne lui pose pas de questions. Ici c'est différent, les problèmes semblent plus graves, plus dramatiques.
-Bon, tu manges ? Me demande une nouvelle fois Harry.
Je souris, et commence donc mon plateau. A penne la première cuillère et je confirme que ce n'est pas vraiment bon ici, contrairement à la cuisine de Falicia. Je mange rapidement pour au plus vite tout finir. Soupirant, entre deux bouchées, je me demande comment trois semaines ici vont se déroulés, à penne une matinée et je suis déjà épuisée, et j'ai terriblement envie d'exploser en sanglots, mais je n'y arriverais pas. J'ai l'impression que quelque chose me retient, comme une boule d'émotions dans la gorge. J'ai déjà accumulé beaucoup de choses, je suppose que je peux continuer, peut-être que j'arriverais à exploser totalement un jour.
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Ce chapitre n'est pas super, pardonnez-moi.
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It's a Deal - Louis Tomlinson
FanfictionDélilah, vivant isolé et souffrant extrêmement d'anxiété, va voir sa vie changer lorsque le destin croisera celui de Louis qui en connait plus à propos de Délilah qu'elle même le fait. La jeune fille va découvrir de façon effrayante comment ce derni...