Chapitre 2

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Je me suis endormie à sept heures du matin, il est maintenant une heure de l'après-midi et je viens à penne de me lever. Je suis fatiguée, mais ce n'est pas la première nuit où je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je suis dans la grande salle à manger et ma domestique me sert le déjeuner. Mon père est en face de l'immense table en marbre, lisant son journal. Je ne peux pas m'empêcher de penser à la folie d'hier soir et j'ai terriblement envie de le raconter à tout le monde, mais personne ne comprendrais, car à part mon père et ma domestique je n'ai pas d'autres personnes à qui raconter les détails croustillants de mon aventure nocturne. Ma domestique, Falicia, est la personne dont je suis le plus proche depuis le départ de ma mère, il y a 5 ans. Lorsqu'elle est décédée, je ne réalisais rien de ce qu'il s'était passé, on m'avait toujours enfermée dans un cocoon parfait, j'étais dévastée au fond, mais je n'arrivais rien à ressentir. C'était comme si j'étais totalement vide d'émotions. J'ai mis du temps à m'en remettre mais maintenant ça ne fais plus autant mal que ça avait l'habitude de le faire. Mon père n'avait jamais voulue m'expliquer ce qui s'était vraiment passé, il est toujours resté vague sur sa mort, je sais qu'elle s'est tuée en voiture mais mon père après l'accident, s'était montré très énerver, il partait les soirs, et revenait dans des piteux états, des marques de coups partout. En réalité je n'étais pas censé savoir qu'il partait et comment il était quand il revenait, ma domestique faisait tout pour le cacher mais je le découvrais quand même. Je sais que mon père envoyait des lettres de menaces à une personne quelques mois après l'événement, je les avais découverte dans le bureau de mon père. Je sais que maintenant c'est le passé et que mon père s'est totalement métamorphoser de cette mauvaise période et qu'il essaye toujours autant de me montrer la vie parfaite de ce monde. Ayant pas grand monde comme appui, je bois toutes ces paroles, me laissant niais mais j'ai maintenant seize ans, et je commence à douter de ces mots me jurant que le monde est remplit de gentilles personnes et que je trouverais mon prince charmant avec une grande maison.

-Ca va mieux, tes crises d'angoisses Délilah ? Me demanda mon père, en portant la tasse de café à ses lèvres.

-Oui, oui. Mentais-je.

Il hoche la tête en guide de réponse et se concentre à nouveau sur son journal. Cela fait deux mois que je fais des crises d'angoisses sans réelles raisons. Ca avait commencé un jour où j'étais très fatiguée et ça ne s'arrêtais pas désormais. Je n'ai jamais eu peur de grand-chose à part la mort. Mon ancienne psy me disait que c'était dût au fait que j'avais peur qu'on me laisse que ça m'avait créé cette phobie et ces angoisses. J'ai essayé plusieurs choses pour les arrêter mais rien n'a marcher jusqu'à que je commence des séances d'acuponctures, à vrai dire c'est la seule chose qui marche au minimum, mon angoisse s'est légèrement réduite depuis.

Après avoir mangé quelques tartines, je remonte dans ma chambre. Il est déjà quatorze heures. Je prends mon téléphone poser dans sur ma table de chevet, je ne l'utilise jamais habituellement même si j'ai le dernier model tendance, je préfère lire que rester dessus. A présent, il allait peut être avoir une réelle utilité. Je clique sur la conversation avec « Lou » et tapote sur les touches, je ne savais pas quoi réellement lui dire, mais j'avais envie de me sortir.

Délilah : Bonjour, on pourrait se voir maintenant ? Je m'ennuis, j'ai besoin de faire passer le temps.

J'étais déjà impatiente de lui reparler, j'attends sa réponse en fixant mon écran, espérant qu'il me répond rapidement. Mes yeux s'écarquillent quand je sens la vibration m'indiquant son message.

Lou : Je ne peux pas.

Je fronce les sourcils, loin d'être satisfaite de la réponse. Je sais qu'il essaye juste de m'éviter.

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant