It's a Deal - Louis Tomlinson

Chapitre 18

       

Une semaine que je suis ici, pas une nouvelle de Louis. Évidement, je n'ai pas le droit au téléphone mais en plus je ne compte pas l'appeler. Céline, ne m'a rien dit de plus à propos de lui, on s'est pas beaucoup recroisés parce qu'elle a beaucoup de travail ces derniers temps, mais quand elle peut, elle passe dans ma chambre pour me rassurer. Mes premières séances avec la psychiatre qui avait un horrible air arrogant m'ont été inutiles. Au début, je ne parlais pas, je la regardais juste dans le blanc des yeux, parfois des larmes coulaient sur mes joues, mais je ne lâchais pas un mot pour autant. Puis, une fois j'ai tout balancé, que je n'ai rien à faire ici, que pourquoi je pense m'être retrouvé ici, mais je n'ai pas parlé de Louis ou ma mère. Ces deux personnes sont un sujet sensible, ou que je préfère garder pour moi. La seule chose qui s'est améliorée, c'est que j'ai le droit à des chaussons pour mes pieds complètement abimés. Tout mon corps est déchiqueter. Même la fois où Louis m'avait balancé une pierre au-dessus de l'œil est encore marquée d'une monstrueuse croute. J'ai l'air d'une guerrière comme ça. Mes crises d'angoisses sont finalement de pire en pire, je ne me sens seule, et pas en sécurité ici. Mais là, personne me calme, quand je les fais je reste enfermée et j'ai l'impression de mourir seule. Elles m'ont provoquées de grosses douleurs dans la poitrine, jusqu'à dans le dos. Tout est de pire en pire. J'ai pas mal parlé avec Harry, il est gentil et on se comprend plutôt bien. Il est amusant et je crois qu'il est la seule personne avec qui je peux rigoler ici. Je n'ai pas réussit à lui parler de ma vie pour autant en réalité. Je ne lui ai pas non plus parlé de Louis, ou ma mère une fois de plus. Je n'en suis pas vraiment capable désormais, tout ce qui s'est passé dans ma vie m'ont fait que me renfermer. J'ai de plus en plus du mal à parler aux autres.

Nous sommes à l'heure où nous devons aller dans la salle « libre », même si à part s'assoir dans des fauteuils ou jouer aux cartes, on ne peut rien faire de plus. Ca fait deux jours que je n'ai pas vue Harry, je ne sais pas pourquoi. Alors je reste seule, sur un fauteuil, je joue avec mes cheveux, regarde l'heure passée, rester dans ma chambre serait exactement pareil mais on n'a pas le droit, ils ont peur que certains ne respecte pas les règles quand ils ont le dos tournés pour nous « surveiller » comme des animaux dans cette salle. Pour faire passer le temps chaque jour, j'écoute des rumeurs sur certains d'entre eux. Quelques unes sont vraiment plus affreuses que d'autres et font changer le regard sur pas mal de personnes ici.

Le brouhaha se faisant dans la salle qui a cette fâcheuse tendance de résonner, disparait pour juste faire apparaitre le bruit des talons claquant contre le béton, la directrice y apparaît. Elle relève ses lunettes rondes d'un doigt, maintenant que je la vois debout, je réalise qu'elle est toujours autant petite. Elle balance son regard entre plusieurs personnes dans la pièce puis s'arrête sur moi. Elle me fait un signe du doigt de venir, ce que je fais sous les regards de chacun des personnes se trouvant dans la pièce. Elle me mène dans son bureau dans un silence total, sans ne me dire aucunes informations. On rentre dans la pièce, et elle s'assoit derrière son bureau de cajou, et moi devant.

-Alors mademoiselle, j'ai une information pour vous. On m'a demandé de vous la transmettre.

Elle marque une pause, et je le regarde fixement, ayant l'impression qu'elle va passer des années à me dire. Qu'est ce que cela peut bien être ? Je fronce les sourcils, dans l'incompréhension.

-Un certain...Louis...Dit-elle en lisant un bout de papier qui doit contenir l'information. Vous est interdit de contacter. On me l'a obligé, on m'a transmis que cela serait important pour votre rééducation ici. 

Directement, mon cerveau fait le lien avec le fait que ça soit mon père qui lui a envoyé ça. Ma mâchoire manque de tomber au sol. Depuis quand on peut être interdit de parler à quelqu'un ?