Chapitre 34

407 27 2
                                    

Cela fait des heures que je suis assise dans ma salle de bain. J'y suis déjà passée des heures, à penser, mais jamais à me faire belle. Et encore moins pour mon mariage. Pourtant, il faut bien un début à tout, à ce qu'on dit. Du multiples maquilleuses, coiffeuses professionnelles tournent dans tout les sens dans une si petite pièce, en me tripotant le visage et mes cheveux. Ca me donne le tournis, je suis nerveuse. Mes yeux n'arrêtent pas de se remplir de larmes, puis quand une esthéticienne le remarque, je leur dis seulement que j'ai eu de la poudre dans les yeux. Je ne sais pas trop si elles comprennent que je mens. Ca m'est égale en fait. 

- Oh, c'est là qu'est ma jolie fille ?

Je n'ose même pas me retourner tellement ma coiffure semble impeccablement plaqué mais je reconnais parfaitement la voix de mon père. Si mon mascara n'aurait pas été juste posé, j'aurais levé les yeux au ciel. Il se place devant moi, puis demande avec un regard noir et un geste de la main aux coiffeuses et maquilleuses de partir. Elles remballent leur matériels et partent, j'en suppose alors qu'elles ont finis de me peindre.

- Matt est très existé, et heureux.

Je me demande si, la seule raison pour laquelle il est excité d'être marié avec moi c'est pour touché à l'argent de mon père. Pourtant il a l'air d'être une famille aisé également.

- Il est bien le seul.

Mon père soupire puis commence à faire le cent pas dans la pièce. Il a l'air tracassé plus que excité lui aussi. Je doute que ça soit pour la même raison que moi, ou même que ça soit parce que "sa petite fille va devenir une femme et se marié". Une question me vient en tête.

- Pourquoi tu as invité Louis ?

Au moment où le regard froid et pesant de mon père se pose sur moi, je devine que je n'étais pas censé être au courant. Mince, je ne voulais pas cafté Falicia.

- Parce que je sais des trucs que tu n'as pas le droit de savoir.

Oh, toujours le même refrain. Je n'ai pas envie de tenir un discours qui ne mène à rien, et encore moins avec mon père. Je ne prends pas le temps d'en savoir plus, puis resserre mon peignoir avant de sortir de la pièce afin de rejoindre ma chambre. Je me masse les tempes, me promettant de ne pas trop me prendre la tête. Pourtant dans une telle situation c'est presque une promesse impossible. Poussant un grand soupire, je décide à aller me regarder dans le miroir près de ma porte. L'histoire de voir le résultat.

Wo. Je n'ai pas l'impression que c'est moi. Je n'ai jamais portée autant de maquillage de ma vie. mes cheveux sont relevés en un espèce de chignon mélangé à une tresse. Ce genre de coiffure qu'on voit seulement sur les posts Instagram. Je me demande combien mon père les a payé pour un tel truc. J'ai l'air beaucoup plus mature que la réalité avec tout ces trucs superficiels. C'est complètement différent que mon rêve où j'avais fait un maquillage simple. Mes lèvres portent un rouge à lèvres rouge sombre mat. Mes yeux contournés de noir avec un fard à paupière dorées. Mes yeux bleus ressortent beaucoup plus que d'habitude. Les deux ou trois boutons d'acnés encore présent ce matin en me levant sont introuvables. C'est vraiment un travaille de pro.

Maintenant c'est l'heure de la tenue. Je fais glisser mon peignoir blanc à mes pieds. Mes sous-vêtements en dentelles sont la seule chose recouvrant mon corps, ce dernier que j'observe. Je grimace toujours autant devant mes os beaucoup trop visibles, mes bras trop fins, mes jambes sont plutôt bien, un peu trop fines à mon goût. Mon père avait l'habitude de dire que j'avais un corps de mannequin. Pourtant j'ai toujours trouvé ça trop maigre. On dirait un corps d'enfant. Ma poitrine ne s'est jamais contenté plus d'un 85B, et encore parfois, la taille en-dessous me va mieux.

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant