Lorsque je franchis la porte d'entrée hors du restaurant, ma vue se trouble tellement que je dus m'enfoncer dans une ruelle plus loin. Une odeur non glamour, de dégoûts traverse tout le long du petit chemin étroit. Une fois avoir trouvé un petit coin je me laisse glisser contre le mur pour me retrouver recroqueviller au sol, mes jambes pliés ramenés près de mon corps, mes bras enveloppant ces dernières, puis ma tête engouffré dans ces derniers. Ma queue de cheval se défait, faisant tomber mon élastique au sol puis mes cheveux chatouillant mes bras. Ma respiration devient difficile, mes membres se mettent à trembler puis cette boule dans la gorge me donnent l'impression qu'on m'étrangle. Mes larmes m'inondent, me voilà entrain de me noyer dans mon chagrin. Le revoir, me refait penser à tout ce que j'ai traversé. Sans lui. Ce que j'ai dus endurcie. Toute mon anxiété refait surface. Parce que la vérité c'est que mon angoisse n'est pas partit d'un seul coup parce que j'avais plus de temps, c'est que j'ai dus travailler sur moi-même, et la vérité est que, je n'ai jamais étais sûre d'être libérée de l'anxiété.
C'est alors que tout me revient en tête, que j'ai le temps de me poser sur mes pensées noires.
Avec lui, je commençais en avoir moins, je pensais qu'il me suffisait d'avoir lui et que j'allais pouvoir aller mieux mais dès qu'il m'a laisser tomber, tout le poids de mes troubles anxieux sont revenus s'écraser contre mes épaules et je me sentais horriblement seule parce que je n'avais plus personne. En réalité, j'avais Harry, Falicia mais je me sentais quand même complètement seule. Parce que c'est ça l'anxiété, tu sais que tu es seule avec ça parce que tu es la seule maître de tout ce que tu fais subir à ton corps. Alors les jours passaient, je croyais aller mieux à des moments, je croyais passer au dessus de mes peurs, puis le jour d'après tout s'effondrait. N'importe où j'allais, je me sentais pas en sécurité, j'avais besoin de quelqu'un pour me dire que tout allait bien, mais j'ai vite compris que la seule qui pouvait m'aider, c'était moi, et personne d'autre. Que je ne pouvais pas ignorer mes angoisses, je devais les battre, je devais gagner. Chaque jour, j'essaye seulement de survivre à une journée de plus dans cette vie. Je voulais apprendre à vivre réellement, à profiter. Pourtant, au fond de moi, je voulais toujours trouver quelqu'un qui me sauve, qui me fasse sentir en sécurité, quelqu'un qui me fasse partir dans un monde sans peur, que je sois bien trop occuper à lui donner de l'amour pour penser à mes angoisses. Mais mes pensées constantes négatives m'ont amener à me plongée encore plus dans l'anxiété. Il faut un cerveau positif pour une vie positive, mais je n'y arrivais pas, je voyais pas de but, je voyais personne pour qui être heureuse. On m'a dit, un jour, "Avoir un mec, c'est stressant", j'ai rigolé parce que ce stresse était incomparable à tout ce que je subissais chaque jour. Puis une fois, j'en ai parler à Harry, ça m'a fait du bien. Deux jours après, j'étais de nouveau très mal. Alors plusieurs fois on parler mais ça revenait et je comprenais pas pourquoi. J'avais cette peur, que tout tourne mal, je ne voyais que le pire. Rien d'autre de la négativité dans mon cerveau était présent. Je suis tombée en dépression. Je n'arrivais plus à dormir la nuit, à manger, je pleurais constamment, j'ai refusé de sortir de chez moi, de faire quoi que ce soit. Je ne voyais plus la lumière au bout du tunnel, tout était noir, complètement noir. J'avais perdue tout espoir, j'étais foutue. J'avais ma vie foutue pour toujours, pour moi, c'était comme ça. Je me suis perdue dans mes peurs. Je ne savais plus ce que c'était de ne pas être effrayé et paniqué à longueur de temps. Dès que je sortais, je me répétais "Je ne peux pas le faire", alors j'abandonnais. Chaque jour, était échec sur échec. Alors j'étais toujours dans l'angoisse, tout me tracassais. J'avais cette espèce de phobie de la maladie, des malaises, qu'il m'arrive quelque chose de grave. Alors dès que j'entends quelqu'un avoir un malaise, ou un autre problème, j'angoissais par peur que ça soit à moi que ça arrive, je rapportai tout à moi. Puis fallait que j'en parle, alors directement j'envoyais un message ou appeler Harry. Il était toujours là moi, mais au fond de moi je savais que ça commençait à le lasser de me répéter la même chose et que chaque jour, j'ai encore peur de quelque chose. Ca me pourrissait non seulement ma vie, mais aussi celle des autres. A la fin, j'étais plus obsédée par ça, que dans la peur. J'avais honte de ces ridicules peurs alors qu'au final il ne m'arrivais jamais rien.
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It's a Deal - Louis Tomlinson
FanfictionDélilah, vivant isolé et souffrant extrêmement d'anxiété, va voir sa vie changer lorsque le destin croisera celui de Louis qui en connait plus à propos de Délilah qu'elle même le fait. La jeune fille va découvrir de façon effrayante comment ce derni...