Chapitre 16

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Mes yeux s'ouvrirent difficilement, j'ai l'impression d'avoir été droguée, ce qui me rappelle que ça avait été sûrement le cas en me rappelant peu à peu la scène de la veille. Mon réveille devient alors plus agité par les affreux souvenirs, et je saute de mon lit observant les quatre murs m'encadrant. C'est juste des grosses pierres de couleur verdâtre. Je frisonne au contact du béton frais sous mes pieds. Je me sens totalement perdue, mon corps se met à trembler et j'essaye de prendre de grande respiration pour ne pas faire apparaître une crise d'angoisse. Alors, je suis bien dans un espèce d'asile ? Mes yeux descendent vers ma tenue se composant d'une robe d'hôpital vert pâle, tous mes bijoux ne sont plus sur moi, et la seule chose se tenant à mon poignet est un bracelet en plastique blanc, comportant un numéro et mon prénom et nom.  Mon cœur s'accélère de plus en plus, alors tout ça n'est pas qu'un mauvais rêve ? Je me dirige vers la porte semblant celle d'un hôpital, elle est de matière d'un espèce d'acier et est d'une épaisseur importante. J'essaye d'appuyer sur la poignet, mais sans succès : elle est fermé à clef. Je regarde autour de moi, il y a juste une fenêtre bien trop haute pour que je puisse l'atteindre, entouré de barreaux. Je n'ai rien pour me calmer en cas d'angoisse, cet endroit me fait encore plus paniquer. Je tape contre l'énorme porte, espérant quelqu'un m'entend, lorsque j'essaye de sortir un crie, ma voix ne sors aucun sons. Elle est complètement éteinte par la veille où j'ai trop forcé sur celle-ci.

Je me fais presque éjecter lorsque celle-ci se fait ouvrir par l'autre côté. Un jeune homme se fait apparaître juste devant moi. Il a une tenue comme tout les jours à l'exception d'avoir un badge autour de son cou, il semble y être indiqué son prénom mais je n'arrive pas à le lire, par le fait d'être assise sur le sol gelé. D'ici, il semble être vraiment immense, ses traits sont fermés et ses yeux semblent presque noir par son regard. Ses cheveux bruns encadrent son visage ayant des yeux sombres. Je me relève difficilement par tous les bleus recouvrant mon corps, pour lui faire face. Son visage n'y affiche aucunes expressions, cela me fait presque peur. Est-ce qu'ils sont tous comme ça là-dedans ?

-Suit moi.

J'exécute à l'ordre prononcé par sa voix grave, et nous longeons les grands couloirs tout aussi fait de pierres. On dirait plus un manoir qu'une clinique psychiatrique à vrai dire. Je ne sais même pas ce que je fais ici, je ne suis pas folle, je n'ai pas de maladie psychologique, je n'ai pas ma place ici, et je compte bien en sortir rapidement. Je ne sais même pas combien de temps je vais devoir rester dans ces lieux, encore plus fermé du monde que j'avais l'habitude de l'être. Nous arrivons devant une grande porte, tout en acier comme les autres, l'homme l'ouvre tout en me laissant passé en première, j'avance donc et je sursaute au bruit de renfermement juste derrière moi. Je suis maintenant toute seule dans une pièce, qui a des murs tapissé en espèce de poils rouges vif, il s'y trouve un gigantesque bureau en cajou cachant une petite femme portant des lunettes rondes sur le bout de son nez, ayant les cheveux gris relevés en un chignon haut, ses yeux sombres, sont entourés d'un épais trait d'eye-liner qui rend son regard beaucoup plus dur. Elle semble vraiment toute petite, je vois à penne le haut de son blazer porté au dessus d'une chemise bleu marine avec de nombreux colliers à grosses perles rondes et blanches pâles. Des boucles d'oreilles pendantes encadrent son visage, et lorsqu'elle lève la tête pour m'observer, ses bijoux font un bruit infecte, encore plus lorsque ses bracelets frottent contre son bureau pour attraper un dossier beige où mon nom de famille y est inscrit en grandes lettres majuscules noirs.

-Alors, asseyez-vous mademoiselle...Lawson. Dit-elle d'une voix grave en déchiquetant mon nom de famille en le prononçant.

-Oui, c'est moi.

-Bien je suis la directrice de cet établissement, madame Geazy...Alors, tu es atteinte d'anxiété, de troubles obsessionnels-compulsifs et de...dépression, c'est ça ?

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant