It's a Deal - Louis Tomlinson

Chapitre 32

Deux jours.

Dans deux jours je vais me marié. Nous devons être rentrés pour ce soir, et nous nous sommes pas adresser la parole depuis hier soir. Nous nous sommes contentés de rassembler nos affaires en se levant, d'aller récupérés ma robe de mariée sous une atmosphère pesante et nostalgique. Je n'aurais jamais voulue regretter mon premier baiser, mais maintenant c'est le cas. Du moins Louis, le regrette totalement. Il ne me regarde plus, il m'évite constamment. Ce matin, il s'est levé plus tôt pour déjeuner sans moi. Pourtant, hier soir, au dîner il n'était pas comme ça. C'était juste après cette fameuse conversation avant de s'endormir. Je ne comprends pas pourtant. Je suppose que c'était une erreur mais mon être entier refuse de l'avouer totalement. J'ai aimé ce moment et je ne peux pas le nié, je ne voudrais pas avoir à le nié, je ne sais pas ce que j'attendais de ce baiser pour être honnête. Peut-être que Louis est le seul que je veux à mes côtés, peut-être qu'il me rassure et que je voudrais qu'il soit le mien. Mais c'est stupide de penser ça, ça ne sera jamais le cas en fait.

Ca fait presque huit heures que nous sommes dans la voiture. Pas un seul bruit, il ne fait même résonner une mélodie pour apaiser le froid. Comme si, chacun, on attendait que l'autre dise quelque chose mais pourtant, je n'estime rien n'avoir à ajouter après sa réaction, je ne pourrais rien dire de plus que, en fait, je n'ai pas regretter ce baiser, que peut-être que je l'ai assez apprécier pour le refaire, le reste serait que mentir. Mais est-ce que c'est mauvais que je pense ça ? Est-ce que j'ai des sentiments pour lui ? Peu importe, nous avons déjà passé le panneau Chicago et les rues commence à m'être familière, je sais que d'ici quelques minutes il va me poser devant ma maison et que je ne pense pas qu'on se reverra. J'ai presque peur que ça soit la dernière fois. Demain soir, je serais mariée et vouée à rester aux côtés de Matt. Tout nos moments devront s'effacer pourtant il ne le seront jamais, tout ça a durer trop peu de temps, mais Louis est quelqu'un avec qui j'aime être en sa compagnie, malheureusement, je commence à croire que ce n'est pas le cas pour lui. Il ne casse de serrer le volant tellement fort que ses phalanges en deviennent blanches, sa mâchoire se contracte souvent, il semble perdu dans ses pensées et je n'ose pas trop l'observer mais lui, en tout les cas, n'a pas jeté un seul regard sur moi, comme si je n'étais pas là, juste à quelques centimètres de lui.

Sa voiture arrive dans mon quartier et à un pâté de maisons plus tard, voilà la mienne, toujours identique et la voir me donne l'impression que je n'y suis pas allée depuis des années. Il s'arrête, alors je descends, récupère toutes mes affaires à l'arrière puis reviens devant mon siège, la portière encore grande ouverte, je le regarde, voulant essayer de lui glisser un dernier mot mais ses yeux sont rivés sur l'horizon, il ne tournera pas la tête pour me regarder. Déglutissant, j'essaye de parler mais rien ne sort de ma bouche, tout semble ridicule dans mon esprit alors je referme seulement la portière. Dégouté que tout se passe ainsi, je m'éloigne de lui, pour rejoindre ma maison. Traversant la pelouse toujours vert et bien tondue, je pose ma main sur la poignet froide, essayant de tourner la page à Louis. Ce qui est plutôt ridicule car mon cerveau ne fait que penser à lui. Finalement, je rentre à l'intérieur. Chaque pas, se fait dans un silence totale. Sur le buffet à l'entrée, une carte posée attire mon attention. Je la prends, c'est une carte de mariage. Je devine que c'est pour moi, alors je l'ouvre pour y entendre une horrible chanson de mariage. Je me décide à lire le contenu en y pensant que je n'ai vraiment rien préparé de ce mariage mise à part ma robe de mariée.

"Délilah et Matt vous invite à leur mariage le 22 Juillet, à l'église Naperville, Chicago. Nous espérons vous y voir, sans vous nous ne pourrons pas célébrer notre amour inconditionnelle."

Un rire nerveux sors. Quelle annonce mensongère, je jette le papier dans le poubelle d'à côté. Depuis quand on a besoin des autres pour célébrer un amour entre deux personnes.