Chapitre 35

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- Délilah ! Tu dois partir dans cinq minutes, ton père t'attend !

- Oui, oui j'arrive Falicia !

Mon cœur battant à mille à l'heure, je cours partout dans ma chambre. J'enfile ma robe étroitement, glisse mes pieds dans ces talons haut dont la taille est juste à mon pied, mais je m'y adapte plutôt bien. Je réajuste ma coiffure, essaye de faire tenir les quelques mèches sorties dans ma coiffure puis contemple mon maquillage, mon rouge à lèvres n'est presque plus là. Prenant une grande bouffée d'oxygène. Je viens de faire ma première fois à quelques heures, voir minutes de mon mariage. Je commence à reprendre de plus en plus conscience de ce qu'il s'est passé. Et non, je ne le regrette pas, tout comme ce baiser à New York. C'était précipité, étrange, mais je me sentais en confiance avec lui, je me sentais bien. Je n'ai jamais eu la chance d'avoir Louis si proche de moi, j'ai sut qu'il m'appartenais et je me sentais terriblement bien. J'ai l'impression que ça m'a rendue plus forte. J'avais l'impression de rêver, je me sens totalement différente. C'était sensuel.

Quand Louis est partie tout en se glissant par la fenêtre, il m'a embrassé.

C'était pas un baiser rapide avant de fuir, c'était un baiser tellement fort, comme si mes lèvres étaient de l'oxygène. Ses mains enfouit dans mes cheveux, sa bouche pressé contre la mienne. J'ai eu peur que ça soit un baiser d'adieu, mais je ne sais pas. Je ne sais pas ce que c'était, je ne sais pas ce qu'on est pour chacun, je ne sais pas pourquoi il fait comme ça après ce qu'il s'est passé la veille, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ma tête pour avoir décider de fumer un joint, de faire tout ça, je ne sais rien.

- Délilah !

La voix de ma domestique criant me sort de mes pensées, je me dépêche à sortir, Falicia me lance un regard mais me tire par la main, me faisant comprendre qu'on a pas le temps pour les questions, que je n'avais pas envie d'entendre pour être honnête. Je manque de tombé en courant avec de tel chaussures, mais la main de Falicia me tenant en équilibre me sauve plusieurs fois de m'écrouler au sol. La voiture de mon père, m'attend devant. Ma domestique m'y glisse dedans, elle se met au volant pour conduire alors que je me retrouve à l'arrière avec mon père. Il me sourit. Oh, si il savait ce qu'il vient de m'arriver. Je lui souris également. Je suis encore sur ma, enfin notre bulle. Je garde mes yeux à la fenêtre. Dehors, le ciel est gris, un temps orageux s'annonce. Vu la chaleur qu'il y avait ces derniers jours, ça m'étonne pas que des éclairs vont éclatés au-dessus de nos têtes. Des fines gouttes tombent au sol. Certaines terminent écraser sur la vitre de la voiture. En principe, je trouve la pluie déprimant. Mais les pluies d'été, ce n'est pas les mêmes. Je les aime bien. Dire que je me comporte plus positive que jamais alors que je m'apprête à vivre mon mariage forcé. Avant que Louis parte, je lui ai demandé s'il serra là au mariage, il m'a dit oui, hésitant. J'étais tellement désolé de lui demander ça, mais je suis sûre rien de ce qu'il ressent pour moi.

La voiture freine brusquement, ça me fait sortir de mes pensées. On est arrivés, il n'y a personne devant l'église. Elle est grande, blanche, de magnifique architectures gothiques l'orne. Mais ce n'est rien de nouveau pour moi, je l'ai déjà vue pleins de fois. Nous sortons, je dois me tenir au bras de mon père. Cette fois-ci, je ne lui souris pas. Mes mains commencent à devenir moites mais j'ignore l'angoisse qui essaye de m'oppresser. Nous avançons de seulement quelques mètres avant de continuer notre marche dans l'allée de l'immense bâtiment religieux. Le plafond et grand, ça rend la pièce beaucoup plus impressionnante et immense. Un tas de personnes sont assis, et comme dans mon rêve, je ne connais presque personne. Ils ont tous les regards fixés sur nous, la plupart des femmes ont un grand sourire en me voyant, comme si elles se souvenait quand c'était leur tour. Les petites filles, me jettent des regards d'enfant émerveillé, elles semblent excités d'avoir leur tour. Si seulement elles savaient. J'essaye de trouver Harry dans la foule, mais je ne le trouve pas. Je tourne ma tête dans tout les sens mais je ne vois pas d'Harry, pas même de Louis. Puis ah oui. J'avais oublié qu'il y avait Matt juste devant nous. Il est bien à sa place malheureusement. Je ne prends même pas le temps d'observer sa tenue ou autre, je jette juste des regards dans les allées pour essayer d'y trouver quelqu'un de familier. Mais en vain. Je lâche le bras de mon père, nous trouvant maintenant au bout, je me mets aux côtés de Matt. Je sens son regard posé sur moi, mais je n'y prête pas attention, je suis bien trop occupé à regarder autour de moi.

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant