It's a Deal - Louis Tomlinson

Chapitre 8

       

Ca fait une heure qu'on est tout les deux allongés sur les toboggans, et je ne sais pas pourquoi mes pensées me tue l'esprit, comme si il y a quelque chose qui m'a tout fait déclenché le mal-être que je vis maintenant, je ne sais même pas si c'est la bouteille de bière que j'ai bus. Je me rends compte que je n'ai pas confiance en moi, que je ne me sens pas bien. En réalité, j'ai toujours peur malgré que j'essaye de chasser cette idée de mon esprit, c'est la réalité. Je n'ai même pas de mère, même pas d'amis, je ne vais même pas en cours, je ne suis plus autant proche de mon père qu'avant. Tous les matins je me réveille avec cette peur de faire des crises d'angoisses, cette peur de mourir et je ne sais même pas pourquoi j'ai peur de ça. Un matin, je me suis réveillée, et j'avais peur, parce que je sais que j'allais devoir vivre, et ne pas vivre comme je l'ai toujours voulue. J'ai cette angoisse, cette boule au ventre dès que j'ouvre les yeux et le cauchemar commence. Tous les jours devient une bataille. Comme un tunnel sans lumière au bout. Je n'arrive plus à rester seule avec mes pensées, ça devient toujours par finir en enfer, j'en ai pas la capacité. Toute la journée,  je me sens oppressée, mon corps est faible et je n'ai même plus le pouvoir de ce dernier. Ma respiration est tellement difficile que j'ai l'impression qu'elle va céder. Ma tête tourne tellement fort que j'ai dus mal à marcher. Plus les jours passent, plus j'ai l'impression de m'enfoncer, parce que à des moments je crois que ça va mieux et la seconde d'après tout bascule, je ne contrôle plus rien, mon corps me fait des frayeurs à longueur de journée. C'est un véritable cauchemar éveillée et personne ne comprend ce qu'il m'arrive, pas même moi. Je ne compte plus les fois où j'ai voulue explosée en sanglot devant mon père et que ma voie craquait à cause de la crise qui s'apprêtait à envahir mon corps. Pourtant, depuis que j'ai rencontré Louis, j'aurais osé penser que ça allait être différent, et ça l'ait. Louis ne veut jamais se montrer impuissant face à moi, il ne se montre pas remplit de pitié face à mes angoisses, il me sort de mon quotidien tellement fastidieux, pourtant les crises sont toujours là, réduites, mais toujours là. Et je n'arrive pas à avoir confiance en moi, je sais que la plupart des adolescents se sentent ainsi, je ne suis pas à l'aise avec mon corps, mais je voudrais tellement avoir confiance en moi, et le pire c'est que je ne sais même pas comment je peux tellement être mal dans ma peau alors que je suis les trois quarts du temps dans ma maison, enfin du moins avant que je rencontre Louis. Sans même que je m'en rende compte, les larmes coulent à flot sur mes joues, ma réflexion me fait un cou de poignard à moi-même. Je ne voudrais pas être ainsi. Je tremble par le froid qui remplit mon corps, et rester ici devient insupportable, mais je ne veux pas gâcher le moment.  Je ne voudrais surtout pas qu'il le remarque pourtant, je sens ses yeux rivés sur moi, je n'ose pas le regarder, il ne doit pas comprendre pourquoi je me suis mis dans un tel état toute seule. Finalement, il prend son t-shirt et me le tends.

-Met le mien, de t-shirt.

Je renifle, pleurnichant, et lui prend. Je vais me cacher derrière la voiture pour me changer et revient quelques minutes plus tard, essuyant mes larmes. Je le regarde, et il semble toujours aussi bien. Il n'a pas l'air d'avoir de réels problèmes lui, il semble tellement confiant de son corps, et il a de quoi.

-Qu'est ce qui se passe Del ? Me demande Louis, regardant les étoiles au-dessus de nous.

-Rien.

Je préfère toujours parler, mais ce soir je n'ai pas envie de rendre ce moment dramatique, à cause de mon manque de confiance, que je ressens cent fois plus ce soir, sans savoir pourquoi.

-Tu ne vas pas me dire que tu pleures parce que tu trouves les étoiles belles, allez dis moi Lawson.

Sa manière de dire les choses me font sourire, et finalement en voyant que pour une fois il s'occupe de comment je me sens, je décide d'en profiter.