It's a Deal - Louis Tomlinson

Chapitre 38

- Ton meilleur ami, tu dis ?

On est allés s'assoir sur un banc, dans un parc remplit deplusieurs fontaines d'eau. Observant l'eau coulé, je suis tout de même attentive à ce que me dit le bouclé. Son meilleur ami ? Il m'avait parlé de deux meilleurs amis à Philadelphie en études, pourtant ça n'a pas l'air d'être le cas d'Harry.

- Ouais, on se connait depuis qu'on est petits.

- Est-ce que tu fais tes études à Philadelphie et Louis a un deuxième meilleur ami ? Demandai-je d'un air innocente.

Il sort son regard de la fontaine pour me regarder, les sourcils froncés.

- Quoi ? Non, pas du tout ! Je suis le seul, et je fais mes études à Chicago.

Louis m'a mentit à ce sujet alors ?

- J'ai des milliers de question. Avouai-je en faisant claquer mes mains contre mes cuisses.

- J'ai d'abord des choses à te dire, des choses importantes et ça va être long.

Son regard se plante dans le mien, à cette seconde je comprends que c'est beaucoup plus important. Je déglutis, il a l'air bien trop sérieux.

- Je sais pas trop comment te dire comme ça mais bon...Faut que je me lance, non ?

J'hoche la tête stupidement en guise de réponse.

- Bon, alors voilà. Depuis des années, déjà quand on était tout petits, avec Louis on avait comprit que nos parents tenaient une "agence" de drogue en quelques sortes, ils se sont fait un nom dans Chicago, et d'autres villes d'à côté niveau dealers. Ils sont devenus plus que des associés, après c'était des bons amis. Souvent, ils faisaient tous des soirées ensemble etc. Mais ta mère était toujours très carré pour ne pas t'y impliquer. Nous, avec Louis, on allait à ces fêtes...

- Tes parents, le faisaient aussi ?

- Oui...Mais bref, je continue. Dit-il en plaçant un côté de ses long cheveux derrière une oreille. On savait que tu existais, mais on avait pas le droit de te mettre au courant, ou même tu ne pouvais pas venir à ces fêtes, qui étaient très étranges d'ailleurs. Bref, ce qui s'est passé à ces soirées, c'est qu'ils consommaient beaucoup de drogues, de plus en plus, les parents ne s'occupaient plus de nous à vrai dire, on était livrés à nous-même. Mes grands-parents avaient comprit alors, c'est eux qui s'occuper souvent de mon éducation, car ils ne se droguaient pas seulement qu'à ces soirées, mais Louis, il était seul. Ses parents s'en foutaient totalement de son bonheur, et il était malheureux mais j'étais le seul à le savoir. Un soir, après de nombreuses années, on avait grandit, on avait maintenant à peu près seize ans, on a décidés de nous aussi essayer la drogue, au moins une fois. On le faisait sous les yeux de nos parents, et ils disaient rien. Mais ce soir là...C'est aussi le soir, où, ta mère a fait une overdose.

Il s'arrête, comme pour voir ma réaction, tandis que mes yeux s'humidifient je racle ma gorge, essayant de tenir mes larmes. D'un geste de la main, je lui dis de continuer.

- C'est vraiment pas facile de te dire ça, je te promets.

- T'inquiètes pas, continue. Dis-je en souriant faiblement.

- Donc, ce soir là, on était tous paniqué, elle respirait plus, et tout ça, puis il y avait la mère de Louis, la seule qui n'avait encore rien consommé. Donc, ils sont tous partis, mes parents m'ont prit aussi, ils sont tous allés chez Matt, puis on appelé la police. Leur amie mourrait, mais ils préférait sauver leur cul. Louis, était choqué, mais il a décidé de rester, il voulait vraiment aider ta mère parce qu'il avait espoir pour elle...