Chapitre 22

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Ces dernières paroles fut comme un déclic dans ma tête. J'ai passée toute la nuit, à pleurer dans ma chambre, j'essayais de regarder ce qui avait l'habitude de me faire rire, je n'ai même pas réussir à feindre un sourire. Les pleurs ne se sont pas arrêtés, je ne savais pas pourquoi les larmes montaient à chaque seconde, j'essayais juste de penser à des choses que j'aime, mais j'y suis pas arrivé, j'ai l'impression d'aimer ni personne, ni rien. J'essaye d'aller bien mais j'y arrive pas, et je n'ai plus envie d'en parler à qui que ce soit, je n'ai plus envie de partager mes problèmes, c'est ce que je faisais déjà depuis la clinique, et c'est comme tout ce qui il y a l'intérieur de moi me fait empirer mon état, mais je ne veux plus le sortir, je n'ai plus l'envie. Je me suis dis que je pouvais essayer un nouveau bouquin, ou esquisser un dessin représentant mes émotions, mais je n'y suis pas arrivé. Je n'ai eu envie de rien. Je me suis senti minable. J'ai mal au ventre d'une manière qui m'est jamais arrivé, toute la nuit ma respiration a était difficile par l'angoisse oppressant ma cage thoracique. En tant normal, j'aurais appelé Louis, mais là, non. Je sais que c'est penne perdu, qu'il ne m'aidera pas. Je n'arrive pas vraiment à exprimer mes émotions mais je sais juste que je suis comme perdue dans un grand labyrinthe. C'est fatiguant de passer des mois avec toutes ces peurs, angoisses, ça gâche toute une vie. Un matin, tu crois que tu es sur la bonne voix, celui d'après, tu te rends compte que tu es juste entrain de faire une longue descente vers la dépression. Tu te convaincs, que s'il y a une telle chose positive, ou une autre qui arrive, tu iras mieux, mais au fond tu sais que tu mens à toi-même. T'es consciente que tout ne peut pas rentrer dans l'ordre en un seul jour, que tu as besoin de patiente, mais quand ça fait six mois que tu souffre de ça, attendre devient difficile. Au début, il y avait des gens qui avait espoirs, qui te disaient qu'ils t'aideront, qu'ils sont là pour toi, puis après ils abandonnent, ils trouvent ça fatiguant d'écouter le mal-être de l'autre. Alors, tu essayes de te dire que c'est à toi de t'aider toute seule, mais tu n'y arrives pas réellement. A longueur de journée, tu as envie de pleurer mais tu retiens tellement fort tes larmes que tes yeux brûlent, ou alors quand tu es enfin seule, les larmes ne veulent plus couler. Comme si l'émotion était trop difficile à expliquer. Tu pourrais donner n'importe quoi pour redevenir autant heureuse comme avant, comme tu avais l'habitude de l'être, mais maintenant tu as l'impression que ça devient de plus en plus impossible. Vivre dans la peur, c'est ce qu'il y a de pire, tu as beau savoir pertinemment que ça ne sert à rien, que tu n'étais pas comme ça avant, mais tu ne peux pas t'empêcher de te demander ce qu'il va t'arriver, de tout planifier pour te sentir au minimum en sécurité, de paniquer à chaque fois que quelque chose ne va pas. Alors il arrive un moment, où t'arrêtes juste d'en parler. Parce que tout ceux qui te disaient qu'ils seront là, on perdu espoir sur toi, mais malgré tout ce que tu essayes de garder espoir, ça devient compliquer. Donc, maintenant tu penses que la meilleure solution c'est de te renfermer sur toi-même, en te disant que moins tu en parles, moins tu y penseras. Quelle fausse idée. Je ne fais qu'enfoncer mon malheur.

Mes yeux brulants me font sortir de mes pensées, je me redresse pour regarder l'heure sur mon téléphone après l'une des plus longues nuit de ma vie, il est maintenant 9h09. Je me précipite alors pour toucher du rouge. D'après mes superstitions, touché du rouge en faisant un vœu lorsqu'il est deux chiffres comme ça lorsque tu regardes l'heure, aiderai à réaliser tes rêves. Je ferme alors les yeux, faisant mon vœu puis les rouvre quelques secondes plus tard, espérant qu'il se réalise. Mon téléphone à la main, je vais jusqu'à mon miroir et eu presque du mal à me reconnaître en voyant mon visage dans le reflet. Les cernes sont tellement présentes, qu'on dirait des bleues, mes yeux sont si gonflés, brillants et rouges qu'on dirait qu'on m'a mit de la bombe lacrymogène, mes cheveux sont dans une pagaille pas possible, et j'ai tellement eu de bouffée de chaleurs par l'angoisse cette nuit que mes joues sont rouges et brulantes. Je termine alors par descendre les escaliers lentement, ayant du mal à visualiser toutes les marches à cause de mes yeux, je me tiens à la rambarde comme si j'étais une mamie. Après des minutes qui semblent interminable, j'arrive au bout et me dirige jusqu'à la cuisine quand quelqu'un qui tousse me fait relever ma tête de mes pieds. Dans le plus grand des inattendue, je vois Louis à quelques mètres de moi, souriant de toujours de cette manière, amusé. Je passe d'abord ma main sur ma bouche de surprise avant de me diriger vers lui.

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant