- Moi oui. Je m'en soucis.
Je fais claquer mes mains contre mes cuisses, observant Louis, semblant sérieux. Ce qui me perturbe en réalité, avant il était que dans des moments puérils, maintenant c'est beaucoup plus fréquent. Peut-être que mon entière vie est devenue puéril après tout. Je ne trouve rien à rajouter, même si j'ai des millions de choses à dire, je n'ai pas envie. Là, dans une rue à New York, sous les regards des passants. Je continue alors ma route, sans me soucier de ce que fais Louis, je le vois derrière moi hésiter, tourner en rond puis termine par me suivre. Je n'ai aucune idée d'où je vais, mais mon pas rapide se ralentit jusqu'à s'arrêter devant une boutique de robes de mariée. Je reste bloquée, entre la voix de Louis et celle de mon père. Malheureusement, la famille l'emporte. J'y rentre donc, pas vraiment à l'aise dans ce genre de magasin. Un tas de jeune femmes, maquillées à un point où plus aucun millimètres de leur visage est naturel, se dirigent vers moi, semblant pleine de vie, elles sourient.
-Bonjour Mademoiselle, si vous avez besoin d'aide pour votre robe...oh...Elle s'arrête un instant, regardant Louis derrière moi étrangement. Votre mari n'est pas supposé voir votre robe.
Oh. Deuxième fois que quelqu'un croit que nous sommes en couple. Je lance un regard à Louis, qui fait mine de tousser en portant sa main fermé à sa bouche. Je reste alors appuyé sur un long "euh", tandis que la jeune brune semble confuse maintenant.
-Nous ne sommes pas en couple, c'est...Restant bloquée quelques secondes, je ne sais même pas comme quoi considéré Louis. Un accompagnateur. Poursuivais-je.
Les regards de Louis et la vendeuse étaient tout les deux gênants pour moi, je me racle alors la gorge, puis avance dans la boutique pour regarder les robes, la brune me suivant, elle me demande si je voulais un style en particulier.
- Pas la plus belle des robes, j'en voudrais une quand ça sera avec l'homme que j'aime réellement.
A ces paroles qui sortent de ma bouche sans que je puisse les contrôler, j'eus l'impression que tout le magasin entier portait leur regard abasourdi, même Louis. Je vis le moment le plus gênant de ma vie, je déglutis. La seule chose que je voulais maintenant était sortir d'ici. En quelques mouvements brusques et gêner, je pris une robe rapidement, comme si je prenais des éponges dans un super marché puis passe à la caisse.
-Vous ne l'essayez pas avant ? Me demande la blonde derrière le comptoir.
Je secoue seulement la tête de gauche à droite comme un enfant avant de sortir l'argent de mon père sous le prix effroyable que m'annonce la vendeuse. Je n'avais plus rien à faire d'à quoi j'allais ressembler dans cette robe, j'étais seulement couverte de honte. Avant de partir, je décide finalement de laisser la robe ici jusqu'au jour où on rentre à Chicago, puis nous sortons et j'imagine déjà toutes les critiques qui ont suivit dans la boutique après mon départ.
**
L'après-midi touche à sa fin, après la boutique de robe de mariée, nous avons échangés aucun mots, nous sommes allés dans des boutiques, regardés pleins d'endroits que je trouve vraiment magnifique. Parfois nous partons de nos côtés, puis nous nous retrouvons, d'une manière ou d'une autre. Ce n'était pas vraiment une bonne journée d'anniversaire. Personne ne m'a souhaiter bon anniversaire à part Louis, pas même un message de mon père. Il l'a oublié ? Etrangement, je me sens minable, malade, fatiguée et triste. Tout ce que je porte sur mes épaules, est encore plus lourd aujourd'hui, et à chaque fois que j'y pense trop, je dois terminer par ravaler difficilement ma salive faisant un bruit des plus minables que, je suis sûre Louis entendait à chaque fois. En fait, je me dis que je n'aurais jamais imaginer être à New York le jour de mon anniversaire, et pourtant ça ne se passe pas comme je le veux. Il y a dix ans de ça, j'étais dans une belle famille et une enfant des plus heureuse. Aujourd'hui, le manque de ma mère est cent fois plus pressant, encore plus depuis que Louis m'en a parler. L'angoisse est affreusement pressante, mais je ne dis rien, je me force à ne pas rentrer dans certaine boutique de peur de faire un malaise. De plus, que je n'ai littéralement plus de famille, Falicia est toujours là pour moi, mais pas comme je l'aurais penser et Louis. Louis, je n'ai pas la moindre idée de comment me sentir envers lui, j'ai repenser toute la journée à ce flashback que j'ai eu où il était là, dans le bureau de mon père, avec ses parents. Puis cette fois, où Louis me défends sous les affreuses paroles de Matt à travers mon téléphone, et je n'ai toujours aucune idée de comment ni pourquoi que tout ça à lieu. Je me sens l'idiote de l'histoire, celle que tout le monde manipule à sa guise.
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It's a Deal - Louis Tomlinson
FanfictionDélilah, vivant isolé et souffrant extrêmement d'anxiété, va voir sa vie changer lorsque le destin croisera celui de Louis qui en connait plus à propos de Délilah qu'elle même le fait. La jeune fille va découvrir de façon effrayante comment ce derni...