It's a Deal - Louis Tomlinson

Chapitre 14

Un léger vent bruisse à travers la fenêtre, et le soleil joue entre les feuillages. Les rayons du soleil éclaircissent mon visage et me font difficilement ouvrir mes paupières. La douleur de la veuille revient directement et je me rappelle parfaitement de la veille, que j'aurais peut-être préférée ne pas m'en souvenir. J'essaye de tourner mon corps en gémissant de douleur par tous les bleus qui recouvrent mon corps pour faire face au visage de Louis. Je trouve ça apaisant cette façon qu'il a de toujours avoir un air flegmatique, on dirait un vrai talent. Je l'observe, en espérant que cela m'apporte plus d'informations sur lui, ses mèches de cheveux tombant sur son front, ses lèvres fines et pâles, son cou qui semble avoir une peau aussi douce que celle d'un nourrisson puis ses bras recouvert de nombreux tatouages dont je ne connais pas la moindre signification, puis mon attention se retient sur le creux de ses bras, qui me paraissent violet-rouge, je trouve ça étrange. Je ne comprends ce que cela peut bien vouloir dire, a-t-il une maladie ? Ma curiosité ne peut pas rester en suspens, je décide donc de prendre mon téléphone, le plus discrètement possible pour ne pas réveiller le brun à côté de moi puis cherche sur internet, plusieurs possibilités y sont dites, mais une me rappelle plus Louis. C'est une mère parlant de son fils sur un forum, qui a des légers comportements bipolaires à cause des drogues qu'il consomme et s'injecte, provoquant ainsi de telles marques dans le creux de ses bras. Mon cerveau recommence avec ses centaines de questions, donc Louis est-il un drogué ? Je refuse d'y croire, Louis n'est pas si bipolaire que ça, et ne semble pas dépendre de quoi que ce soit. Il a peut-être tout simplement une allergie. Je me sors donc de mes pensées et termine par me lever difficilement, je regarde ma tête dans le miroir : un film d'horreur juste devant mes yeux. Mes cernes sont tellement lourdes que j'ai l'impression que je vais devoir les porter, et mes yeux sont rouges. Sans parler de mes cheveux horriblement sales, et mon corps complètement abimés. Mon père va se demander comment j'ai pus me faire ça dans ma chambre en dormant, et c'est ce qui m'angoisse le plus ici : devoir lui expliquer ce qui se passe, mais plutôt inventer un scénario tout droit sortit de mon imagination.

-Oh tu es déjà réveillée Lawson ? Dit-Louis d'une faible voix fatiguée.

-Et bien, il est déjà midi !

Louis se lève alors brusquement, et frotte ses yeux pour mieux émerger avant d'enfiler sa veste en jean qu'il avait posé sur une chaise et commence à passer par-dessus la fenêtre.

-Je dois y aller Del, bye !

J'ouvre la bouche pour répondre à ce dernier, mais il est déjà en bas entrain de courir pour rentrer chez lui. J'ai eu à penne le temps de lui parler, qu'il s'est déjà envoler. Je profite de ma solitude pour soulever mon t-shirt que j'avais enfilé pendant la nuit alors que j'avais froid malgré la présence de Louis derrière moi. Quelques bleus sont déjà visibles et quelques égratignures aussi. Je grimace en essayant d'appuyer dessus, je ne sais même pas ce que je vais devoir dire si cela s'infecte, je commence déjà à devenir parano à propos de ça. A penne, je fais un pas qu'un de mes bleus me font terriblement mal, j'ai l'impression que le destin à décider à de s'acharner sur mon corps.

***

La journée étant passé, le soleil commence à tomber et en fait ressortir un ciel devenant de plus en plus sombre. Je n'ai toujours eu aucune nouvelle ni de Matt, ni de Louis. Je n'ai pas voulue les contacter, toute l'après-midi je m'étais contenter de lire des livres et grignoter pour essayer de faire sortir les éternelles et mêmes questions qui se bousculent dans ma tête depuis quelques jours.

Mon portable vibrant me fait sortir de mes pensées, je me dirige vers ce dernier étant posé sur ma table de chevet en vieux bois et le prend, il indique un appel provenant de Matt. Mon cœur se serre, je ne suis pas sûre d'être prête à vouloir lui parler à vrai dire, je ne sais même pas sur qui je dois remettre la faute de ce qui s'est passé hier soir, je n'ai pas envie de me dire que c'est lui. Mais enfin, je décroche, mon rythme cardiaque s'accélère.