Chapitre 44

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Trois jours que j'étais désespérément enfermée dans mon studio, à pleurer devant divers et variés films ou séries alors que je venais de me faire virée de mon job et en plus de cela, je venais de réaliser que ce que j'avais essayer de construire pendant cinq ans venaient de s'effondre. Je souffre encore d'anxiété, et l'homme que j'essayais tant bien que mal d'oublier n'arrive pas à me sortir de la tête. La vérité est qu'il me complète. J'avais voulue me convaincre qu'il allait essayer de revenir dans ma vie, à vrai dire il me la laisser croire. Mais pourtant, aucune nouvelle de lui. Il me reste plus que mes yeux pour pleurer. Le seul avantage à cette histoire c'est que mes peintures sont beaucoup plus inspirantes quand je suis triste. J'entasse mes cadres dans mon mini studio. J'en ai tellement que je ne peux plus me diriger vers mon entrée. Mais ça m'importe peu, de toute manière, je ne sors plus et personne ne me rend visite. Pas même Harry. Mais je lui en veut pas, il doit beaucoup réviser en ce moment et il sait très bien que s'il vient me voir il va vouloir rester pendant plusieurs jours et ses révisions seront foutu en l'air. Le seul problème en fait, c'est quand j'aurais utiliser tout mon stock de nourriture. Je devrais manger mes plantes qui sont entrain de pourrir sur les rebords de mes fenêtres peut-être à ce moment là.

- DELILAAAAAAAAAAAAAAAH!

Je sursaute en renversant mon yaourt à l'abricot au sol sur le coup de choque, et tache mon tapis que j'ai récupérer dans une brocante il y a une semaine au passage. Je grogne avant de me redresser. C'est qui ? Il suffit que je pense que personne viendra me voir pour que ça arrive. Je traverse à travers la marrée de peintures , essayant d'enchainer un pied devant l'autre, je fais de mon mieux pour ne pas mettre en l'air une de mes peintures. Pourtant il suffit que mon téléphone vibre dans ma poche arrière pour me faire peur à nouveau et faire glisser mon pied pour la même occasion. Je me retrouve coucher au sol avec des cadres redressant mes pieds en l'air, avec un autre sur moi et un autre qui tient mon bras droit en hauteur. Je ne sais pas comment c'est possible, mais mon corps est bloqué. Je crois que mon invité le remarque car il ouvre la porte rapidement et déchire des toiles en même temps ce qui me fait grimacer de douleurs pour ces dernières, et mon visage se décompose encore plus lorsque je me rends compte que cet invité à marché sur un tube d'aquarelle qui s'est ouvert et à exploser sur mon visage. Je me retiens de crier d'énervement. Ces tubes me valent un bras et un d'eux vient d'être foutu en l'air totalement.

- Je suis vraiment désolé oh mon Dieu ! Tu vas bien ?

Levant la tête, j'y vois Harry tirant sur ses boucles nerveusement en voyant mon regard noir.

- Oh oui ça va parfaitement là ! Ironique-je.

Harry s'apprête à rétorquer -sûrement pour s'excuser à nouveau- quand un rire l'interrompt. Au début je ne comprends pas vraiment qui ris. Un voisin qui passe par là alors que ma porte est grand ouvert ? En réalité, je ne vois que la moitié de la pièce par le cadre et la peinture m'aveuglant. Alors je me secoue pour mieux y voir, et c'est à ce moment que je compris qu'aujourd'hui, était sûrement la pire journée de ma vie. Louis, habillé comme le réel Louis, les mains dans les poches, et se penchant en arrière pour encore mieux faire sortir son rire alors que j'essaye de le tuer du regard. Qu'est ce qu'il fait là ?

- Il voulait que je lui montre où tu habitais. Continue-Harry en se grattant la tête.

- Et pourquoi tu l'as fais ?

- Parce que je pensais que c'était une bonne chose.

- Et est-ce que ça a l'ai d'être une bonne chose ? Enchainai-je en serrant les dents.

Harry grimace, et je me demande pourquoi je l'engueule. Il n'a rien réellement fait de mal à vrai dire, il a voulu bien faire.

- Laisse, c'est pas grave Harry.

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant