Chapitre 29

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Comment c'était possible ? Comment ils pouvaient se connaître alors qu'on habitait si loin d'ici ? Il y a eu les questions, puis le souvenir de voir Louis, devant chez lui entourés d'hommes plus âgés que lui et ces femmes, habillés vulgairement qui leur tourné autour alors que j'étais avec Matt. Mon cerveau fait un lien entre tout, malgré l'alcool dans le sang, je ne suis pas encore complètement débile. Le visage de Louis se décompose et je comprends que le blond a tapé dans le mil. Sa colère était clairement visible, et il ne peut plus la retenir une seconde de plus, car le brun écrasa son poing dans la figure de son adversaire, qui lui, était totalement amusé de la situation, malgré son nez coulant de sang désormais, un sourire moqueur faisait face sur son visage.

-Quoi ? Tu ne veux pas que je parle de ça devant...ta pute ?

Il parle de moi là ? J'aurais voulue me défendre mais ma tête tourne bien trop pour que je puisse rétorquer, je suis obligé de me stabiliser en me tenant à la table. Louis lui lance un regard noir, alors que l'autre continuer de montrer fièrement son attitude amuser.

- Elle est venue faire la chaudasse donc...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un nouveau coup attéri dans la joue du blond, cette fois-ci étant beaucoup plus forte, il perdue l'équilibre et se retenue à la table, Louis s'approcha dangereusement de lui.

- Tu ouvres encore ta putain de gueule pour dire de la merde et je te brise les côtes.

Personne eut le temps de dire quelque chose sous la froideur des mots, même le barman regardait la scène comme un match de foot, puis Louis saisie mon bras furtivement avant de partir du lieu tel un ouragan. J'eus du mal à suivre les pas du brun, jusque nous montons dans la voiture puis démarrons. Les étoiles recouvrent maintenant le ciel. L'envie de vomir est encore horriblement là, mes ongles rentrent tellement dans le siège que je crois presque le troué mais là, ça ne m'importe peu, j'ai l'impression d'être au bord du malaise. Je me promets que plus jamais, je ne toucherais à l'alcool désormais, j'ai l'impression de mourir alors que mon angoisse me fait déjà suffisamment sentir ce sentiment régulièrement. La route se fait dans un silence, une ambiance pas vraiment chaleureuse nous entour. Même si j'essaye de garder mon regard sur la route pour ne pas régurgité tout, je jette des regards à Louis qui semble plus qu'énervé, il est recouvert de haine. Ses phalanges sont livides, -comme sûrement mon visage au passage- tellement il presse ce volant, sa mâchoire ne cesse de se contracter et son regard est noir. Il n'est pas d'humeur à engager la conversation visiblement pourtant j'aurais voulue me justifié de tout ça, mais même si il aurait été d'humeur, m'expliquer avec mon état est définitivement pas une bonne idée.

La voiture s'arrête enfin sur le parking de notre hôtel, nous rejoignons la suite rapidement malgré que je déhanbule. Une fois enfin arrivé, je ne peux plus résister, la chaleur de cette pièce me fait remonter tout et je me dirige furtivement vers les toilettes, vomissant tout, maintenant mes larmes se mêle même à mon vomis. Je me sens horrible, je ne sais pas si c'est l'effet de l'alcool mais tout mes sentiments sont pires que d'habitude. J'entends les pas de Louis arrivés derrière moi, il ne bouge plus puis se rapproche et s'accroupissant jusqu'à que je finis de tout sortir, je m'adosse contre le mur.

-Je vais mourir pour avoir trop bus ? Demandai-je faiblement, complètement affolée.

Louis ne répondit pas, et ça ne me rassure pas du tout. Il termine par me prendre sur son épaule, tel un sac de patates puis me pose sur le lit et me saisissant une bassine provenant de la salle de bain, il me met sur le côté, puis relevant mes cheveux déjà humides par la sueur et le vomis. J'aurais voulue prendre une douche, mais je suis bien trop faible. Il me tarde juste de me sentir mieux maintenant. A penne coucher que je me sens déjà partir, la fatigue est trop forte pourtant lorsque Louis essaye de s'éloigner, je lui rattrape difficilement le bras, et marmonne, les yeux à moitiés fermés "Reste s'il te plait". Il ne rajoute rien, il n'a toujours pas parlé depuis le bar, à croire qu'il est devenu muet. Il s'installe donc derrière moi, je le sens retirer son haut, sûrement par la chaleur dans la pièce, ce qui me provoque une bouffé de chaleur, je me redresse alors, essayant d'enlever mes chaussures premièrement, mon corps est tout mou, je n'y arrive pas. J'essaye de dire quelque chose ressemblant à "J'ai chaud". Louis a quand même compris, puisqu'il me retire mes chaussures puis ma veste avant que mon corps s'écrase à nouveau dans ce grand lit. Mes yeux se referment, et Louis se réinstalle à côté de moi, sur le dos, je peux deviner qu'il est pensif à ce moment même.

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant