Chapitre 10

615 30 1
                                    




Jeudi.

J'ai décidé de passer l'après-midi avec Louis, au cinéma. Je l'ai convaincue d'aller voir un film d'amour qui m'attire pas plus que ça, mais je veux surtout ouvrir Louis à moi, je veux à tout prix en savoir plus parce qu'il y a trop de choses que je n'arrive pas à assimiler et qui m'empêcher de pouvoir penser tranquillement. Malgré la tension qui est installer entre nous depuis hier soir, il n'avait pas eu le choix d'accepter, pourtant son comportement n'a pas changé, toujours aussi distant.

Nous sommes dans sa voiture, et nous n'avons toujours pas dit un seul mot depuis que j'étais montée dans sa Jeep. Je ne sais même pas par où commencer, et je ne sais pas pourquoi j'ai décidé de l'emmener au cinéma, comme si cet endroit aller l'aider à me parler de tout ce qui cloche, alors que dans le noir, et dans la contrainte de devoir regarder le film et ne pas parler, c'est mal pensé. J'avais agis trop vite avant de penser. L'ambiance dans la voiture est vraiment à en faire peur, il ne met même pas de musiques comme il a eu l'habitude de le faire les fois où je suis montée dans cette dernière. Il ne fait paraître aucune émotion, impossible pour moi de dire s'il est en colère, ou autre et je ne sais pas comment arrêter l'ambiance.

En quelques minutes, nous voilà sur le parking du cinéma. Nous sortons, et nous dirigeons jusqu'à la caisse pour acheter les tickets rapidement, à vrai dire il y a peu de monde. C'est seulement la deuxième fois de ma vie que je vais au cinéma, la dernière fois c'était l'année dernière car j'avais supplié mon père d'y aller pour la première fois de mon existence. Je ne sais pas pourquoi, cette fois-ci, le fais d'être enfermé dans une pièce dans le noir, m'angoisse un peu mais je veux pouvoir passer au-dessus de cette angoisse et arrêter de m'en soucier tant. Une fois avec nos tickets entre les mains nous nous dirigeons vers la salle numéro trois que la vielle femme enrobé avec une voie désagréable nous avait indiqués. Nous traversons l'immense hall et j'essaye de me décider à lui parler, de lui demandait ce qu'il se passe, mais je préfère attendre que nous sommes dans la salle.

Alors que je pousse la lourde porte, mon cœur rat un battement lorsque je vois Matt avec un groupe d'amis à lui. Ce groupe que j'assimile directement malgré le sombre de la salle avec celui de la dernière fois lorsque nous étions à la piscine. Je deviens immobile et la bande se retourne vers nous, leur regards devient noir en voyant Louis se tenant à côté de moi, dont celui de Matt qui me fait avaler ma salive difficilement. Je tourne mon regard vers le brun tenue à mes côtés, qui se métamorphose en voyant le groupe se mettant à avancer vers notre direction. Il reste bouche bée puis sort ses mains des poches de son jean pour prendre la mienne et se mettre à courir en une fraction de seconde, ce qui manque de peu de me faire tomber par la rapidité de ses pas dont mes jambes ont du mal à suivre. On sort du cinéma et nous courront à travers le parking, sans comprendre pourquoi il veut les fuir, j'essaye de tourner la tête, et y voit Matt et ses amis nous courir après, ce qui me fait froid dans le dos. Qu'est ce qu'ils lui veulent ? Mon cœur s'accélère et je n'ai pas l'habitude de faire autant d'endurance, mon corps devient de plus en plus faible, je ralentis. Remarquant cela, Louis se tourne rapidement vers des toilettes publiques se trouvant à la sortie du parking, n'ayant pas le temps de trouver les clefs de sa voiture pour y monter. Il referme rapidement la porte derrière nous, et en quelques secondes la bande tape sur la porte des toilettes. Ils ressemblent à des fous, et j'en suis tellement choquée. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils veulent de Louis, ils hurlent des choses horribles, qui me donnent la chair de poule à la place de Louis. Des « Connard, j'ai tout mon temps pour attendre que tu sortes », et des « Tapette tu ne veux pas montrer ton sale visage ? » ou encore « Ta chienne de mère aurait jamais dus te faire voir le jour » se répète en boucle, et je n'arrive pas à comprendre comment Louis peut rester si calme face aux paroles atroces. 

De mon côté, mon corps a dus mal à se remettre de l'effort, j'ai horriblement chaud, et des bouffer de chaleurs se multiplie. Ma respiration devient difficile et au fur et à mesure j'ai l'impression que l'effort d'avoir courir se transforme en angoisse totale. Mon corps tremblant, s'assoit contre le mur. Je respire bruyamment espérant trouver l'air plus respirable et je panique par le fait que ces idiots nous obligeant à rester enfermer ici, alors que moi je panique entièrement. Ma tête tourne horriblement, l'atmosphère sombre ne fait que accentuer mon état, les larmes venant j'ai envie de crier de douleur psychologique. Mon cœur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va bientôt sortir, mes mains sont moites et malgré qu'elles essayent de fouiller le fond de mes poches espérant trouver quelque chose pour me calmer, elles ne trouvent rien. J'ai l'impression que ma respiration va céder et je monte en pression de plus en plus, l'anxiété s'intensifie. Louis se retourne vers moi, entendant ma respiration exagéré, essayant difficilement de respirer normalement.

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant