Chapitre 36

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Falicia et moi arrivons en courant dans notre maison, pieds nus dans les rues de Chicago, nous avons susciter beaucoup de regards interrogateurs, que nous avons essayer d'ignorer. Ouvrant la porte et la referment précipitamment comme si un ours nous courrait après. Nos regards se pointant dans les yeux de chacune, nous savons toutes les deux que nous devons trouver un moyen de sortir de ça. Mon père m'a forcer à retourner me marier à l'église, il m'a menacer de m'envoyer dans un asile pour le restant de mes jours si je refusais, qu'il avait les moyens de le faire. Seulement, je sais qu'il en ait capable. A ces mots, Falicia m'a prit par le bras pour partir d'ici. Ca avait été ridicule, mais mon père est capable de faire n'importe quoi pour que ses ordres soient exécutes.

Mais je n'arrive pas à garder mon calme, je vais me réfugier dans ma chambre, montant les marches quatre par quatre, je m'écroule sur mon lit, ignorant Falicia.

Il y a quelques heures, je faisais quelque chose de totalement différent sur ce lit, j'étais heureuse malgré ce qu'il allait arriver. J'ai réaliser un affreux sentiment pour Louis et malgré tout, il ne s'efface pas, ce foutu sentiment. Je n'arrive même à affronter le bon mot pour le dire. Je le déteste de tout mon être, et le mot est beaucoup trop faible. Mais je n'arrive même pas à trouver les bons mots pour dire combien il m'a blessé. La personne que j'aimais le plus sur cette terre après ma mère, n'est rien que mon pire démon. Je ne veux pas le croire, je voudrais vraiment me réveiller une nouvelle fois. Mais ce n'est pas possible. On est déjà en pleine réalité. En plein cauchemar éveillé. 

Finalement, Falicia débarque dans ma chambre, ce n'est pas le temps pour rester seule, s'isoler et penser. Alors j'essuie les quelques larmes sur mes joues puis me redresse.

- Bien sur il te l'a pas dit hein, forcement ! Proteste Falicia, levant les mains en l'air.

- De quoi tu parles ?

Je me place devant les elle, les mains sur les hanches ainsi que les sourcils froncés. Qu'est ce qu'elle veut dire ?

- Ton père fait partie d'un groupe de dealer ! Avec ça, il pourra vraiment partir en prison ! Encore plus que ce mariage forcé ! Crie Falicia, rouge de colère.

A vrai dire, mon père lui avait dit qu'elle était une incapable et qu'il la mettrait à la rue. A ces mots, elle est devenue folle. Bizarrement, ce qu'elle me dit me surprend même plus. Je pourrais dire que j'en apprends tout les jours, mais là c'est même toutes les heures. Cet homme est un monstre, et je l'ai découvert au moment où il m'a foutu dans cet espèce d'asile, je n'ai pas penser une seconde que c'était pour m'aider car je sais que ce n'est pas le cas. Dealer ? Peut-être qu'il a un rapport avec Louis ? Mais comment ?

Je me masse les tempes, j'essaye de faire des liens avec tout ce que j'ai appris. Pourquoi Louis était chez moi l'autre nuit ? Pourquoi j'ai vue Louis quand j'étais petite ? Pourquoi mon père écrivait des lettres de menaces, pour Louis ? Comment Matt et mon père se connaissait ? Qu'est ce que Louis a fait à Matt ? Pourquoi j'ai découvert que dans mon flashback que le nom de famille de Louis est Tomlinson ? Tomlinson...Je l'ai déjà vue quelque part. Mais où ? Je suis prête à m'arracher les cheveux, jusqu'à que je crue avoir une étincelle dans mon cerveau. Je me souviens l'avoir vue sur ce papier dans le bureau de mon père ! Ca me revient !

- Suis-moi !

J'accours dans la pièce privée de mon père, dévalant les escaliers, je veux trouver ce papier. Falicia me regarde d'un air interrogateur, entre chaque tiroir que j'ouvre, je lui raconte vaguement cette histoire de papier, elle saute en me disant que ça serait une preuve. Troisième tiroir, et toujours aucune trace de ce papier. Je décide à passer à l'autre côté du bureau, j'essaye d'ouvrir le premier mais il est fermé à clef.

- Délilah ! Ton père vient de m'envoyer un message ! Il m'a dit qu'il allait venir et que ça allait mal se passer ! Il nous menace !

Je déglutis, mon rythme cardiaque s'accélère, il arrange rien à mon angoisse lui. Je fouille parmi la paperasse, les trousses, pas de clef. Je rouvre les premiers tiroirs et par je ne sais pas quelle chance, j'en trouve une qui rentre parfaitement dans la serrure. J'ouvre le tiroir que je veux, je sort un tas de feuille pas vraiment important, jusqu'à trouver le bon. Je le secoue devant le nez de Falicia qui a les yeux grands ouverts.

- J'appelle la police.

Je me crispe. La police, ça m'a toujours angoisser. J'aime pas me dire que les choses sont graves, mais là, je ne peux pas le niée. Ravalant difficilement ma salive, je me décide à lire ce papier pendant que Falicia parle au télépone à la police, totalement affolé.

"En signant cette feuille, nous nous engageons à tenir au groupe de dealers. Nous nous promettons à ne jamais se dénoncer et ne jamais quitter ce groupe. Nous devrons nous entre-aider en cas de soucis.

Lawson. Tomlinson. Robertson..."

Je n'en lis pas plus que mon coeur bondit de ma poitrine. Robertson ? Pareil que Matt, que la voiture de Louis puis de ce papier. Mais comment ça pourrait bien avoir un lien ? J'ai l'impression de devenir folle. J'en sais rien de plus, mais je crois ignorer beaucoup trop de choses pour tout mettre en lien. Est-ce que le meurtre de ma mère et ce groupe de dealer ont un lien ? Trop de questions tue mon esprit. Je jette un oeil à Falicia qui se met à côté de moi.

- Ils vont arriver.

- Qui ça ? Dit une voix étrangère.

Nous levons la tête synchroniquement, mon père et Matt devant nous. Ma poitrine se serre et l'air semble moins respirable lorsque je vois que chacun a une arme pointé sur nous. Est-ce qu'ils vont vraiment tirer ? J'entends ma domestique se mettre à sangloter près de moi, mon corps se met à trembler, je tiens mes larmes de tout ce que je peux. Je ne veux pas montrer faible. J'ai l'impression que mon rêve était un peu plus réaliste que je le pensais.

- Alors c'est ça Papa, tu vas nous tirer dessus ?

Ma voix tremble horriblement, j'essaye de me redresser pour paraître moins faible, mais en vain, je ne crois pas convaincre qui que ce soit.

- Tu sais, au moment où j'ai perdue ta mère, j'ai sus que c'était source de problèmes. Tu n'as était qu'un lourd poids sur mes épaules et tu n'arranges rien. Si je tire, je serais seulement gagnant. Enfin libre.

Je reste stoïque. Mon propre père est entrain de me souhaiter la mort et je suis inccapable de rajouter quelque chose, de lui hurler dessus parce que j'ai peur. J'aime pas avoir peur, trop de fois j'ai eu peur, mais j'aurais jamais voulue être apeuré par quelqu'un de ma famille. Je sais que je suis entrain de tout perdre, mais je ne peux pas dire à mon père de me tuer, je ne le veux pas. Pourtant je sais que mon père en est capable. Ses doigts commence à presser la détente. Les yeux grands ouverts, je surveille chacun de ses faits et gestes. Je ne veux pas finir comme ça, tenant fermement la feuille dans mes mains, j'essaye de la dissimuler derrière mon dos.

- Comment maman est morte ?

J'essaye de lui tenir la conversation pour nous sauver la vie. Falicia est bien trop effrayé pour prononcer quoi que ce soit.

- Je te l'ai dis, c'est Louis.

Je déglutis au nom de Louis. Fermant les yeux pour seulement quelques secondes, les larmes inondent mes joues, je n'ai pas réussie à les tenir.

- Comment il l'a tué ?

Il lance un rigole moqueur, et c'est là que tout devient plus évident. Mon père est malade. Ses poches sous ses yeux rouges, ses cernes violettes, ses lèvres palles. C'est lui qui a des problèmes mentaux, pas moi.

- Dit le moi. J'insiste.

- MAIN EN L'AIR ! LÂCHEZ VOS ARMES !

La police arrive juste derrière eux, un poids se fait en moins quand ils sont là, pourtant mon corps tremble toujours autant. J'aurais voulue avoir cette réponse, mais je ne peux pas l'avoir et ça m'énerve. Je n'arrive presque plus à tenir debout tellement mes genoux s'entre-choquent. Les deux piégés se laissent faire emporter par les policers, ils sont dirigés vers des voitures,les mains menottés, on semble comme dans un film. On nous demande de suivre, dans un véhicule différent d'eux. A penne remises de nos émotions, nos larmes dévalent nos joues.

Qu'est ce qu'il va arriver maintenant ?

It's a Deal - Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant