She's Not Afraid.

Chapitre 6 : Elle a pas d'amis m'sieur.

Chapter six.

« Elle a pas d’amis m’sieur. »

«Mais si, elle en a. Elle est très gentille et mignonne. »

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Des plateaux étaient positionnés à côté des nôtres.

On releva automatiquement la tête, je ne compris pas pourquoi Lottie l’avait baissé toute de suite après, ce n’est pas son genre.

« D’après Louis, ça te manque qu’on t’embête ? Tu veux re goûté à la benne à ordure ? Pas de problème tu sais. Rigola Harry.

- Rigole pas. » Dit Lottie en plantant son regard dans celui d’Harry.

J’arrêtai de manger dès que j’entendis les paroles de Lottie, cherche t-elle à mourir ?

« Elle veut quoi la petite ? Tu traines avec un gros thon, alors je ne vois pas pourquoi tu l’ouvres, donc tu vas gentiment fermer ta gueule et me laisser parler, merci. Dit Harry.

- C’est toi le gros thon, donc tu vas gentiment fermer ta gueule et nous laisser manger, parce que franchement quand tu l’ouvres bah, ça pue. »

J’essayai de me retenir, mais je savais que j’allais explosée de rire dans pas longtemps.

Liam esquissa un sourire, ça se voyait qu’il se retenait de rire, son regard se posa sur le mien, je détournai le regard automatiquement de peur qu’il m’insulte ou me dise de baisser les yeux.

« Pardon ? Tu veux goûter la benne à ordure ? Dit Harry, d’un ton sec.

- La benne à ordure je la goûte déjà quand tu ouvres la bouche. Dit Lottie.

- Tu tiens à ta vie ou pas? Cria Harry.

- C’est difficile quand tu ouvres la bouche, tu sais. Faut retenir sa respiration, je n’imagine même pas quand tu fais un discours. » Rigola Lottie.

Harry s’approcha d’elle, Liam s’interposa et se mit devant Lottie en planta son regard dans celui de son ami.

« C’est bon, je vais pas la touchée ! » Cria Harry, énervé.

Liam et Harry firent demi tour, sans s’y attendre Harry se retourna et se planta devant Lottie le poing en l’air, sans comprendre je vis Liam le prendre par le t-shirt et le poussa sur le mur, il tapa sur dessus à 3 centimètres de la tête d’Harry.

Harry mit ses mains sur son torse et le poussa le plus fort possible, et partit de la cantine en passant derrière moi il tapa dans les pieds de ma chaise, ce qui me fit tomber sur mon bras, j’hurlai de douleur quand Lottie se leva et fit le tour de la table pour m’aider à me relever.

« ça va ? Je suis désolée c’est de ma faute, je n’aurais pas du le chercher, oh non Haylay tu m’entends ? Haylay ? HAYLAY ! Oh mon dieu ! AU SECO… 

- Oh, oh, oh ! Je suis en vie, ne t’inquiète pas tout va bien, même si mon bras ne me fait pas mal. Et si tu as bien fait de le rembarrer comme ça, c’était drôle. Par contre l’attitude de Liam est très étrange envers toi. »

Je me relevai et changeai de chaise, car celle que j’avais était cassé maintenant, Harry je te aaaah.

Mon bras me faisait souffrir comme pas possible, horrible c’était horrible.

Lottie revint à sa place, et jeta un regard à Liam qui avait vu toute la scène, il passa par le même passage qu’Harry, c’est-à-dire derrière moi, je fermai les yeux et me cramponnai à la table de peur de re subir la même chose. Mais il ne fit rien de cela, il m’adressa juste quelques paroles assez…inattendu on va dire.

« Il n’est pas comme ça d’habitude, il est gentil. »

Ouais, gentil avec qui ? Pas avec moi en tous cas.

Je suivais Liam du regard et le vit sortir, je tournai la tête instantanément et plongeai mon regard dans celui de Lottie.

« Il se passe quoi avec Liam ? Dis-je en mangeant mes petits pois.

- Rien, du tout. »

Je comprenais qu’elle ne veuille rien dire, mais ça me perturbe de pas savoir, je déteste ne pas savoir, et pourtant je ne sais rien.

Le repas se finit dans le silence, une fois fini on monta rapidement dans la chambre et fit nos sacs, j’avais….musique, mathématiques, et chimie, une après midi non remplie, ça fait du bien.

J’attendis que Lottie finisse et nous sortîmes ensemble, je pris soin de fermer la porte à clef.

« Tiens les clefs. Dis-je en lui tendant.

- Merci, à ce soir Haylay fait attention à toi, et à Harry s’il te plait… je regrette. Dit-elle en baissant la tête.

- Tu n’as pas à regretter. Il pu vraiment de la gueule ?

- Non…ça sent la menthe, puis c’est comme toi il te traite de thon, mais tu es loin d’être un thon, je joue à son propre jeu. Aller j’y vais à ce soir. »

Je lui souris, puis je partis dans l’ascenseur car je n’avais pas envie de me re casser la gueule dans les escaliers, avec mon bras endoloris en plus.

Mais je suis un peu claustrophobe, sauf que les ascenseurs ça va.

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En faite non, ça va pas, il fait des trucs vraiment mais vraiment bizarre cet ascenseur.

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Oh bordel, il s’est arrêter, c’est pas vrai je vais mourir ce soir… Papa, maman je vous aimes.

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Oh les portes s’ouvrent, il s’était arrêter parce que j’étais arriver.

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Je me sens conne là.

Je sortis en vitesse, de peur de rester trop longtemps dans cet ascenseur et me dirigea vers la salle de musique la porte était ouverte je me faufilais à l’intérieur en espérant de passer sans que personne ne me voient. 

Mission accomplie.

Je m’installai à une table un peu isolé, pour que personne ne m’embête. 

« Mademoiselle Summer, au tableau. » Dit mon professeur de musique.

Qu’ai-je fait ? Je me levais les pieds lourds et me dirigeai vers le tableau, je me mis face à lui en attendant qu’il daigne m’expliquer pourquoi m’avait t-il appelée.

« Chanter la chanson que vous deviez apprendre pour aujourd’hui. »

Azljezfherhjrezgjerogjrpgjerp pardon ?

« Quelle chanson monsieur ? J’étais absente toute la semaine, je ne sais pas de quoi vous parlez, je n’ai rien appris.

- Votre amie ne vous a pas donnez les devoirs ? » Demanda t-il choqué.

Tout le monde me déteste, quelle amie ?

- Elle a pas d’amis m’sieur. » Cria un abruti.

Rire général dans la classe.

Merci de remuer le couteau dans la plaie.

«Mais si, elle en a. Elle est très gentille et mignonne. » Sourit le prof. 

Oula, ne m’approche pas.

Rire général dans la classe2.

« C’est pas grave, vous allez quand même chantez, tout le monde connait ce titre et les paroles, ça ne posera pas de problème. »

Sauf que moi je ne suis pas tout le monde… Je suis différente, et on m’embête pour ça.

« C’est quelle chanson monsieur ? Demandai-je en soupirant.