Chapter seven.
« Tu peux regardé où tu vas sale thon ? »
« Eh minus, casse toi avant que t’as tête soit dans le mur. »
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« C’est quelle chanson monsieur ? » Demandai-je en soupirant.
Tout les regards étaient braqués sur moi, je n’allais pas y arrivée, je le sais c’est trop dur.
Etant de nature timide faire ce genre de chose s’avérait juste… Impossible, de plus les moqueries et les regards vont se multiplier. Je lançais un regard terrifiée au prof, il comprit tout de suite.
« Vient me voir à la fin de l’heure. »
Je fis donc demi-tour en trainant des pieds, j’étais soulagée même si chanter seule devant le prof était un peu angoissant mais je préfère cela à toute la classe.
J’entendis des personnes se moquer de moi, ça blesse à force… On dit que l’ignorance est la meilleure façon de sans sortir mais excuser moi, c’est super dur de vivre ce genre de chose chaque jour, à force tu commences à te détester toi, ta propre personne et ça conduit à des choses plutôt grave.
La sonnerie retentit, j’étais totalement dans mes pensées je n’avais même pas remarqué que le prof se tenait devant moi, m’attendant à son bureau pour écouter ma performance sur une musique encore inconnue.
Je le suivais et me mit en face de lui, il ferma la porte et me tendit un polycopier, je lus ce qu’il y avait dessus c’était les paroles d’une chanson.
« Tu l’as connais ? Demanda t-il tout en s’asseyant.
- Oui, bien évidemment.
- Alors je t’écoute, vas-y. »
Je serrai les poings car mes mains commencèrent à trembler, le cd se mit en marche puis vint le moment où je devais chantée.
« Woke up on the right side of the bed
What's up with this Prince song inside my head?
Hands up if you're down to get down tonight
Cause it's always a good time
Slept in all my clothes like I didn't care
Hopped into a cab, take me anywhere
I'm in if you're down to get down tonight
Cause it's always a good time »
Il leva sa main comme pour me dire de m’arrêter, ce que je fis vexée.
« C’est … comment dire.
- Nul ? Dis-je.
- Non, pas du tout. Votre performance est vraiment très bien, votre timbre de voix est magique, votre voix est douce et magnifique. Vous devriez vous inscrire a des cours pour vous entrainez à chanter, avec plus de travail vous arriverez à être excellente. »
Choquée, je ne bougeais plus. La musique n’était pas un choix que j’avais prévue de faire plus tard en faite je n’avais rien prévue. Je lui souriais ne savant quoi dire, je sortais donc sans oublier de lui rendre la fiche qu’il m’avait prêtée et sans oublier mon sac (ce serait con, voir très con.)
Je partis en mathématiques en cour de chemin je vis Louis et sa bande, je me fis toute petite et percuta un seconde qui était en train de danser, enfin il ESSAYAIT…
« Tu peux regardée ou tu vas sale thon ? » Cria t-il.
Oh oh, je n’ai pas le temps pour me faire embêter…
« Tais-toi. Dis-je en le poussant.
- Et mais t’es sérieuse là ? Enlève ta main de mon épaule salope.
- Déjà tu vas éviter de me traiter de salope, et tu vas tracer ton chemin. »
Il était choqué que je lui avais répondue, car ici j’étais la meufquisefaitembêteretquinerépondpasparcequ’elleatroppeur, mais je vais être en retard en mathématiques et un deuxième retard j’en veux pas !
« Eh meuf tu vas parler autrement ok? Tu vas arrêter de faire la meuf, redescend sur terre, ici t’es rien, t’es juste une meuf que les gens insultent parce qu’on sait tous que tu ne répondras pas, tu recommences à me parler comme ça j’te casse le bras… Ah pardon quelqu’un l’a déjà fait à ma place. » Rit il.
Je me mordais les lèvres très fort, jusqu’au sang pour ne pas exploser parce que c’était le moment…là j’allais exploser………………………..
« Ah mais tu te crois drôle là ? Parce qu’excuse-moi tu es seul à rire en faite, je ne veux pas casser ton délire, désolée je ne veux pas te faire pleurer. Et puis, tu crois que tes remarques m’atteignent ? Mais pas du tout, tu te trompes j’en ai rien à foutre, alors franchement tu veux me casser le bras ? Vas-y si ça te fait plaisir, mais après ce n’est pas moi qui serait exclue du Lycée ou voir grave punit, moi j’en rirais de toi quand tu l’auras fait. ALORS VAS-Y ! » Mentais-je en criant énervée.
J’essayais de contenir mes larmes en tendant mon bras valide je lui criais « VAS-Y » mais des mains me poussèrent et j’allais tomber dans les escaliers, la même main me rattrapa pour ne pas que je tombe.
« Eh minus, casse toi avant que t’as tête soit dans le mur. »
Prit de peur, il me regarda les yeux gros comme les seins de Nabila, et il se mit à partir en courant, je ne savais pas qui m’avais aidé mais peu importait, j’étais en retard, encore ! Je me mis à descendre les escaliers en courant quand une voix m’interpella.
« Tu ne dis même pas merci ? Pour une fois que quelqu’un te défend. »
Je lançai un merci, et fit face à mon sauveur…………oh my god.
« Je…euh…toi…tu ? Bafouillai-je.
- Quand tu lui as parlée tu ne bafouillais pas, je te fais peur Haylay ?
- N…non. »
Il descendit les escaliers lentement, une fois en bas il s’approcha de moi et me fit reculer sur le mur doucement, ses bras se mirent derrière moi sur le mur.
Son souffle s’approchait de moi, je le sentais sur ma peau, mon cou.
« Dis-moi…es...es-tu lunatique ?
- Ca veut dire quoi ?
- Euh… Laisse tomber. »
J’essayais de me dégager, mais il est plutôt sportif il joue au foot avec le Lycée et c’est … comment dire difficile de me dégager de ses gros bras musclés, j’étais déjà suffisamment en retard il manquait plus que lui quoi…
Je passais ma tête en dessous un de ses bras et prit mes jambes à mon coup.
Je me retournai histoire de voir s’il ne me suivait pas, non mais il me regardait….Frustrant.
Je me retournai pour voir où j’allais, mais à la place de ça bah j’me suis prit le poteau en pleine face, des rires se firent entendre…bah voilà il se fout de ma gueule en plus !
Putain mon nez saigne !
Puis c’est où l’infirmerie ?
Olala des gros bras m’entourent la taille, euh …je sens plus le sol là c’est quoi ce délire ? J’ai tellement mal à la face que j’arrive plus à ouvrir les yeux, donc en gros je ne sais pas où je vais ni qui me porte ?
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She's Not Afraid.
FanfictionHaylay, une jeune fille meurtrit et déchiré par les humiliations de ses autres camarades. Derrière ses sourires se cachent une immense tristesse, et un cœur meurtri par l'absence de sa mère. Une seule personne sera gentille pour être amie avec elle...