Chapitre 22 : J'aime les pommes sinon. Et toi ? Tu préfères les radis ?

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Chapter twenty two.

« Tu t’es déjà bourré la gueule ? »

« Bordel de lumière de merde, qui a allumé la lumière que je lui bute sa race… »

_____

« Ça va ? Dit une voix que je reconnus directement.

- Tellement, je pus le bonheur là. Dis-je avec une pointe de sarcasme

- Je me disais que ça sentait fort. »

J’essuyai ma bouche avec le revers de ma manche, :classe: et me retourna pour me mettre face à Louis.

« Tu veux que je te vomisse dessus ?

- Arrête, je sens bon en plus. »

J’écarquillai les yeux d’étonnement et lâchai un rire moqueur.

Je sentis une douleur dans mon ventre et un remonté, je me remis en vitesse au dessus de la cuvette et ouvrit la bouche pour faire passer ce qui voulait sortir. 

Mes cheveux se firent relever, et je sentis des doigts me retirer des mèches courtes qui pendaient à côté de ma bouche.

« Aaaaaah putain j’ai du vomis sur le doigt ! » Cria t-il en relâchant mes cheveux.

Mais quelle tapette !

« Suce ton doigt. » Dis-je en rigolant.

Je me sentais un peu mieux, mais de peur que ça recommence et de dégueuler sur leur table, moquette ou autre je préfère rester au toilette, je me calai sur le mur à quelques centimètres des toilettes, Louis se cala en face de moi, 5 mètres plus loin contre la baignoire.

« Pourquoi tu ne manges pas ? » Me demanda t-il.

On s’en fou non ?

« Je vois pas pourquoi je te le dirais. Dis-je.

- ça m’intéresse.

- Je n’ai pas d’appétit, content ?

- Est-ce que… tu… es… tu…

- Il ? Nous ? Vous ? Ils ? Dis-je en arquant les sourcils.

- Je… Dit-il en tripotant ses doigts.

- Tu ?

- Haylay, laisse-moi finir ! » Rugit Louis. 

Je roulai des yeux et me penchai en vitesse au dessus des toilettes en ressentant une douleur dans l’abdomen.

Rien ne sortit, fausse alerte. Je me remis dos au mur regardant Louis qui venait de se rassoir.

« Est-ce que tu es en cloque ? »

J’émis un rire léger.

« Mais qu’est que ça peut te faire sérieux ? T’en a rien à battre de moi. Regarde comment tu me mènes la vie dur. Dis-je en bougeant mes mains de haut en bas.

- Qui aime bien, châtie bien. » Dit-il.

Un sourire se forma au coin de sa bouche, il m’insupporte j’ai envie de le baffer, c’est fou.

« ha-ha-ha. Fis-je ironiquement.

- T’as changé. Me dit-il en se repositionnant.

- Evite de dire ça, tu ne me connais pas. Dis-je.

- Peut-être mais avant tu étais plus… douce ?

- Tu peux dire que j’étais une soumise, tu sais. Dis-je.

She's Not Afraid.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant