Chapitre 13 : Oui, casse-toi, bye bye, tire-toi. Tu comprends pas ou quoi ?

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Chapter thirteen.

« Oui, casse-toi, bye bye, tire-toi. Tu comprends pas ou quoi ? »
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Je me réveillai en sursaut, je venais de me prendre une boulette de papier en pleine tête, je me suis endormis en cours.
Le professeur me regardait de travers, il s’était arrêté devant moi.

« Non, mais je rêve là ? Vous étiez en train de dormir ?
- Désolée, je ne sais pas pourquoi en ce moment je dors n’importe où.
- Que ça ne ce reproduise plus, sinon c’est la porte.
- Oui, désolée.
- Vous l’avez déjà dit. » Dit il.

J’étais en plein rêve en plus, j’étais a X Factor, je passais les auditions, j’allais être accepté puis… on m’a réveillée, je vais essayée de garder les yeux ouverts.
La sonnerie retentit d’un coup, me faisant sursauter, j’avais dormis beaucoup dis donc.
Je mis mon cahier et mon livre dans mon sac, mes stylos rangés. Je mis mon sac sur mon épaule, faisant très attention à mon bras.
Je vais passée à l’infirmerie, voir si je peux vraiment enlever mon attelle, sinon va falloir que je l’a remette.
Je sortis de la salle, mais mon bras fut prit, on me tira, je tournai et vit mon camarade de classe.

« Arrête tu me fais mal ! Criai-je.
- C’est un peu le but, et arrête de me répondre connasse.
- Lâche mon bras.
- Sinon quoi ? »

Il planta ses pupilles bleus dans les miennes, qui étaient aussi bleu, d’un bleu profond.

« James, lâche-moi !
- Ta gueule ! »

Je me tus, et attendit qu’il daigne me lâcher.

« Casse-toi. »

Une voix retentit derrière moi, je l’ai reconnue immédiatement, je vis James écarquiller les yeux.

« Tu parles à moi ? Demanda James.
- Ouais, bouge de là.
- Moi ? 
- Oui, casse-toi, bye bye, tire-toi. Tu comprends pas ou quoi ? »

James me lâcha et partit tout chamboulé, on peut dire que je le suis aussi.
Je baissai la tête et me mit à marcher vite, mais bien évidemment il m’arrêta en se postant devant moi.

« Tu as vu la vidéo?
- Oui…
- Tu le dis à quelqu’un, je te ramasse.
- Zayn, il n’y a pas à avoir h…
- Ta gueule ou je te ramasse maintenant. »

Je relevai la tête pour lui faire face, en plantant son regard dans le mien, il partit en prenant soin de me donner un coup d’épaule qui me fit reculer.
L’infirmerie était en bas, descendant les escaliers je fis attention de ne pas tomber, car je tombe très souvent dans ses escaliers, je suis vraiment maladroite…c’est fou.
Je rentrai dans quelqu’un d’une telle force que je tombai sur les fesses, et atterris sur une marche.

« Oh merde, scuse. »

J’entendis un rire mais attendez, je connais ce rire.

« Lottie ! 
- En personne. » Souriait t-elle.

Je rigolai, elle me tendit sa main que je pris avec plaisir, ses bras entouraient ma taille, et les miens entouraient sa nuque.

« Ça fait genre… qu’une heure qu’on s’est pas vue, et on se prend dans les bras… On n’est pas un peu conne ? Rigola t-elle.
- Si, assez. Rigolai-je. Tu m’accompagnes à l’infirmerie ?
- Ouep, mais pourquoi faire ? Demanda t-elle.
- Savoir si je peux rester sans attelle. »

On était encore dans les bras de chacune, quand une voix nous adressa la parole.

« Beurk. »

Lottie se détacha de moi, pour faire face à cette personne.

« Ah c’est toi.
- Tu veux que ce soit qui ? Demanda t-il.
- écoute Louis, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec toi.
- Alors ne traine plus avec….cette chose. » Dit-il en me montrant du doigt, sans me regarder.

Elle soupira et me prit la main, pour m’emmener à l’infirmerie.
Une fois devant cette grande porte bleu morbide, Lottie toqua.

« Entrer. »

J’ouvris la porte, l’infirmière me sourit et tapota le siège à côté d’elle, je partis m’asseoir dessus.

« Je vois que tu n’as plus ton attelle, ton bras va mieux ?
- Oui, ça va mieux. Je me demandais si j’avais eu raison de l’enlever, je préfère être sûr.
- Je vais voir ça, bouge pas. »

Elle se leva et s’accroupit devant moi, mon bras était dans ses mains, elle le faisait bouger ça ne me faisait pas très mal, c’était supportable.

« Ça ne te fait pas mal ?
- Non. Mentis-je.
- Bien, tu peux t’en aller alors, et si jamais ça te fait mal tu viens me voir tout de suite tu n’attends pas, c’est clair ?
- Oui, très. Au revoir et merci. »

Je lui adressai un sourire qu’elle me rendit avant de partir.

« Tu sais pas mentir. Rigola Lottie.
- Comment ça se fait qu’elle y a cru alors ? Rigolai-je.
- Elle est bête, ça se voit à des kilomètres que tu mentais. » 

Lottie rigola, pendant que je lui tirais la langue, je regardais ma montre il était 15h00 passé.

« Et mais, attend…Moi j’ai un trou d’une heure, mais toi tu n’as pas cours en ce moment ?
- Si.
- Bah vas-y !
- Je préfère rester avec toi. »

Je lui souriais, j’aurais préférée qu’elle suive ses études, je ne veux pas la retrouvée à la rue.
Mais bon, ce sont ses choix, puis comme ça on va s’amuser.

« Vient on va boucher les toilettes ? Demanda t-elle.
- On n’a pas dépassé l’âge de ça Lottie ?
- Alllllllllllez, l’âge n’est qu’un nombre ! »

Je soupirai, elle me tira la langue, c’est vraiment un enfant cette fille…
On partit aux toilettes, mais des pleurs se firent entendre, je regardais Lottie qui eu le même reflexe que moi, on ouvrit toutes les cabines jusqu’à atteindre une fermer.

« Il y a quelqu’un à l’intérieure ? Demanda Lottie.
- Oui… Répondit une voix féminine.
- Pourquoi tu pleures ? Demanda Lottie.
- Ce n’est pas tes affaires à ce que je sache. Cria la fille.
- Et on s’calme ok ? Je demande ça pour t’aider, peut-être qu’en parler te fera du bien. Dit Lottie calmement.
- Qui te dit que j’ai envie d’en parler ?
- Mais ça te fera du bien d’en parler. Dis-je doucement.
- C’est qui elle ? Vous êtes une meute ou quoi ?
- Olala, bon vient Haylay elle me saoule. »

Lottie me tira le bras et on sortit, on se dirigeait vers les toilettes des garçons…. Ne me dit pas qu’elle va y entrer ? Oh mon dieu, on est à l’intérieur. Elle est folle.

« Tu sais qu’on n’est pas des garçons Lottie ?
- Pas grave ! » Rigola t-elle.

Je souriais, elle tapa avec son pied sur une cabine qui s’ouvrit d’un coup, elle était vide, Lottie prit pleins de papier et le mit dans la cuvette, je rigolais tellement elle était concentrée, elle est vraiment…. Oh merde, quelqu’un vient d’entrer, je poussai Lottie à l’intérieur et referma la cabine à clef.

« Vous cachez pas je vous ai vu. »

Oh merde.

She's Not Afraid.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant