Chapter thirty eight.
« Tu sais qu’avec nos empreintes ils peuvent savoir qui on est ?
- Ah merde. »
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« Pourquoi tu m’as caché ça ? Même si je n’ai pas bien compris qui est Heaven, tu me l’as caché, et à ce que j’ai saisis c’était un impact dans ta vie, moi je t’ai révélé pour Liam même si je n’ai pas de chose aussi grave dans ma vie, je te l’aurais dit. Je croyais qu’on était amis, Haylay. Dit Lottie.
- Je, si, je mais si on l’est…
- Je ne pense pas. »
Tututututu.
« Allo ? Lottie ? Allo ? Lottie j’t’en pris… »
Rien, elle avait bel et bien raccroché. Je passais la main sur mon front lentement, me laissant réfléchir, me laissant me calmer surtout, mais je n’y arrivais pas.
Je fermais les yeux et me mordis la lèvre tellement fort que les traces de mes dents étaient encore visible peu de temps après, je rouvris les yeux et vis que toute la table de devant me regardait, choqué. Ils regardaient mon plateau, je baissai les yeux dessus et vit mes mains refermés dessus tellement fort que j’avais cassé la poignée. Je soupirai et poussa plus loin sur la table vide que j’occupais, mit mon sac sur mes épaules et me dirigeai vers la sortie.
« Il faut toujours débarrasser son plateau, c’est une règle. » Dit une voix dans mon dos.
Sans me retourner, je répondis.
« Si t’as te dérange va le ranger. »
Une main se posa sur mon épaule, toujours sans me retourner je fis bouger mon épaule qui fit tombé la main, et partit vers mon casier changer mes cours.
La sonnerie retentit me faisant sursauter, j’étais en train de pensé à ce changement soudain qui me déplaisait tellement, j’irais jusqu’à en dire que je préférais les insultes Louis, Harry, Zayn et Niall aux gens ici.
Je suis bizarre, je le sais.
« Hey, Elvir, tu viens j’aimerais te montrer un truc. »
Je sursautais et vit Christian rigolé.
« On a cours cette après midi. Dit moi franchement, je ressemble à du fromage ? »
Il caressa sa « barbe » comme les vieux qui réfléchissaient.
« Non, a par ta peau un peu… blanc comme du camembert.
- Alors arrête de m’appeler Elvir. »
Il me dit « attend » et sortit son portable.
« Regarde ça. » Dit-il en mettant la vidéo en marche.
La vidéo ? C’était une pub elle & vire datant des années 80 sur du camembert.
« Sérieusement ? En plus c’est pas Elvir mais Elle & vire.
- je préfère elvir, allez vient.
- Mais on a cours !
- Et alors ? Dit-il.
- Si je sèche je vais me faire renvoyer et après je vais devoir rentrer à Lond… »
Je m’arrêtais de parler, attend mais… COMMENT N’Y AVOIR PAS PENSER ?
Je pris son bras et me dirigea dehors.
« Bon, tu veux me montrer quoi ?
- Je t’ai cerné, je sais qui tu es, une fille un peu sainte ni touche. Alors j’ai voulu te montrer un monde différent du tien, tu vas voir, vient. » Dit-il en prenant ma main.
On monta dans sa voiture, même si je ne le connaissais pas assez je montais, car j’avais confiance, oui, je ne sais pas qu’est-ce qui me met en confiance chez lui.
« Pourquoi tu sèches ? Demandai-je pendant qu’il démarrait.
- L’école m’emmerde. La cloche sonne et le troupeau passe de salle en salle toutes les 45 minutes. Je veux bien apprendre, mais pas dans ces conditions. » Dit-il en regardant la route.
Je crois que c’est la première fois que je l’ai entendu dire un truc sans connerie, parce que franchement il n’a pas faux, voir pas du tout.
Après une demi-heure environ de trajet, Christian tourna et s’arrêta en pleine route, totalement déserte.
« On est où exactement là ? Demandai-je en resserrant mon sac sur ma poitrine.
- Très très loin de Saint Tropez, pourquoi t’as peur ? »
Je pouffais.
« Non, pas du tout.
- Alors pourquoi tu sers ton sac aussi fort ? » Demanda t-il en soulevant le capot de sa décapotable.
Je desserrai mon sac.
« Non, c’est juste que j’ai très froid. » Mentis-je.
OK JE SUIS TERRIFIER MAIS CHUT.
Plusieurs voitures vinrent se garer à côté de nous, des personnes assez flippantes en sortirent.
« Bon, Haylay, tu vois ces personnes là ? Je vais faire la course contre eux, ça te dit ?
- Des courses illégales ? C’est ça le monde différent du mien ? Parce que là je t’assure que t’as raison. Mais franchement j’en ai rien à foutre, je monte, j’aimerais m’amuser un peu, j’ai passé des vacances affreuses, je me suis disputé avec la seule amie que j’ai et mon père … n’ont parlons pas.
- Je ne t’ai pas demandé d’étaler ta vie non plus, crème fraiche. Dit-il en fermant le capot assez fort.
- Quand je vais te trouver un surnom, tu vas en baver. » Dis-je en montant dans la voiture.
Il rigola et monta aussi, on se mit à la ligne avec une autre voiture, des vingtaines de personnes à peu près étaient là, et une fille était devant, elle allait donner le départ.
« Un seul aller retour jusqu’à la jeter et vous revenez. » Dit-elle en baissant les mains.
Chris, je vais l’appeler comme ça c’est plus court, appuyer sur l’accélérateur, mon corps retomba sur mon siège à cause de la vitesse, tellement d’adrénaline, au début j’étais terrifier mais peu à peu je me détendis.
« VAS-Y FONCE, ALLEZ IL NOUS RATTRAPE CETTE TÊTE DE … OK, SA TÊTE EST INDESCRIPTIBLE, MAIS FONCE VAS-Y VOILÀ ON LE SÈME HAAAAAAAAAAAA. » Criai-je en sortant ma tête de la fenêtre.
Ma tête était hors de la voiture, le vent me soufflait sur le visage tellement fort limite si ça ne m’aggraissait pas, je regardai derrière et…
« AAAAAAH SALE MERDE ON T’A TRACER, TU PERDS TA ZIGOUNETTE MAINTENANT AHHAHAH »
Chris me tira par le bras pour me faire descendre.
« On a fini, on a gagné, mais évite de faire ça, surtout avec lui c’est le plus violent mec que je connaisse. »
J’ai peur maintenant, en même temps j’étais tellement dans le feu de l’action que rien ne m’arrêtait, c’était tellement excitant.
Je descendis de la voiture après que Christian m’ait ouvert la porte, il partit prendre une bière, il m’en tendit une, me remémorant Lottie bourré, je refusai.
Il acquiesça et partit voir des gens qu’il connaissait me laissant seule à côté de la glacière munit de bière, non franchement, après avoir vu Lottie bourré je boirais plus jamais de la vie, hors de question, je veux pas finir comme elle.
Je rigolais intérieurement en me remémorant mes moments épic avec Lottie.
FLASH BACK
« T’es méchante ! Rigolai-je.
- Il ressemblait à Krys. Dit Lottie.
- Krys ? Demandai-je.
- Mon poisson rouge. Dit elle en faisant une tête attristé.
- Il est mort ? Demandai-je.
- Oui…
- Comment ?
- J’ai essayé de le noyé. »
FIN DU FLASH BACK
Ou encore…
FLASH BACK
« T’as ton permis ? Demandai-je.
- Non, enfin oui, enfin j’ai la conduite accompagné. Dit Louis en refermant la portière arrière.
- MAIS C’EST AVEC UN ADULTE CA ! Criai-je.
- T’as 18 ans ?
- Bh oui… Dis-je sans comprendre.
- Alors ta gueule. » Dit-il en m’ouvrant la portière.
Je montais sans trop comprendre, il la referma dès que je fus à l’intérieur et repartit du côté de la route pour rentré a bord de la voiture.
« AAAAAAAAAAAAAH ! J’ai 18 ans donc je suis adulte, ah. » Pensai-je fort.
Il me regarda en soupirant.
« Bah c’est bon … Y a pire tu sais. Dis-je en faisant la moue.
- Comme qui ? Demanda t-il en mettant le contact.
- Regarde sur la banquète arrière. »
Il se retourna et regarda sa sœur qui ronflait et se tortillait comme un ver.
« Même si c’est ma sœur, et que je l’aime de tout mon cœur… Il fit une légère pause. T’as vu ma rime ? Tchek my flow. »
Il rigola et reprit sa phrase.
« … T’as pas tord. » Dit-il en tournant le volant pour sortir de la place de parking qu’il utilisait.
FIN DU FLASH BACK.
Pourquoi je pense à Louis moi ?
Sinon, y avait ce moment entre frère et sœur magnifique.
FLASH BACK
« Euh, tu vas où là ?
- Bah, chez toi hein. Dis-je.
- C’est moi qui dois la porter ? CE GROS TAS DE GRAISSE LÀ ? »
Lottie se débâtit.
« C’est ta mère le gros tas de graisse. Dit-elle en se tournant sur la banquète.
- On a la même mère, bouffonne. Dit Louis en passant le bras de Lottie sur ses épaules.
- Ah ouais. Dit-elle en explosant de rire.
- L’alcool ne te va pas. » Dis-je.
On s’arrêta devant la porte de leur maison, Louis s’arrêta en me regardant.
« Au lieu de me regarder comme ça ouvre la porte ! Dis-je.
- Mais comment tu veux que j’ouvre la porte avec cette grosse dans mes bras parce qu’elle ne peut pas marcher !
- Bah lâche-la. » Ironisai-je.
Il haussa les épaules et lâcha violemment Lottie qui se mangea les petites marches devant le porche.
FIN DU FLASH BACK.
Il y a encore pire, comme …
« ELVIR ! VIENT PUTAIN JE T’APPELLE DEPUIS TOUT À L’HEURE, MONTE DEPÊCHE TOI, VITE HAYLAY ! »
J’étais dans ma bulle, je n’entendais rien, je pensais à mes moments avec Lottie… Je souriais en y pensant, je l’aime tellement…
Mes bras se firent croiser dans mon dos, revenant à la réalité, je fis projeter sur le capot d’une voiture qui était près de la glacière, ma mâchoire heurta violemment la voiture.
« NON MAIS CA VA PAS ? » Criai-je.
Je vis des policiers me mettre des menottes.
« Arrêtez vous me faites mal ! AÏE ! C’est trop serrer ! » Criai-je les larmes aux yeux.
Les menottes s’enlevèrent je bougeai mes mains et me relevai, je vis le policier tenir sa joue et Christian se fit menotter par le second policier.
« Christian, mais qu’est-ce que t’as fait ?
- Vous le connaissez ? Demanda un policier.
- Oui, c’est mon ami, je… »
Ma tête fit propulser à nouveau sur le capot de la voiture, et les menottes vinrent se joindre à mes poignets.
« Mais pour…
- Taisez vous, vous en savez pas que les courses étaient illégales ?
- Quel course ? On en a fait aucune, on regardait juste. » Dis-je.
Le policier rigola, et prit mes cheveux pour me relever.
« Cessez de nous mentir. »
Il me repropulsa la tête sur la voiture.
« VOUS AVEZ DES PROBLÈMES OU C’EST COMMENT ? » Demanda Christian.
Le policier baissa la tête de Christian pour qu’il puisse entrer dans la voiture et fit la même chose pour moi.
Christian me regarda, tristement.
« Je suis désolé, ça ne devait pas tourner comme ça, je voulais juste te faire changer d’air, et vu comment tu étais crispé à la cantine je pensais que ça te ferait plaisir.
- C’était génial Christian, ma plus belle journée ici, en France, c’était aujourd’hui, c’était tellement drôle, excitant. » Rigolai-je.
Le trajet fut court, les deux policiers nous firent sortirent de la voiture et nous mit derrière une cellule.
« Vous resterez ici jusqu’à qu’on appelle vos parents c’est clair ?
- Bonne chance, vous connaissez ni nos prénoms, ni nos noms. » Rigola Christian.
Le policier partit en rigolant. Je tapai l’arrière du crâne de Christian qui cessa de rigoler pour tirer une tête de bébé par content.
« Tu sais qu’avec nos empreintes ils peuvent savoir qui on est ?
- Ah merde. »
Je m’assis par terre, bon, mon père sera au courant, espérons qu’il m’envoie à Londres, je pourrais ne plus faire de connerie là-bas.
Je vais faire toutes les conneries possibles pour pouvoir partir de France, c’est décidé.
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She's Not Afraid.
FanfictionHaylay, une jeune fille meurtrit et déchiré par les humiliations de ses autres camarades. Derrière ses sourires se cachent une immense tristesse, et un cœur meurtri par l'absence de sa mère. Une seule personne sera gentille pour être amie avec elle...