Chapter thirty six.
« Ta mère a bien fait de crevé. »
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Point de vue d’Haylay.
Je change de chaîne depuis à peu près … 1 heure ? Sans rien de trouver de bien.
J’ai pris des cours particuliers pour apprendre le français, maintenant je suis trop calé et en plus ça m’a permit d’échapper à la cruauté de Zayn.
Cette semaine il m’a jeté dans la boue, il m’a poussé du passage piéton quand les voitures passaient, il m’a insulté plus de 40 fois par jour, il m’a fait trébuché, il me faisait porter le chapeau quand il foutait le bordel, il m’a couvert de honte devant certains beaux mecs, il allait voir des garçons très moche en allant leur raconter que je voulais sortir avec, il a mit la cuisine sans dessus dessous pour trouver une fourchette et il a dit que c’était moi bien évidemment, il a cassé des vases des tableaux et il m’a accusé, et c’est tout je crois.
SEMAINE MOUVEMENTÉE.
Un bruit sourd résonnait dans les escaliers, Zayn apparut sa valise à la main.
« Tu vas où ? Demandai-je.
- Chez ta mère. »
Je baissai la tête, regardant mes pieds.
« Je rentre à Londres, la rentrée c’est demain je te rappelle, débile. »
Ces mots ont eu comme un choc, faut que j’aille faire ma valise ! Je me levai d’un coup, et courra jusque dans ma chambre, je remettais les affaires que j’avais emmené avec moi et des affaires que la styliste à mon père avait mit dans mon dressing. La porte s’ouvrit, laissant place à mon géniteur.
« Coucou Lay, tu fais quoi ?
- La rentrée c’est demain Papa ! Faut que je fasse ma valise, faut que je prenne un billet si je ne veux pas être en ret…
- Tu restes ici. » Dit-il d’un ton ferme.
Je cessai toute activité, comme si j’étais paralysé.
« Pardon ? Dis-je en me retournant petit à petit vers lui.
- Tu n’as pas remarqué qu’il n’y avait qu’un billet aller ? Et non un billet retour ?
- Mais comment tu peux me faire ça ? Comment…
- Zayn m’a dit que tu serais plus accepté ici, car là-bas tu n’es pas apprécié, il m’a fait comprendre qu’il ne fallait pas que tu retournes là-bas.
- Il a fait QUOI ? » Dis-je.
Ma respiration se saccadait. Je me remis debout, et descendis à la vitesse de la lumière en bas, une fois devant Zayn ma colère éclata.
« Comment tu as pu faire ça ? D’accord tu me détestes, tu ne me supportes pas. Tout ce que tu m’as fait endurer cette semaine, je n’ai rien dit car ça ne me touchait pas. Tu vas jusqu’à parler à mon père pour que je reste ici ? POURQUOI ? Tu te rends compte de l’ignoble personne que tu es ? Tu me dégoûtes franchement, et ça depuis longtemps. Je suis ce que je suis et je ne changerai pas, surtout pas pour toi. Ma mère m’a faite comme je suis et moi, j'ai perdu beaucoup trop de temps à me regarder dans la glace et à me détester à cause de toutes vos insultes qui me blessent continuellement. Je sais que je ne suis pas parfaite et que je ne le serais jamais mais on est qui on est et je fais ce que je veux. Ma mère m’avait toujours dit de ne pas gaspiller ma vie à écouter les personnes qui m’insultent. J’ai toujours fait parti de ces filles qui se voilent le visage trop effrayée pour dire aux gens ce que j’ai à dire. Maintenant, j’ai fini de cacher ce que je veux être. Tes critiques envers moi ne signifient plus rien, continue de parler ouais, gaspille des calories pour moi, vas-y. Vas-y et essaie de me démolir. Je me lèverai du sol comme je l’ai toujours fait.
- Tu veux que je te dise quelque chose Haylay ? »
J’hochai la tête, reprenant mon souffle. Un sourire hypocrite se forma sur sa bouche.
« Ta mère a bien fait de crevé. »
Je lui souris en retour.
« Et toi, tes parents auraient dû mettre un préservatif. »
Son visage se durcit, prit de colère il me poussa au sol, j’atterris les fesses sur le sol.
Je me relevai et partit dans ma chambre, déballer toutes mes affaires. Je m’allongeai dans mon lit.
Mon père rentra dans ma chambre.
« Je sais que tu m’en ve…
- Sort de ma chambre. » Dis-je en me retournant dans mon lit.
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She's Not Afraid.
Fiksi PenggemarHaylay, une jeune fille meurtrit et déchiré par les humiliations de ses autres camarades. Derrière ses sourires se cachent une immense tristesse, et un cœur meurtri par l'absence de sa mère. Une seule personne sera gentille pour être amie avec elle...