-ÇA FAIT MAL !!!
-Je vous prie, arrêtez de vous débattre... Vous allez rouvrir votre corset !Ça doit faire un quart d'heure qu'elle essaye de me mettre ce putain de corset. Elle tire de toutes ces forces, en vain. Il faut dire que je n'arrête pas de gigoter pour qu'elle me laisse.
-May Linn, laisse, je vais le faire.
-Sebastian ?Je sens qu'il se tient derrière moi. Je me retourne. Son visage n'a pas changé. Toujours ce sourire bête.
-Je t'appellerai tout à l'heure pour que tu la coiffe.
-Oui... Sebastian...Elle part, le visage rouge et le nez qui saigne. Le majordome se retourne vers moi.
-Bien. Reprenons.
-Je refuse de porter ça.
-Allons, faire autant d'histoires juste pour un corset.Je pense que mon mécontentement se lit sur mon visage.
-C'est pas toi qui ça devoir le porter toute la soirée. Je ne peux vraiment pas porter mes sous-vêtements à moi ?
-Et bien, le but d'un corset est de marquer la taille. Ceci dit, je remarque que votre morphologie est un parfait 8.Il dit ça en passant ses mains le long de mes côtes. Je lui donne un coup de poing mais il agrippe mon poignet et me retourne. Je suis dos à lui, la main attachée dans le dos, il en profite bien pour se coller à moi.
-Voyons Mademoiselle, il faudra revoir votre rapidité...
-Connard !
-Et ce n'est pas un vocabulaire approprié pour une jeune demoiselle...Il fini par me lâcher avec un visage embêté. Il sort sa montre gousset de sa poche.
-C'est bien ce que je pensais. Avec ce travail supplémentaire, j'ai perdu du temps. J'accepte que vous vous habilliez comme bon vous semble mais à 15h38, quoi qu'il arrive, je viendrais vous vêtir avec les coutumes de notre époque.
Il sort de ma chambre sans se retourner.
-Le déjeuner sera prêt dans 10 minutes.
-D'accord...La porte se ferme. Putain ! Tout ça pour que dalle, je commence à en avoir marre ! Toujours seulement habillée de mes sous-vêtements, je m'allonge sur le lit. Je vais essayer de faire le point.
J'ai été envoyée dans le passé pour je ne sais quelle raison. Le majordome a dit que c'était parce que j'ai toujours souhaité rencontrer un membre de ma famille qui puisse me comprendre. Et visiblement ce gosse en a vu des choses, comme moi. Je ne sais pas combien de temps je vais rester ici ni ce que je vais découvrir mais j'ai subitement envie de rentrer.
En plus ce majordome ne m'inspire pas confiance. Il est trop fourbe et comme se fait-il qu'il puisse voyager à travers le temps ? Il me fait super peur.
Je me fais retirer de mes pensées par quelqu'un qui toque à la porte.
-Entrez.
Un homme rentre. Je ne me cache pas, je ne suis pas vraiment pudique. L'homme, c'est le cuisiner. Quand il me voit, il rougit et regarde allieurs.
-Excusez moi de vous déranger Mademoiselle, mais le repas à commencé depuis 5 minutes.
-Oh, ce n'est que vous, je pensais que le majordome viendrai en personne.
-Bah, je me suis porté volontaire.Ce type est assez canon. Il a l'air d'être assez musclé sous son tablier de cuisine. Et ses yeux sont magnifiques. Malheureusement pour lui...
-Je n'ai pas envie de venir.
-Pourquoi ?
-Parce que j'exige des explications !Il s'approche de mon lit, le visage remplit d'incompréhension.
-Vous n'êtes pas là cousine du maître ?
-Si...Je vois. Il n'est pas au courant de mon périple.
-Laissez tomber. Bardroy, c'est ça ?
-Appelez moi Bard.
-D'accord.Je me lève. Je sens qu'il me matte mais ça ne me gêne pas. C'est un homme après tout. J'enfile mon jean et mon débardeur.
-Vos vêtements sont étranges...
-Oui je sais...
-Je... Je ne voulais pas vous offusquer !
-Ne vous inquiétez pas.Bizarrement, ce type m'apaise. Je crois bien que j'ai trouvé mon pilier.
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Lady Alice Phantomhive
FanfictionQu'est devenu l'entreprise Phantom ? 140 ans plus tard, Alice Phantomhive, la descendante directe de la famille, le sait. Mais voilà qu'elle se retrouve dans un Londres mystèrieux des années 1888.